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Prévisions nucléaires

Publié le 16/02/2012

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Depuis 1970 les programmes électronucléaires mondiaux suivent une courbe irrégulière, tendant finalement à une sérieuse réduction des prévisions initiales de puissance installée. Mais si l’on considère isolément les pays occidentaux, les variations ne sont pas parallèles. Divers facteurs jouent dans un sens ou l'autre, sans qu’on puisse toujours discerner leur importance relative : renchérissement des hydrocarbures, crainte d’une disette d’énergie, récession économique freinant la demande énergétique, difficultés de financement des constructions, sous-estimation au départ des difficultés techniques, hostilité....

« en 1977, pour remonter a 40000 MW avec les decisions gouvernementales de juillet 1978.

A rechelle mondiale, les previsions varient, pour 1985, entre 278 000 et 368 000 MW, et pour l'an 2000, entre 1 million et 1 million 890 000 MW. L'estimation la plus faible realises en 1975 pour ran 2000 depassait 2 millions de MW. 4 Lie a Is crise mondiale, le ralentissement des pro- grammes n'est pas specifique du nucleaire :it touche aussi les centrales classiques.

Moine reduits, les pro- grammes electronucleaires representent, pour la plupart des pays, la plus grande part des augmentations de cape- cite electrique prevues.

La zone de l'OCDE pourra pro- duire en 1985 environ 1 milliard 250 millions de kWh, soit ('equivalent de 4 h 500 millions de tonnes de petrole. 5 La panne de courant qui paralyse Ia France dans Ia matinee du 19 decernbre 1978 a mis en evidence les aleas d'une situation dans laquelle la puissance appelee aux heures de pointe petit depasser inopinement les possibi- lites de production et de transport d'energie electrique. Partisans et adversaires du nucleaire ont voulu tirer argu- ment de ('incident :les premiers rappelant qu'il ne se serait pas produit si le programme nucleaire n'avait pris plusieurs annees de retard, les seconds faisant valoir que l'electronucleaire ayant absorbe les investissements, EDF avait abandonne Ia construction, plus rapide, de centrales classiques.

Si les centrales a fuel posent des problemes d'independance energetlque, it n'en est pas de memo pour les centrales hydrauliques, qui en outre sont complemen- taires, car elles peuvent suppleer en quelques minutes a la dCfaillance d'une centrale nucleaire ou thermique. Cette problematique pesera sur les programmes de la France et des pays occidentaux a situation comparable.

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