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La Procréation (SVT)

Publié le 28/04/2012

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Introduction au thème

La reproduction sexuée assure la formation d’individus uniques, différents des parents, et met en jeu 2 mécanismes cellulaires fondamentaux : la méiose et la fécondation. Dans l’histoire de la vie, la reproduction sexuée apparaît chez les eucaryotes unicellulaires, il y a plus d’un milliard d’années. Au sein des Vertébrés, l’apparition de la viviparité chez les Mammifères placentaires constitue une étape importante. Chez les Hominidés, la sexualité est partiellement dissociée de la reproduction.

Chez l’homme, la connaissance des mécanismes régulateurs du fonctionnement des appareils reproducteurs permet une certaine maîtrise de la procréation, qui n’est pas sans poser des problèmes éthiques.

 Remarque : seule la procréation chez les Mammifères placentaires (dont l’Homme) est au programme.

« Il comporte : - des gonades indifférenciées (qui seront les premières structures à se différencier, en ovaires ou en testicules), de structure identique (constituées de cellules germinales - à l’origine des futurs ovules ou spermatozoïdes - et de cellules somatiques), - des voies génitales « doubles » (qui, après la différenciation des gonades, régresseront pour les unes et se différencieront pour les autres) : 2 paires de canaux, les canaux de Wolff (à l’origine des futures voies génitales masculines) et les canaux de Muller (à l’origine des futures voies génitales féminines), débouchant dans une même cavité. Comment se mettent en place les structures génitales mâles et femelles chez un individu au sexe génétiquement déterminé ? II. La différenciation des gonades : du sexe génétique au sexe gonadique Ex3 L’observation de caryotypes normaux et anormaux, l’étude de cas cliniques (femme XY ou homme XX) et des expériences de transgenèse chez l’animal ont permis de mettre en évidence et de comprendre le déterminisme génétique du devenir de la gonade indifférenciée. Le chromosome Y, et plus précisément le gène Sry porté par le bras court du chromosome Y, détermine la différenciation des gonades en testicules.

Ce gène Sry (Sex-determining region of Y chromosome) est un gène du développement, appelé aussi gène maître ou encore gène architecte, qui est activé lors du développement précoce dans les cellules des gonades.

Il code pour une protéine nommée TDF (Testis Determining Factor ou facteur de détermination testiculaire) capable d’activer, en cascade, de nombreux autres gènes.

Cette activation aboutit à la différenciation des gonades indifférenciées en testicules dès la 7e semaine de développement chez l’homme. En l’absence de gène Sry et de protéine TDF (donc en général en l’absence de chromosome Y), les gonades se différencient en ovaires à partir de la 8e semaine. III.

La différenciation des voies génitales Ex4 L’étude du phénotype « free-martin » et des expériences de castration/greffe/injections ont permis de mettre en évidence et de comprendre le rôle des hormones testiculaires dans la différenciation des voies génitales mâles, autrement dit dans la masculinisation de l’appareil reproducteur :. »

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