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Rocard, Michel - biographie.

Publié le 22/05/2013

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Rocard, Michel - biographie. 1 PRÉSENTATION Rocard, Michel (1930- ), homme politique français, Premier ministre de 1988 à 1991, sous la présidence de François Mitterrand. 2 HAUT FONCTIONNAIRE ET MILITANT DU PSU Né à Courbevoie, Michel Rocard est le fils d'Yves Rocard (1903-1992), physicien de grand renom, qui fut notamment directeur du laboratoire de physique de l'École normale supérieure. Diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris, ancien élève de l'École nationale d'administration, Michel Rocard intègre le corps de l'inspection générale des finances en 1958. Parallèlement à une brillante carrière administrative, à la Direction de la prévision du ministère des Finances, puis au secrétariat général de la Commission des comptes et budgets économiques de la nation, Michel Rocard milite activement : adhérent de la Section française de l'Internationale ouvrière (SFIO) dès 1949, il est secrétaire national de l'Association des étudiants socialistes à partir de 1955. Hostile à la politique algérienne de la SFIO, Michel Rocard quitte en 1958 ce parti, qu'il juge engagé sur la voie du déclin, pour fonder avec quelques autres militants le Parti socialiste autonome (PSA), auquel adhère Pierre Mendès France, son maître en politique. En 1960, le PSA fusionne avec plusieurs clubs et mouvements, tels que l'Union de la gauche socialiste, pour donner naissance au Parti socialiste unifié (PSU), dont Michel Rocard sera le secrétaire national de 1967 à 1973. Participant activement, dans les années 1960, au vaste mouvement de réflexion sur la rénovation de la gauche non communiste, il est l'un des animateurs des Rencontres socialistes de Grenoble (1966). En 1967, c'est en s'opposant à un ralliement à la Fédération de la gauche démocrate et socialiste (FGDS) de François Mitterrand qu'il devient le principal dirigeant du PSU. 3 L'ENTRÉE AU PARTI SOCIALISTE Après s'être impliqué dans le mouvement de Mai 68, comme l'ensemble des militants du...

« rencontre » entre « sociaux-démocrates et démocrates-chrétiens ».

Neuf jours avant le premier tour de l’élection présidentielle de 2007, fidèle à cette démarche, MichelRocard appelle « à une alliance sincère et constructive » entre Ségolène Royal et François Bayrou afin de « battre la coalition Nicolas Sarkozy et Jean-Marie Le Pen »,constatant de nombreux points de vue communs aux socialistes et aux centristes (l’Europe, la politique sociale, les institutions de la République…).

Se confrontant à desréactions hostiles au sein du PS et à l’opposition de Ségolène Royal, sa prise de position est en revanche approuvée par Bernard Kouchner et par François Bayrou.

Aulendemain du premier tour, qui voit arriver en tête Nicolas Sarkozy (31,18 p.

100 des suffrages) et Ségolène Royal (25,87 p.

100) suivis de François Bayrou (18,57 p.

100)— son score très élevé le place en position d’arbitre du second tour —, la candidate du PS propose à celui de l’UDF de débattre avec elle, proposition qu’il accepte.

Si MichelRocard continue de regretter qu’une telle alliance n’ait pas eu lieu avant le premier tour, il n’en apparaît pas moins que la démarche de Ségolène Royal va finalement dansson sens.

En outre, si François Bayrou n’appelle pas ses électeurs à voter pour Ségolène Royal, il déclare qu’il ne votera pas pour Nicolas Sarkozy, qui est élu au mois demai 2007 à la présidence de la République.

Très impliqué au Parlement européen contre la brevetabilité des logiciels, Michel Rocard est chargé par Ségolène Royal pendantla campagne d’un rapport-programme sur les enjeux du numérique, intitulé République 2.0 (bêta) – Vers une société de la connaissance ouverte. Auteur notamment de l’Inflation au cœur (1975), Parler vrai (1979), le Cœur à l’ouvrage (1987), Un pays comme le nôtre (1989), Michel Rocard a publié, en 1996, les Moyens d’en sortir, un essai consacré au problème du chômage, dans lequel il présente la réduction du temps de travail comme une solution majeure et, en 2005, Si la gauche savait, un livre d’entretiens avec le journaliste Marc-Georges Benhamou dans lequel il analyse la socialisme français sans complaisance aucune et qu’il décrit comme faisant « mauvaise exception » dans le paysage politique européen. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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