Les horloges à travers les siècles
Publié le 07/05/2012
Extrait du document
Les horloges à projection projettent l'heure par l'intermédiaire d'une lentille et d'une lampe sur la paroi opposée. Les fabricants italiens d'autres types d'horloges de table se laissèrent guider, dans de nombreux cas, par l'exemple de la pendule-console anglaise. Les boîtiers en noyer de ces horloges sont souvent ornés de décorations en bronze, doré ou non. Depuis 1631, les horlogers anglais s'étaient réunis en une corporation, la Clockmakers' Company. La qualité des horloges qu' ils fabriquaient atteignit un niveau particulièrement élevé. A la fm du XVIIe siècle, des horlogers comme Thomas Tompson, Joseph Knibb, William Clement et la famille Fromanteel avaient repris la position dominante des Hollandais dans la fabrication des horloges. C'est le docteur Robert Hooke qui inventa, en 1675, l'échappement à ancre et, la même armée, William Clement adapta ce nouveau principe pour la première fois à une horloge à colonne. Plus tard, cet échappement fut adapté aux horloges fabriquées en grand nombre en Frise, aux Pays-Bas, entre 1800 et 1900. Edward Barlon fut l'inventeur de la sonnerie à répétition, dont il avait exécuté le prototype en 1676. L'échappement à cylindre fut aussi inventé par un horloger anglais : Thomas Tompson, surnommé the father of English watchmaking (le père de l'horlogerie anglaise)...
«
Ci-dessus : Réve il du X IV ' siècle, dont le c adran tournant indiqu e vin gt
quatr e heur es.
A l'heur e prév ue, une ch evill e plac ée dans le trou correspon
dant du ca d ran éb ranl e la cloche et la fait so nn er par l'i nte rm éd ia ir e d'un
cylindre (e n dessous).
Milan, collectio n part iculiè re .
Sylvestre II, aurait été le premier à utiliser un poids
moteur pour actionner
les horloges.
En outre, il construi
sit un globe céleste reproduisant
le mouvement des astres
et fut même l'inventeur
d'un orgue à vapeur.
n n'est pas étonnant que ce soient principalement des reli
gieux qui s'occupèrent de la fabrication des horloges,
si
l'on se rend compte à quel point une division fiable du
temps était capitale dans la vie monastique.
Les prescrip
tions de saint Benoît de Nursie renferment notamment
des directives très strictes quant aux périodes de prière et
aux heures que
les moines devaient respecter non seule
ment
le jour, mais aussi la nuit.
(Ces prescriptions, ras
semblées en une œuvre intitulée
Règle, rédigée vers 540, se
répandirent à l'époque carolingienne, après avoir été
reprises par saint Benoît d'Aniane (vers
750-821) et, actuellement,
elles restent
toujours les principes fonda
mentaux régissant la
vie des bénédictins.) C'est pourquoi
les horloges mécaniques fabriquées dans les monastères
étaient pourvues
d'un système de réveil.
Ces réveils fonc
tionnaient selon
le principe de l'échappement à verge et à
foliot : deux palettes
fixées sur une verge et s'engrenant,
tour à tour, dans
un échappement qui se met à tourner
sous l'impulsion
d'un rouage mû par un poids.
L'engrè
nement des palettes de la verge
(le "tic-tac" de l'horloge)
permet de freiner ce mouvement rotatif et de
le diviser en
moments égaux.
Une traverse est fixée sur la verge et
pourvue à
ses extrémités dentées de petits poids, appelés
régules, que l'on approche
ou que l'on écarte du centre du
foliot pour faire avancer ou retarder la pendule.
Le méca
nisme de
réveil est conçu de telle façon qu'un engrenage
Ci-dessous : Horlo ge de conso le got hique, fabriquée par l'un des membres de la célè bre famille d'h o rloger s Liechti , originaire de Winterthur, en Suiss e.
Les
faces laté rales de l'ho rloge étant ouvertes, la poussiè re pouvait pénétrer dans
l es ro ua ges, ce qui n 'améliorait évidemm e nt pas la précision.
Londres, Science Museum..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Cl. Bernard écrit : « Dans sa marche à travers les siècles, la médecine constamment forcée d'agir, a tenté d'innombrables essais dans le domaine de l'empirisme et en a tiré d'utiles enseignements. Si elle a été sillonnée et bouleversée par des systèmes de toute espèce que leur fragilité a fait successivement disparaître, elle n'en a pas moins exécuté des recherches, acquis des notions et entassé des matériaux précieux, qui auront plus tard leur place et leur signification dans la médec
- Pourquoi et comment la littérature a représenté à travers les siècles la cruauté et l'atrocité de l'homme ?
- L'image du roi a travers différents siècles
- Antoine Adam : «Les oeuvres vivantes sont celles qui, à travers les siècles, continuent d'éclairer, d'enchanter, d'émouvoir»
- Jean Giraudoux a écrit ; « Mes camarades avec moi ont quitté leurs bancs d'élèves, les uns vers le droit, les autres vers les lettres, tous persuadés qu'ils connaissaient dans ses plus hermétiques ressorts la littérature française. Ils n'en connaissaient rien. Moi non plus. Les morceaux choisis ne sont qu'une des formes du complot qui travaille depuis des siècles à dissimuler à chaque Français la réalité de cet héritage dont il est, quel qu'il soit, le légataire universel. » Explique