LUCE Maximilien : Les Batteurs de pieux
Publié le 21/09/2012
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Né à Paris, 1858
Mort à Paris, 1941
Militant et ami d'écrivains et de journalistes anarchistes, comme Jules Christophe et Georges Darien, Maximilien Luce collabora à toutes leurs revues, dessinant...
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LUCE
Maximilien
Les Batteurs de pieux
Né à Paris, 1858
Mort à Paris, 1941
Militant et ami d'écrivains et de journalistes
anarchistes, comme Jules Christophe et
Georges Darien, Maximilien Luce collabora à
toutes leurs revues, dessinant pour "le Père
Peinard"; ou "la Voix du Peuple", les ouvriers,
les chantiers, l'univers
urbain et industriel.
Une
grande partie de son œuvre picturale est aussi
consacrée à des scènes dépeignant le monde
des lamineurs, des terrassiers, comme Les
Batteurs de pieux.
Félix Fénéon, commentant le
Salon des Indépendants de 1887, note à son
propos : "Maximilien Luce, un nouveau venu,
un brutal, un loyal au talent fruste et muscu
leux." Sa sympathie pour les prolétaires est par
ticulièrement sensible dans les toiles inspirées
par le pays minier, découvert grâce à son ami
Émile Verhaeren, et dans la série des Gares
peintes pendant la débàcle de 1914 et montrant
la
foule hagarde des réfugiés et des soldats.
Cette toile-ci, avec ses petites touches juxta
posées et ses ombres colorées, est typique du
divisionnisme auquel Luce avait adhéré dès
1885, mais en lui apportant une plus grande
liberté dans le mouvement des touches et le
coloris plus soutenu.
1902-1903 Huile sur toile, 153 x 195 cm Paris, Musée d'Orsay.
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