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Henri IV est assassiné par le fanatique Ravaillac

Publié le 01/04/2013

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Le carrosse royal, pour se rendre à ('Arsenal, doit passer par le quartier du Marals. Les rues sont étroites, encombrées de passants et de charrettes. A la faveur d'un embouteillage, rue de la Ferronnerie, alors que les valets de pied sont descendus du carrosse pour faire dégager une charrette de foin, une ombre se dresse sur une borne, grimpe sur l'une des roues du carrosse et poignarde le roi de deux coups de couteau (ci-contre).

« Rue de la Ferronnerie Le carrosse royal, pour se rendre à ('Arsenal, doit passer par le quartier du Marals.

Les rues sont étroites, encombrées de passants et de charrettes.

A la faveur d'un embouteillage, rue de la Ferronnerie, alors que les valets de pied sont descendus du carrosse pour faire dégager une charrette de foin, une ombre se dresse sur une borne, grimpe sur l'une des roues du carrosse et poignarde le roi de deux coups de couteau (ci-contre).

Le second sera fatal.

Le roi s'effondre dans une mare de sang, en murmurant: "Mon Dieu, je suis blessé".

Rideaux baissés, le carrosse fonce vers le Louvre.

On fait croire à une simple blessure.

Mais peine perdue : le bon roi Henri a cessé de vivre, assassiné par Ravaillac.

Celui-ci subira le supplice de l'écartèlement (ci-contre) La dix-huitième tentative d'as­ sassinat dirigée contre lui a réussi.

Le peuple de Paris consterné Une dalle au sol rappelle enco­ re aujourd'hui l'endroit où le bon roi Henri était tombé, devant le n°11 de la rue de la Ferronnerie.

Les marchands ferment leur boutique en signe de deuil, et les Parisiens pleu­ rent ce monarque qui en 1593 a abjuré sa foi protestante pour leur ville - Paris vaut bien une messe .

Rapidement, le nom de l'assassin se répand : il s'agit d'un certain François Ravaillac, un déséquilibré qui parle de Dieu, les yeux tournés vers le ciel.

L'instruction ne traîne pas.

Reconnu coupable, Ravaillac est condamné le 27 mai à la peine de mort.

Ravaillac torturé et exécuté Mais pour que la sentence ait plus de poids, il sera longue· ment torturé , car les bourreaux veulent lui faire avouer qu'il avait des complices.

On le tor­ ture à la tenaille, puis on verse du plomb fondu et de l'huile bouillante sur ses plaies .

Comme si tout cela ne suffisait pas, il aura la main droite imprégnée de soufre et brûlée.

Enfin, comme cela se prati- ;; quait à l'époque, il sera écar- ~ telé en place de Grève (au- ti jourd'hui place de )'Hôtel-de- ~ Ville), où avaient lieu les ~ exécutions capitales.

Tous les :! i3 Parisiens sont là, impatients de voir mourir le meurtrier ~ ""' d'Henri IV, ce roi si populaire .

~ Ravaillac reconnaîtra toujours avoir agi seul, même si l'on a pensé que le régicide avait été commandité par la Mai­ son d'Autriche ou celle d'Es­ pagne.

Toutefois, la mort d'Henri IV plonge le pays dans l'embarras : son fils Louis XIII n'a que neuf ans.

La reine mère, Marie de Médicis, se fait confirmer son rôle de régente par le Parlement.

"Le royaume tombe en d'étranges mains" , proclame Sully.. »

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