Mutinerie de l'armée française (1 mai - 1 juin 1917): Des régiments de l'armée refusent de monter en ligne

« Le fruit de la lassitude de la guerre et de la rébellion contre les injustices 7 déc.

1916 26 déc .

1916 4 mai 1917 15 mai 1917 28 mai 1917 7 juin 1917 8 juin 1917 11 juin 1917 .......... .......... ..........

~ 14 juillet 1917 Le général Nivelle remplace Joffre Premier troubles dans l'Aisne Le général Pétain Mutinerie Rébellion Rébellion à la gare d'Esternay Pétain seul Fin des mesures d'exception remplace Nivelle de Cœuvres à la gare de Chateau-Thierry maitre des conseils de guerre D'UNE AMPlEUR SANS PR~C~DENT Lorsque le général Philippe Pétain prend la tête des armées françaises le 15 mai 1917, 135 000 hommes ont été mis hors de combat au cours de la désastreuse offensive du chemin des Dames déclenchée le 16 avril par celui qui est à cette date le généralissime en titre, Robert Nivelle.

Après trois années d'une guerre dont on croyait qu'elle serait courte, l't~~llsHitllt et l'absence de perspectives dominent.

Les motivations qui provoquent en 19171a flambée des mutineries militaires sont diverses : l ' épuisement physique et nerveux des combattants se double d'une crise morale qu'aggrave la manière de vivre des « embusqués » de l'arrière .

Les actes de rébellion, qui touchent la moitié des divisions françaises, sont suffisamment inquiétants pour que le ministre de la Guerre, Paul Painlevé, déclare au moment le plus grave de la crise : « Il n'y a que deux divisions entre Paris et Soissons sur lesquelles nous puissions vraiment compter.

» Si l'anmée française est affectée par les mutineries , celles-ci n'épargnent ni les alliés de la France ni l'ennemi.

• Lorsque le ghhw/ ,.,.ln est élevé au com- ~~~~~~~; mandement suprême le 15 mai 1917, il trouve l'armée en pleine crise morale .

Celle-. »