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Pagnol (Marcel)

Publié le 30/12/2011

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Le nom de Marcel Pagnol appelle ceux de Marius, de Fanny, de Raimu. L'auteur, les personnages qu'il a créés, les acteurs qui les ont fait vivre sur la scène et à l'écran forment un tout indissociable. C'est que rarement la réalité vivante a été transposée et rendue avec plus de vérité et de naturel. Dans "Marius" dans "Fanny" il ne s'agit que du menu peuple de Marseille. Mais Pagnol l'a tiré de la vulgarité où l'abaissait l'opérette dite marseillaise pour lui rendre la force tragi-comlque des peuples méditerranéens depuis Aristophane et Plaute.

« Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)\HDLN0000100084 Pagnol Marcel Ecrivain et cinéaste français * 28.2.1895, Aubagne + 18.4.1974, Paris D'abord professeur d'anglais, il commence à écrire pour le théâtre en 1926 ("Les Marchands de gloire", "Jazz").

En 1928, "Topaze" (interprété par Louis Jouvet), puis, en 1929, "Marius" (joué par Raimu) lui apportent un succès considérable.

Fasciné par le cinéma parlant, dans lequel il voit un moyen de toucher un large public, il porte "Marius" à l'écran en 1931.

Cette oeuvre constitue le premier volet d'une trilogie dont les suivants sont écrits directement pour le cinéma : "Fanny", réalisé en 1932 par Marc Allégret, et "César", tourné en 1936 par lui-même.

Les personnages de ces films, s'exprimant avec l'accent du Midi, deviennent extrêmement populaires.

Pagnol emprunte à Jean Giono l'argument de certains de ses scénarios ("Jofroi", 1934 ; "Angèle", 1934 ; "Regain", 1937 ; "La Femme du boulanger", 1938) avant d'écrire lui-même, dans une même veine, des scénarios entièrement originaux ("La Fille du puisatier", 1940).

Après la guerre, il filme "Manon des Sources" (1952), dont il tire en 1964 un roman du même nom qui, avec "Jean de Florette" (1963), forme un ensemble romanesque, "L'Eau des collines".

Parallèlement, il publie des souvenirs d'enfance qui sont rapidement considérés comme des classiques du genre : "La Gloire de mon père" (1957), "Le Château de ma mère" (1958), "Le Temps des secrets" (1960), "Le Temps des amours" (édition posthume, 1977).

Comme Giono, Pagnol fait entrer l'univers provençal dans la littérature française, mais avec un tout autre regard, car, restant proche d'un théâtre comique classique et construisant ses scènes autour de répliques fortes, il produit une oeuvre plus mélodramatique que celle de Giono, et surtout moins chargée de la violence du mythe.

Alors que son écriture autobiographique se caractérise par sa limpidité, son écriture cinématographique, faussement traditionnelle, annonce parfois le néoréalisme. 1. »

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