Indonésie.
Publié le 15/04/2013
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du monde.
En 1995, Sumatra comptait 40,8 millions d’habitants et Célèbes environ 13,7 millions.
Le taux de croissance annuelle de la population est actuellement de 1,18 p.
100.
La mortalité infantile (31 p.
1 000) reste encore élevée.
En 2008, le taux de natalité étaitde 19,20 p.
1 000, le taux de mortalité de 6,20 p.
1 000, et l’indice de fécondité à 2,34 enfants par femme.
L’espérance de vie, estimée à 70,5 années, est la plus basse despays insulaires d’Asie du Sud-Est.
La population indonésienne est jeune, la part des moins de 15 ans s’élevant à 28,4 p.
100 et celle des personnes âgées de 65 ans et plusà 5,8 p.
100 seulement.
3.2 Découpage administratif et villes principales
L’Indonésie est divisée en 27 provinces, 2 régions spéciales — Aceh et Yogyakarta — et 1 district spécial pour la capitale, Jakarta.
Les 27 provinces sont : Bali, Banten,Bengkulu, Gorontalo, Jambi, Java-Centre, Java-Est, Java-Ouest, Irian Jaya, Kalimantan-Centre, Kalimantan-Est, Kalimantan-Sud, Kalimantan-Ouest, Kepulauan BangkaBelitung, Lampung, Moluques, Moluques du Nord, Nusatenggara-Est, Nusatenggara-Ouest, Riau, Sulawesi-Centre, Sulawesi-Nord, Sulawesi-Sud, Sulawesi-Sud-Est,Sumatra-Nord, Sumatra-Sud et Sumatra-Ouest.
Chacune des 27 provinces est administrée par un gouverneur, ainsi que par des organismes administratifs et législatifs locaux.
Les provinces sont divisées en districts (357en 2004), qui sont à leur tour divisés en sous-districts et en communes.
L’Indonésie a procédé en 2001 à une importante décentralisation, entraînant un transfert dupouvoir politique et fiscal du gouvernement central aux districts.
Les villes les plus importantes d’Indonésie sont situées à Java.
Jakarta, avec une population de 9 341 400 habitants en 1997, est la capitale et le principal centre commercialet industriel du pays.
Les autres grandes villes de Java sont Surabaya (2 743 400 habitants), Bandung (2 429 000 habitants) et Semarang (1 366 500 habitants).
Lapremière ville de Sumatra est Medan (1 942 000 habitants).
Palembang vient ensuite, avec 1 394 300 habitants.
Ujung Pandang, à Célèbes, Yogyakarta, à Java, etBanjarmasin, à Kalimantan, accueillent moins d’un million d’habitants.
3.3 Institutions et vie politique
L’Indonésie est une république constitutionnelle.
Elle a proclamé en 1945 son indépendance vis-à-vis des Pays-Bas, qui ont reconnu la République fédéraleindonésienne (RIS) en 1949.
L’année suivante, le système fédéral était aboli et le pays devenait une république unitaire.
Trois Constitutions provisoires ont défini la formedu gouvernement d’Indonésie.
La première a été proclamée en 1945, la deuxième publiée en février 1950 et la troisième votée par la Chambre des représentants enaoût 1950.
En 1959, la Constitution de 1945 a été rétablie par décret présidentiel.
Compte tenu de la taille du pays, de sa configuration insulaire et morcelée, et de sa diversité ethnique, la création puis le maintien de l’unité nationale ont toujoursconstitué une priorité pour les dirigeants indonésiens.
À cette fin, la Constitution établit les cinq idéaux qui doivent fonder la philosophie du système politique indonésien(philosophie du Pancasila ou Cinq Piliers), à savoir la croyance en Dieu, l’humanisme, le nationalisme, la souveraineté du peuple et la justice sociale.
La Constitution indonésienne a fait l’objet d’importants amendements en 2002, dans le cadre des réformes démocratiques entreprises à la suite de la chute du dictateurSuharto, resté à la tête du pays de 1967 à 1998.
Ces réformes instituent notamment l’élection au suffrage universel direct du chef de l’État et le bicaméralisme auParlement.
3.3. 1 Pouvoir exécutif
Le chef de l’exécutif est le président, élu au suffrage universel direct pour un mandat de cinq ans.
Le président de la République est à la fois le chef de l’État et le chef dugouvernement.
Il a un pouvoir étendu et peut gouverner par décret en cas d’urgence.
C’est lui qui nomme et dirige les ministres.
Avant la révision constitutionnelle de 2002, le président était élu par l’Assemblée consultative du peuple, le Madjelis Permusyawaratam Rakyat (MPR), qui comprenait, outredes membres élus, des représentants des forces armées.
La réforme constitutionnelle de 2002 a modifié la structure du MPR en instituant le suffrage universel pourl’élection de la totalité de ses membres.
3.3. 2 Pouvoir législatif
Le pouvoir législatif est exercé par un Parlement bicaméral, le Madjelis Permusyawaratam Rakyat (MPR), constitué de la Chambre des représentants (Dewan PerwakilanRakyat, DPR), et d’une assemblée régionale, la Chambre des représentants régionaux (Dewan Perwakilan Daerah, DPD).
Le DPR est formé de 550 membres élus pour cinqans au suffrage universel.
Il approuve les lois et peut soumettre des projets de loi au président pour ratification.
Le DPD est composé de 128 membres élus au suffrageuniversel pour un mandat de cinq ans.
3.3. 3 Partis politiques
L’Indonésie compte trois grands partis politiques (les seuls autorisés à participer aux scrutins électoraux avant 1998).
Le plus important est le Golkar (abréviation deGolongan Karya, fédération de « groupes fonctionnels »), l’ancien parti unique créé en 1964.
Les autres sont le parti Persatuan Pembangunan, (PPP, « Parti de l’unité pour ledéveloppement »), datant de 1973, qui est une coalition musulmane, et le Parti démocratique indonésien de lutte (PDI-P, 1973), représentant des groupes nationalistes etchrétiens, dont est issue la présidente Megawati Sukarnoputri, qui a présidé le pays de 2001 à 2004.
La NU, Nahdatul Ulama (« Renaissance des ulémas »), si elle n’est pas à proprement parler un parti politique, est l’organisation confessionnelle musulmane la pluspuissante, avec 30 millions de membres.
Le Parti communiste indonésien (PKI), autrefois très influent, a été interdit en 1966 et n’a subsisté que clandestinement sous lerègne de Suharto.
La légalisation du multipartisme, en juin 1998, tout de suite après la chute de Suharto, a favorisé l’apparition de nombreux nouveaux partis, en particulier le Partidémocrate (PD), dont le leader Susilo Bambang Yudhoyono a remporté l’élection présidentielle de 2004.
3.3. 4 Défense nationale
Les forces armées d’Indonésie ont été unifiées en 1967 et placées sous l’administration du ministère de la Défense et de la Sécurité, lui-même contrôlé par le président sousle règne de Suharto.
Depuis lors, l’institution militaire a exercé un contrôle décisif sur l’Indonésie.
L’armée de terre, la marine et l’armée de l’air totalisent 302 000 hommesen 2004.
3.4 Langues et religions
La liberté de religion est garantie par la Constitution.
L’islam est pratiqué par plus de 85 p.
100 de la population.
Parmi les autres groupes religieux, on compte plus de17 millions de chrétiens, surtout des protestants, et plus de 1,5 million de bouddhistes, dont la plupart sont d’origine chinoise.
L’hindouisme, supplanté par l’islam, estdemeuré très présent à Bali..
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