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Le Quattrocento

Publié le 03/07/2012

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Mantegna et Signorelli vécurent pendant la deuxième moitié du quinzième siècle et au début du seizième. Pour étudier les peintres que nous avons nornmé « conservateurs«, il faut retourner au début du Quattrocento. Fra Angelico (1387-1455) est souvent considéré comme un artiste émouvant, mais retardataire. Les peintures sur bois de ce moine dominicain de Florence, surtout celles du début de sa carrière, confirment ce jugement. Dans son Couronnement de la Vierge (cf. planche couleur), les bleus et les rouges chatoyants de la détrempe se détachent sur un fond d'or.

« recréer un style latin rhétorique­ ment pur, bien différent du larin altéré du Moyen Age.

Ainsi, les Cicéroniens poussaient le purisme si loin qu'ils n' accep­ taient pas les mots qui ne figuraient pas dans les écrits de Cicéron, même s'ils étaient employés par d'autres écrivains latins comme Horace, Virgile et Quintilien.

L'Académie ro­ maine, elle, ressuscita les mœurs et les conceptions présumées de la Rome antique -malheureu­ sement celles de l'Empire et non celles de la République.

Ce méthodique retour en arrière exerça, une influence profonde sur les arts, particu- 30.

La cathédrale de Florence ( r 2p6- r462).

Longll4ur totale IJI m., hauteur du dôme rr o m.

lièrement sur l'architecture et la sculpture.

De même, les néo-platoniciens essayèrent de concilier les philosophies clas­ sique et chrétienne.

Ce climat ne pQuvait qu'entraîner tm re­ nouveau du goût pour le paga­ nisme, mais qui n'affecta pas -ou presque pas -la religion.

La tendance des humanistes (tel est le nom donné aux érudits et savants de ce temps), était d'éviter tout conflit en cette dernière matière ou de soutenir le christianisme là où il sem-. »

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