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Le prince Louis de Condé

Publié le 27/02/2008

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«Doux le péril pour Christ et la Patrie» Cette devise que, dans les batailles, brandit le cornette du prince de Condé donne la clef de sa personnalité: d'une part, le réformé; d'autre part, le patriote, au sens protestant du terme. Réformé, il l'est depuis sa première conversion au cours de l'été 1558, quelques mois après les manifestations du Préaux-Clercs; plus tard, ses ennemis le désignent comme «le grand ennemy de la messe». Avec Eléonore de Roye, princesse de haute vertu, il fonde un foyer qui devient un sanctuaire et un asile, une lumière vers laquelle tendent les intrépides, les menacés, les rebelles. On oublie les incartades de sa vie privée, ses liaisons avec Isabelle de Limeuil ou la maréchale de Saint-André. Quand Eléonore meurt, en juillet 1564, il épouse Mlle de Longueville qui lui survivra longtemps.

« VALOIS Charles IX LE ROI ET LES HOMMES 13 mars 1569 Le lâche assassinat du prince Louis de Condé Le 13 mars 1569, au cours de la bataille de Jarnac, Louis le' de Bourbon, prince de Condé, l'un des principaux chefs du parti protestant, est contraint de se rendre.

Blessé, le valeureux combattant va s'en remettre à l'adversaire mais sera traîtreusement assassiné par Joseph François de Montesquiou, capitaine des gardes du duc d'Anjou, le futur Henri Ill.

L e 13 mars 1569 au petit matin , l'armée royale ca­ tholique, commandée par le maréchal Gaspard de Saulx­ Tavannes est passée à l'action .

Surpris par l 'attaque de l'ad­ versaire, l'amiral Gaspard de Coligny a fait rappeler en hâte Louis, ..

de Bourbon, prince de Condé, parti avec son avant­ garde en direction de Cognac.

Parcourant les quelques kilo ­ mètres qui le séparent de jar­ nac à bride abattue, le prince rejoint le gros des forces pro ­ testantes alors qu 'elles sont déjà sérieusement mises en difficulté par les royaux.

Blessé et désarçonné Pour le prince de Condé, la bataille débute dans de fort mauvaises conditions .

Alors qu 'il enfile son casque et s'ap­ prête à monter en selle, la ruade d'un cheval lui brise une jam be .

Qu'importe ! Domptant sa douleur, il enfourc he sa monture et crie à ses gens : « Voici noblesse française , voici le moment désiré ; sou­ venez-vous en que l état Louis de Bourbon entre au combat pour Christ et la Patrie ! » Puis, sa bannière flottant bien haut , il se lance au galop , chargeant avec furie à la tête de trois cents cavaliers .

Après une première attaque victorieuse face aux huit cents lanciers du duc d'An jou , le futur Henri Ill, la cavalerie pro ­ testante est prise à revers .

Au plus fort de la mêlée, Condé est désarçonn é par son cheval ,. »

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