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Journal de Franck Anne

Publié le 12/04/2013

Extrait du document

Le 4 août 1944, la police fit une descente dans le quartier d'Amsterdam où se cachaient Anne Frank et les siens. L' immeuble fut pillé par la Gestapo et ses habitants arrêtés. Parmi les débris, Miep et Elli trouvèrent le journal d'Anne. En mars 1945, Anne Frank mourut au camp de Bergen-Belsen, deux mois avant la libération de la Hollande. De son entourage, seul son père revint vivant.

« -------- EXTRAITS L'Histoire captée par le petit bout de la lorgnette Chère Kitty, Aujourd'hui, je n'ai que des nouvelles déprimantes à t'annoncer.

Beaucoup de nos amis sont petit à petit embarqués par la Gestapo, qui 1 3.

J un 1 '1 S 4-?i ne les ménage pas , « Lorsque je suis grave et calme, je donne l'impression à tout le monde de jouer une autre comédie ...

» loin de là ; ils sont transportés dans des fourgons à bétail à Westerbork, au grand camp pour les juifs, dans la Drente.

Westerbork doit être un cauche­ mar ; des centaines et des centaines sont obligés de se laver dans une seule pièce, et les w.-c.

manquent.

(.

.

.)Les mœurs , on n'en parle pas -beaucoup de femmes et de jeunes filles sont enceintes.

Impo ssible de fuir; la plupart sont marqués par leur crâne rasé, et d'autres encore par leur type juif.

Vendredi 9 octobre 1942 Quelques notes d'espoir La journée d'hier a été pour moi très importante.

J'avais décidé d'en avoir le cœur net.

Au moment de nous mettre à table, j'ai pu lui chuchoter: « Tu fais de la sténo, ce soir, Peter? » « Non », répondit-il.

«J'ai à te parler tout à l'heure, ça va ? » D'accord.

Après la vaisselle, pour sauver les apparences, je suis d'abord restée avec ses parents, assis près de la fenêtre.

Peu après, je suis allée rejoindre Peter dans sa chambre ; il était resté debout, à gauche de la fenêtre ouverte; je me suis mise à droite et nous avons parlé.

L'obscurité relative du dehors se prête mieux à la conversation que n'importe quelle lumière, facilitant les choses pour moi, et aussi pour Peter, si je ne me trompe.

Nous nous sommes dit tant et tant de choses que je ne pourrai jamais les répéter toutes, mais c'était merveilleux.

La plus belle soirée que j'aie passée à l'Annexe.

Dimanche 19 mars 1944 La recherche de son vrai visage Comme je te l'ai déjà dit, je vois et sens les c hoses de façon totalement différente de celle dont je les exprime en parlant, ( ...

).

Anne la Gaie en rit, répond avec insolence( ...

).

Anne la Douce réagit exactement de la façon contraire.( ...

) Celle que l'on n'entend pas sanglote en moi: « Voilà , voilà où tu en es : mauvaises opinions, visages moqueurs ou consternés, antipathies( ...

) Ah! j'aimerais bien l'écouter, mais ça ne sert à rien.

Lorsque je suis grave et calme , je donne l'impression à tout le monde de jouer une autre comédie, et vite j'ai recours à une petite blague pour m 'en sortir ; je ne parle même pas de ma propre famille qui ( ...

) me tâte le front pour voir si j'ai la fièvre, me demande si je ne suis pas constipée et finit par critiquer ma mau­ vaise humeur.

Je ne peux plus le supporter : quand on s'occupe trop de moi, je deviens d'abord hargneuse, puis triste(.

..

).

Mardi 1er 11- août 1944 Traduit du hollandais par T.

Caren et S.

Lombard, Calmann­ Lévy, 1950 l Le 4 août 1944, la Gestapo emmène Anne Frank et sa famille _ ___..., 1 8 4 4- NOTES DE L'ÉDITEUR Une œuvre d'authenticité « Un journal donc, tel est ce livre, et j'entends bien qu'à ce seul mot toutes les défiances les plus légitimes s'éveillent.

Une enfant de treize ans écrivant son journal.

( . ..

) Les notes quotidiennes d'Anne Frank sont si justes de ton, si vraies que l'idée ne vient même pas à l'esprit qu'elle ait pu les écrire dans une intention de "grande personne " ait pu les retoucher.

D'un bout à l'autre l'impression qu'on éprouve est celle d'une authenticité indiscutable.

Si le mot ne comportait je ne sais quoi de poussiéreux et de décoloré on dirait volontiers qu'il s'agit là d'un document.

» Daniel-Rops , Journal d'Anne Frank, préface, Calmann-Lévy, 1950.

singulièrement réduite et cependant essentielle qu'y tient le sentiment religieux.

( ...

)Dans l 'extrême péril où cette enfant se trouve, c'est bien rarement qu'elle se tourne vers le Dieu de ses pères et ce n'est jamais pour lui demander une immédiate protection.

Au cours du journal , on la voit lire la Bible, mais, très certainement, sans enthousiasme extrême et avec pas mal de lenteur.

( . ..

) De toute évidence, Anne Frank n'était pas ce qu'on entend par une âme religieuse .

» Ibidem.

" littéra ture ", et encore moins qu' au.cune 1 D .R .

2.

3.

4 d ess ins d'Ann a So mmer.

Tagesa 11::.eiger Maga::.i 11.

n° 46.

1992 Une position ambiguë envers Dieu « Un des aspects les plus intéressants de ce témoignage tient à la place à la fois FRA K 02. »

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