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Robert Clive, baron de Plassey

Publié le 17/03/2012

Extrait du document

Le conflit entre les deux pays dura, parce que la France et l'Angleterre soutenaient chacun un prétendant différent au trône du Carnatic, province où se trouvait Madras. Clive reprit du service, cette fois afin de se battre pour le prétendant anglais Mohammed Ali. Il reçut le commandement de huit cents hommes. Des troupes soutenues par la France assiégèrent la capitale, Arcot. Clive dut conduire une expédition afin de dégager la ville. Il conquit sans peine Arcot et soutint pendant deux mois un assaut de forces ennemies. En fin de compte, il chassa l'ennemi, vingt fois plus fort. Cet exploit affirma la célébrité de Clive. Après encore deux années de guerre, Mohammed Ali devint "nabab" ou souverain britannico-indien du Carnatic. La puissance française aux Indes était battue en brèche, et, à partir de ce moment, les Anglais y furent prédominants.

« Nadir Chah entra en triomphateur à Delhi et accepta les 'trésors accumulés des Grands­ Moghols, parmi lesquels le célèbre trône des paons.

Une révolte de la population de Delhi fut réprimée dans le sang par Nadir.

Les ri­ chesses rapportées de la campagne indienne firent de la Perse un Etat momentanément ri­ che.

Mais Nadir Chah n'eut pas l'idée de sti­ muler le commerce et l'industrie avec les tré­ sors acquis.

Il obtint encore un certain nom­ bre de victoires et commença à ·construire une flotte en 1743.

Avec l'aide de charpen­ tiers et de marins d'Angleterre, du Portugal et de l'Inde, il eut rapidement une flotte dans la mer Caspienne et dans le golfe Persique.

En vieillissant, Nadir devenait plus cruel et despotique.

Lors d'une de ses campagnes, il fut attiré dans un traquenard par deux Af­ ghans et blessé.

Convaincu que son fils avait trempé dans cette tentative de meurtre, il le fit aveugler.

La résistance à sa suprématie fut régulièrement réprimée par des moyens bru­ taux.

Lors d'une expédition punitive, Nadir fut surpris dans son sommeil par quelques membres de sa tribu.

Il réussit à en tuer deux, mais un troisième le blessa mortellement.

Despotique et impitoyable, il s'efforça de donner à la Perse un régime de dictature mili­ taire et de l'unifier par la réconciliation des shi 'îtes et des sunnites.. »

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