Mossad

« quart des pilotes égyptiens.

Il émplole peu d'étr•ngers : des deux agents d'envergure capturés dans les pays arabes, l'un, en Égypte, était un Israélien né en Alle­ magne, et l'autre, pendu à Damas en 1964, un Israélien né en Cyrénaïque (Eii Cohen).

4 Après la guerre des Six Jours, le Mossad est appa­ remment désarmé devant les groupes de Palestiniens qui, un peu partout dans le monde, s'attaquent à des objectifs israéliens ou considérés comme tels : il n'est tout d'abord pas autorisé à utiliser des moyens efficaces de contre­ terrorisme dans des pays tiers.

Il se heurte à l'incompré­ hension des services spéciaux occidentaux qui refusent de croire à l'interpénétration internationale de certains mouvements terroristes.

Le Mossad n'arrive à prévenir en 1972 ni le massacre de Lod, ni celui de Munich.

Ce dernier soulève cependant un tel tollé en Israël que le Mossad reçoit l'autorisation de pourchasser les extré­ mistes palestiniens là où ils se trouvent.

5 La guerre de l'ombre entre alors dans une période d'Intense activité dont il est parfois difficile de cacher les victimes.

Le diplomate Tsadok Ophir, tué à Bruxelles en septembre 1972, appartenait au Mossad, de même qu'un autre Israélien, tué à Madrid.

La mort de plusieurs représentants palestiniens à Paris, Rome, Nicosie et à Beyrouth, est l'œuvre du Mossad.

Ce dernier, successive­ ment dirigé par Méir Amit, Tsvi Zamfr et, depuis 1975, par le général ltshak Hofi, a atteint ses objectifs immédiats : les attentats contre les avions et les centres israéliens à l'étranger se sont raréfiés.

L'activité du Mossad con­ siste d'ailleu.rs moins dans l'action directe que dans la recherche, la compilation et l'évaluation des renseigne­ ments obtenus dans les pays arabes.. »