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L'oeuvre de Cicéron

Publié le 21/05/2012

Extrait du document

TRAITÉS DE RHÉTORIQUE

 

DE L'INVENTION (86)

DE L'ORATEUR (55)

BRUTUS (46)

L'ORATEUR (46)

DES PARTIES DU DISCOURS (45)

DU MEILLEUR GENRE D'ORATEURS (44)

TOPIQUES (44).

 

TRAITÉS PHILOSOPHIQUES ET POLITIQUES

 

DE LA RÉPUBLIQUE (51)

DES LOIS (50)

PARADOXES (46)

ACADÉMIQUES (45)

 DES FINS DES BIENS ET DES MAUX (45)

TUSCULANES (45)

DE LA NATURE DES DIEUX (45)

DU DESTIN (44)

DE LA DIVINATION (44)

CATON L'ANCIEN OU DE LA VIEILLESSE (44)

LELIUS OU DE L'AMITIÉ (44)

DES DEVOIRS (44).

 

DISCOURS

 

POUR QUINTIUS (81)

POUR ROSCIUS D'AMERIE (80)

POUR ROSCIUS LE COMÉDIEN (76)

CONTRE VERRES (70)

POUR FONTEIUS (69)

POUR CÆCINA

SUR LA LOI MANILIA (66)

POUR CLUENTIUS (66)

POUR CORNELIUS BALBUS (65)

POUR MURENA (63)

CATILINAIRES (63)

SUR LA LOI AGRAIRE (63)

POUR RABIRIUS, ACCUSÉ DE HAUTE TRAHISON

POUR L. FLACCUS POUR SULLA

POUR LE POÈTE ARCHIAS (62)

POUR SA MAISON (57)

POUR SESTIUS (56)

POUR CAELIUS (56)

SUR LES PROVINCES CONSULAIRES (56)

CONTRE PISON (55)

CONTRE VATINIUS (54)

POUR PLANCIUS (54)

POUR RABIRIUS (54)

POUR MILON (52)

POUR MARCELLUS (46)

POUR LIGARIUS (46)

POUR LE ROI DEJOTARUS (45)

PHILIPPIQUES (44‑43).

 

CORRESPONDANCE

 

774 LETTRES (de 68 à juin 43) réparties en :

SEIZE LIVRES DE LETTRES A ATTICUS, publiées par Atticus lui‑même vers 33 av. J.‑C.

SEIZE LIVRES DE LETTRES “ AD FAMILIARES ”, publiées probablement par Tiron, secrétaire de Cicéron

TROIS LIVRES DE LETTRES A QUINTUS

DEUX LIVRES DE LETTRES A BRUTUS.

 

POÈME

 

TRADUCTION DES PHÉNOMÈNES D'ARATOS.

 

FRAGMENTS

 

PONTIUS GLAUCUS

MARIUS, poème épique

DE CONSULATU SUO

DE TEMPORIBUS SUIS POEMA AD CÆSAREM, ETC.

 

OEUVRES PERDUES

 

CONSOLATIO (45)

HORTENSIUS (45)

CATON

ANTICATON

CHOROGRAPHIA

ADMIRANDA

SEPT LIVRES DE LETTRES A BRUTUS

QUATRE LIVRES DE LETTRES A HIRTIUS, ETC.

« Tel était cependant le prestige de la tradition, que les Romains paraissaient incapables de concevoir qu'un régime qui avait duré quatre siècles et sous lequel leurs ancêtres avaient fait de Rome la cité la plus puissante de l'Italie et du monde fût en réalité périmé et disloqué.

Avant de mourir, en 78 av.

J.-C., Sylla avait relevé et restauré l'ancien système des charges et des emplois publics.

Moins de dix ans après sa mort, deux de ses propres lieutenants avaient déjà contribué à défaire ce qu'il avait payé si cher à édifier.

Affaiblie par les guerres civiles et sociales, l'Italie avait à ce même moment à faire face à un péril différent, mais non moins formi­ dable.

Des centaines de milliers d'esclaves, sur qui reposait pour une très large part la vie écono­ mique du pays, avaient en effet trouvé un chef résolu dans la personne de Spartacus.

Prenant les armes, ils allaient tenter de reconquérir la liberté et se venger de leurs maîtres autoritaires et souvent inhumains (73-71 av.

J.-C.).

LE jeune Cicéron ne pouvait discerner, comme il nous est possible de le faire aujourd'hui, que ces désastres s'ajoutant les uns aux autres étaient les symptômes d'un mal aux profondes racines et que le système politique qu'il connaissait et respectait était voué à la destruction.

La durée indéfinie de ce régime lui paraissait, au contraire, comme une donnée à peu près indiscutable et il n'hésita pas à miser toutes ses jeunes ambitions sur la pérennité de la République romaine.

Il était un vrai Romain en ce sens qu'il appliquait toute son énergie à la réalisation de fins pratiques; mais il se distinguait de la grande majorité de ses concitoyens par l'intérêt qu'il prenait à la pensée spéculative, bien qu'il ne fît pas un secret du fait que son estime pour la philosophie était due surtout à l'aide qu'il y trouvait pour devenir un meilleur orateur et un écrivain plus clair et plus persuasif.

Surtout, avons-nous dit, mais pas exclusivement.

Son attache­ ment à la vie de l'esprit, à la civilisation et à la culture était fort réel et aurait presque pu devenir, pour lui, une fin en soi.

S'il n'en fut pas ainsi, c'est que Cicéron se trouvait trop profondément engagé dans l'action pratique.

Il se donnait pour tâche de défendre des accusés devant les juges et les jurys romains, de travailler au succès de sa propre carrière d'homme politique et d'homme d'État, de s'efforcer, enfin, de sauver de la destruction l'édifice entier de l'État romain.

Si, dans l'accomplissement de ces deux premières tâches, son insigne habileté et son inégalable talent lui valurent de remarquables succès, ils furent impuissants à changer le cours des choses pour le reste.

Il n'avait guère plus de vingt ans lorsqu'il composa sur l'art oratoire une thèse d'étudiant (De Inventione).

Il devait reprendre par la suite des idées de ce travail de jeunesse en y apportant toute la maturité d'esprit et la riche expérience accumulée au cours de sa brillante carrière.

C'est à soixante et un ans qu'il écrivit son Brutus, de claris oratoribus et son Orator.

Ses triomphes d'orateur et d'avocat lui avaient valu une réputation hors ligne : il était désormais tenu pour l'un des plus éminents fils de Rome.

Servi par une voix magnifique, il savait jouer à merveille des ressources variées de son talent de styliste : de sa parole imagée, des pathétiques appels lancés à la sensibilité de l'auditoire, d'une contagieuse belle humeur et, par-dessus tout, de la torrentielle aisance d'une éloquence sonore et rythmée.

Ces brillantes qualités purent seules permettre à Cicéron d'échapper à l'obscurité à laquelle paraissait le condamner sans appel la modestie de ses origines.

Pas à pas, Cicéron parvint à gravir l'échelle hiérarchique, commençant, en 75 av.

J.-C., comme questeur, c'est-à-dire comme fonc­ tionnaire subalterne du Trésor, en Sicile.

Revenu à Rome, il pouvait dès lors siéger au Sénat.

Sans jamais se laisser distraire, il poursuivit son chemin avec adresse et énergie.

Il fut successi­ vement élu édile en 6g, préteur en 66 et, enfin, obtint en 63 la charge convoitée de consul.

Cet office, qui, en tous temps, imposait de lourdes et complexes responsabilités, était lié en cette année 63 aux plus graves périls.

Des politiciens adroits et sans scrupules, à la tête desquels se trouvait Jules César, cherchaient à mettre la pesante machine électorale romaine au service de leurs intérêts et de leurs ambitions.

La première et délicate obligation qui échut à Cicéron fut de persuader les électeurs de repousser un projet de confiscation des terres, calculé de telle sorte par César que les avantages seuls leur en fussent visibles.

Plus scélérates et dangereuses encore étaient les intrigues que multipliait auprès de ces classes de la société un aristocrate décavé, qui avait naguère servi d'agent à César.

Grâce à son habileté et à son inlassable énergie, Cicéron réussit à démasquer et à briser la perfide conjuration de Catilina qui n'eût pas manqué, sans lui, de plonger Rome dans l'anarchie.. »

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