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Percy Bysshe SHELLEY : Poèmes

Publié le 25/09/2012

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Shelley a pratiqué avec aisance et dilection les formes les plus savantes : la strophe Spensérienne, la " terza rima " du Dante, le sonnet ou l'ode antique ; il a manié la versification libre du romantisme, jouant de toutes les subtilités du rythme, et mariant ingénieusement les rimes. Ses premiers écrits ont été critiqués pour leur intempérant intellectualisme et leurs intentions agressivement didactiques. Mais, après 1818, la fusion s'est définitivement effectuée entre une...

« Percy Bysshe Shell ey.

Pho(O Harlingue·Vio llet.

La ca rri ère de She l­ ley, tragique ment in­ terrompue par sa noyade en M éditerra­ née à vingt-n euf ans au co urs d'un nau­ frage , se déro ul e e ntr e 1 8 13 e t 1822.

Des poèmes isolés paru­ rent de son vivant, pmfois sans signa­ ture, mais la chr ono­ logie de ses œuvres , dont certain es sont a /'état d'é bau ch e, reste difficile à é tablir .

Le livre «Je jure de consacrer ma vie à la beauté » L e premier des poème s, La Reine Mab (1813), «furieusement anticlérical », fut distribué par l'auteur à ses amis.

Dan s A/astor ou l'esprit de solitud e,« l'enfant de la grâce et du génie >> meurt noyé - curieu se prémonition -sans avo ir connu la communion spirituelle avec une âme sœur.

Dans L'Hymn e à la Beauté int ell ectue ll e, justement fameux, le poète se remémore son enfance hantée et fait vœu de servir « l'Esprit de Beauté >>.

La Révo lte de l'Islam, pamph let politique où se mêlent le récit des amours de Laon et de Cythna et les proclamation s révolu­ tionnaire s n 'eut aucun écho.

Assombri par le suicide de sa première femme et la mort de ses enfants, Shelley traduit sa mélancolie dan s le s Strophes écrites près de Naples.

Prométhée délivré , drame lyr ique, renoue avec l'espoir.

Shelley tenait Adonais, médit ation sur la mort de Keat s, pour une œuvre d 'art hautement élaborée.

L'ultime tentative du poète Le Triomphe de la vie re ste ra inachevée.

Un poète précoceme nt doué, tôt dis p aru F ils d'un noble membre du Parlement , Shelley se ra, sa vie durant , l' objet de l'ho stilité de son père .

Son expulsion d'Oxford à dix-neuf ans pour so n pamphlet La Nécess ité de l'ath éism e, sa vie privée mouvementée , ses attaque s contre la religion et le s in stitution s en firent la cible de la société conse r­ vatrice anglaise.

Le procès qui entraîna la perte du droit de garde des enfants de son premier mariage lui fait choisir l'Italie pour s'exiler.

Son œuvre poétique abondante , inégale , parfois obscure , comporte des méditations sur l'amour , des chants lyriques, des hymne s à la nature , des drames philosophique s.

En abandonnant le vers distique jusqu 'alors en vogue, il renouvelle la poésie anglaise.

Ses compositions reflètent tantôt ses conflits intérieurs -que son tempérament exalté rend plus aigus- , tant ôt ses idées sur la pla ce de l'homme dans la société.

Per sonnalité d'une culture et d'une sensibilité exceptionnelles , Shelley , dont la fin tragiqu e contribua à entretenir la légende , fut aux yeux de son compatriote Thomas de Quincey « un ange victime de la folie humaine >>.. »

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