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Herman MELVILLE

Publié le 08/09/2012

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melville

Il y a d' abord, avant tout, partout, la présence de la mer. Personne, Conrad peut-être mis à part, ne put à ce point susciter comme telle la présence de la mer. (...) Cette présence n'est pas seulement comme une perpétuelle toile de fond sur laquelle ils profileraient la matière littéraire d'un récit ou d'une aventure. Elle les imprègne de toutes parts. Ils ne deviennent ce récit, cette aventure ou cette quête que par elle, comme si cette relation à l'illimité était en quelque sorte leur raison d'être ou le fondement même de leur inspiration, ce qui les déterminerait à la fois dans leur nature et dans leur figure...

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« Herman Melville en 1861.

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Après des ann ées de jeunesse remplies d 'aventures, Melv ille se re tr ouve, sans am­ bition préalable, dans l e rô le de conte ur.

Ses premiers récits ont un su ccès immédiat mais ce tte reconnaissance facile de la part du public le vexe plus qu'elle ne 1 'encou­ rage .

D orénavant, il se retranchera de la scène littéra ir e, écrira des romans plus com­ plexes et essu ie ra plu­ sieurs éc hecs ava nt d e t erminer sa car­ rière dans un silence quasi compl et.

Sa vie, son œuvre Une enfance difficile H erman Melville est né en 1819 à New York.

L 'éducation qu'il reçoit de sa mère est très imprégnée de puritanisme calviniste.

On lui apprend à être conscient de la pré sence du mal dans le monde.

L 'enfant est nerveux et en proie à des halluci­ nations .

Après ces première s années vécues dans un milieu s table et fortuné , ses espoirs de poursuivre une éducation supé­ rieure sont anéantis lorsque son père, qui a fait faillite, meurt en 1832 .

A treize ans, troisième d'une famille de huit enfants, Melville doit subvenir à ses propre s besoins.

La découverte du monde D e ces déboires Herman retire pourtant certains avantages.

Grâce au travail , il fait l'expérience de la vie pratique et apprend à connaître divers milieux .

A vingt ans, il s'e mbarque comme garço n de cabine sur un b ate au march and à destin ation de Liverpool.

Il souffre de la dureté du serv ice et dénoncera dans R edburn les mauvais traitement s subi s par les marin s à bord des n avires.

De retour à New York, ne trouvant pas d'emploi à terre , il s'e mbarque de nou vea u.

Ce voyage, qui durera quatre ans, est riche en ave ntures .

Melville est tour à tour matelot à bord du baleinier. »

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