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le gateau

Publié le 04/11/2012

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Introduction  A partir du XIX ème siècle,  le vers mesuré et la rime ne constituent plus des critères essentiels de l’écriture poétique. Ainsi, nombre de poètes se libèrent des contraintes formelles de la poésie traditionnelle et composent des poèmes en prose. Après la découverte du recueil Gaspard de la Nuit d’Aloysius Bertrand, Baudelaire s’est aussi attelé au genre du poème en prose. Il écrivit Le Spleen de Paris publié en 1869 après sa mort. Avec Les Fleurs du Mal, il est considéré comme le précurseur de la poésie moderne. Le Gâteau se présente, poème en prose XV, se présente comme une narration même si le texte comporte dans sa 1ère partie des réflexions sur l’oubli du mal terrestre. Il s’agit manifestement d’une « chose vue «. Choses vues est le titre d’un ouvrage sous forme de journal, de V.Hugo, où l’écrivain a noté certaines scènes vues par lui, et significatives de son époque. A cause d’un simple morceau de pain, deux enfants miséreux se livrent une guerre fratricide pour apaiser leur faim. A travers ce récit, on devine que se développe une fable sur l’enfance misérable au XIX ème siècle.  Etude  I/ Le souvenir d’une ascension   Le poème en prose semble inspiré d’une « chose vue «. Le poète se remémore une mar...

«  1/ La splendeur du paysage  Le poète restitue la splendeur du paysage à travers un certains nombres de procédés de style : les hyperboles : « grandeur et noblesses irrésistibles », « noir de son immense profondeur », « enthousiasmante beauté » ; les comparaisons « l'ombre d'un nuage comme le manteau d'un géant aérien », « aussi vaste et aussi pure que la coupole du ciel », « légèreté égale à celle de l'atmosphère » Toutes ces expressions insistent sur l'oubli des réalités terrestres grâce à l'ascension de la montagne. 2/ L'élévation de l'âme parallèlement à l'ascension de la montagne s'opère une sorte de purification de l'âme. Le poète atteint emploie les hyperboles « parfaite béatitude », « total oubli de tout le mal terrestre » pour suggérer qu'il a accédé, tel un saint,  à une autre réalité, à un monde de perfection. On peut relever la présence d'un lexique mélioratif renvoyant à cet état de béatitude : « mes pensaient voltigeaient » ; « j'étais enveloppé », « une sensation solennelle et rare ».  3/ L'oubli des réalités terrestres  On voit que le poète finit par oublier les réalités quotidiennes : «  j'en étais venu à ne plus trouver si ridicules les journaux qui prétendent que l'homme est né bon ». On peut voir dans ce passage une allusion à la thèse de Rousseau dans le Discours sur l'Inégalité parmi les hommes.

Selon la thèse rousseauiste l'homme est né bon, c'est la société qui le corrompt. Ce décor idyllique incite le poète a épouser le point de vue de Rousseau. Mais ce décor si splendide a aussi pour fonction de faire ressortir avec plus de force les deux paragraphes suivants consacrés à l'évocation de l'enfance misérable.. »

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