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Haute-Volta

Publié le 20/01/2012

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La Haute-Volta (274 000 km2 ; 5 870 000 habitants en 1974), sans débouché maritime, éprouve les plus grandes difficultés à trouver sur son sol les moyens de sortir de son sous-développement. Indépendante depuis le 5 août 1960, elle tombe sous un régime militaire six ans plus tard, alors que le gouvernement de Maurice Yameogo ne peut résoudre la crise suscitée par les syndicats. Après une tentative de retour à un régime civil de 1970 à 1974, les dissensions entre l'Assemblée et le gouvernement obligent le lieutenant-colonel (général par la suite) Sanjoulé Lamizana, chef de l'Etat, à réimposer le régime militaire. Parcouru par les trois Volta, le pays joue surtout--tEt rôle lfhlmerland de la Côte-d'Ivoire, du Ghana et du Bénin, zone de transit entre les régions du Sahel et la Côte du Bénin....

« ment dans la zone mossi (Centre-Nord).

Aussi cette situa­ tion, jointe à la pauvreté des sols, au manque de pers­ pective d'emploi et à la demande de main-d'œuvre dans les plantations ivoiriennes, entraine-t-elle la migration annuelle de 460 000 travailleurs vers la Côte-d'Ivoire, dont 100 000 ne reviennent pas.

4 L'agriculture de subsistance de la Haute-Volta a été très durement éprouvée par la sécheresse du Sahel (1968- 1974) qui a entrainé la perte d'un million de bovidés (40 p.

100 du cheptel).

Quelques surplus (bétails, ara­ chides, coton) s'exportent vers la France, le Ghana et la Côte-d'Ivoire.

La Haute-Volta doit Importer aliments, machines, biens d'équipement et produits manufacturés.

La balance commerciale étant déficitaire (34 660 millions de francs CFA d'importations en 1975 contre 8 700 millions d'exportations), le pays dépend de l'alde extérieure, dont plus de la moitié provient de la France.

Le revenu par habitant (70 dollars en 1975) est l'un des plus bas du monde.

5 L'industrie est encore rudimentaire, mais il existe d'In­ téressantes perspectives minières.

Le gisement de man­ ganèse de Tambao a des réserves estimées à 13 300 000 t.

La Société minière de Tambao (Japon, Allemagne fédé­ rale, Ëtats-Unis et France, avec participation majoritaire de I'Ëtat voltaïque) a été constituée en 1975 pour l'exploiter.

Les recherches indiquent la présence de vanadium, de bauxite, de zinc, de plomb et de nickel.

Mais on se heurte à des problèmes d'investissement et de transport.

L:e prolongement de la ligne Abidjan-Niger (qui traverse la Haute-Volta en passant par Bobo-Dioulasso et Ouagadou­ gou) jusqu'à Tambao (353 km) est en projet.

Une cimen­ terie d'une capacité de 70 000 à 150 000 t pourrait être construite à Tin Hrassan .. »

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