Goffman (Erving)

« Goffman (Erving) 111 tance au concept d'Interaction.

Chaque individu, dit-il, possède une certaine image de lui-même, qu'il s'efforce de faire accepter lors de toute rencontre.

La vie sociale ressemble à un répertoire de sHuatlons types, et les interlocuteurs cherchent avant tout à " représenter " un rôle.

Il ne s'agit pas de se conformer passivement à une norme, car chacun essaie de s'imposer sous le jour le plus avantageux.

Les conversations les plus banales constitueraient en fait de petites luttes symbo­ liques.

Dans "Stigma" (1963), Goffman analyse les efforts de personnes jugées.

anormales, pour des raisons physiques ou mentales ou même raciales ou religieuses, en vue de se constituer un statut cohérent.

5 Conformément à la tradition américaine en matière de psychologie sociale, Goffman estime que le cc mol ,.

n'existe pas.

1·1 adopte la thèse de George Herbert Mead, selon laquelle " nous nous scindons en toutes sortes de soi différents selon nos amis "· 6 On a pu remarquer que ·les situations décrites par Goffman font surtout intervenir les membres de la classe moyenne américaine, notamment des professions libérales ou commerciales.

Le formidable accroissement de ces couches aux États-Unis expliquerait cet intérêt pour les luttes d'influence symboliques.

7 L'anthropologue Edward T.

Hall s'est attaché lui aussi à 'Comparer les cultures sous ol'ang·le des comportements .

Inconscients.

Un Japonais, un Anglais, un Français ou un Arabe n'observent pas le même type d'appropriation de l'espace : les uns ont tendance à s'agg·lutiner, les autres conversent à distance, etc .

...,.

Voir aussi : Anthropologie sociale.. »