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La parapsychologie

Publié le 02/02/2012

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En 1882 est fondée en Angleterre la « Society for Psychical

Research « (S.P.R.) dont le but sera l'étude systématique

et scientifique des phénomènes paranormaux et qui, pendant

des dizaines d'années, contribuera d'une façon très importante

au développement de la parapsychologie en tant que

branche de la psychologie expérimentale (empirique). En

acceptant d'être président d'honneur de cette association,

bon nombre de savants connus ont témoigné du grand

intérêt qu'ils lui portaient. Parmi ceux-ci, nous trouvons

Charles Richet, Henri Bergson, William James, Hans

Driesch et bien d'autres. Ce sont surtout F.W.H. Myers, H.

Sidgwick et O. Lodge qui, durant la première décennie de la

recherche parapsychologique en Angleterre, ont exécuté un

travail de pionniers extrêmement important. Le nom de W.

Crookes doit être également cité. Ses recherches concernant

les performances paranormales de l'Ecossais D.D. Home,

vers 1870, ont contribué en grande partie à la fondation de

la S.P.R.

« abusé par le comportement de ses malades hystériques de la Salpêtrière agissant sous hypnose, que son œuvre scientifique doive être sous-estimée par ses successeurs ; et ce n'est d'ailleurs pas le cas.

Et les phénomènes de l'hypnose, sujets de ses études, constituent préCisément l'exemple type de la discipline qui est passée en quelques siècles de la catégorie des > à celle des techniques officielles.

Si Mesmer, avant la Révolution française, s'était trompé en expliquant l'hypnose par ce qu'il appelait >, si ses talents de meneur de jeu par trop comédien ne pouvaient qu'inspirer la méfiance des savants de son époque, le phé­ nomène existait en soi, au point qu'en 1958 la très officielle « American Medical Association >> approuva, dans un rap­ port, l'usage médical de l'hypnose et que la Sécurité sociale anglaise rembourse les frais correspondants.

Les malenten­ dus entre certains hommes de science et les tenants de la parapsychologie s'expliquent fréquemment par une incom­ préhension portant sur les méthodes, les sceptiques justifiant leur position par l'absence de preuve expérimentale classi­ que : que l'on reproduise à volonté tel processus parapsycho­ logique et ils admettraient son existence.

Or, la plupart des manifestations en cause ou résultent de rapports subtils enhe l'observateur et l'observé, le premier réagissant sur le second, ou ne se répètent que suivant des fréquences· irrégulières, voire capricieuses.

Faut-il pour autant les nier ou les négliger ? Jean Fourastié, dans un récent ouvrage, Les Conditions de l'esprit .

scientifique (Gallimard, coll.

> ), nous montre que l'homme moderne et même le savant contem­ porain débordent très largement dans leur comportement normal les critères de la méthode expérimentale tradition­ nelle, et il ose écrire : « Aucun d'entre nous ne doit plus hésiter à publier ses observations, même si elles ne peuvent être contrôlées par d'autres.

>> Un physicien théorique de renom, Costa de Beauregard, s'appuyant sur les lois de la mécanique quantique et de la cybernétique, affirme :. »

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