Saika (Al-)

« partie de la lutte pour la création d'un " état socialiste unifié regroupant tous les peuples de langue arabe de la mer d'Oman ill I'AtlanUque ...

Ses militants insistent sur le cOté " prolétarien ,.

de leur mouvement, contrai­ rement à AI-Fatah, à laquelle ils reprochent de se borner à la simple récupération de la " patrie usurpée ...

AI-Saika préconise la libération de l'homme de la terre, que seule rendra possible l'instauration d'un socialisme d'État.

Salah Jedld et l'aile civile du Baas ont cherché à se servir d'AI-Saika dans leur lutte contre Halez Al­ Assad et l'aile militaire du parti.

4 Selon certains observateurs, la création d'AI-Saika répond à une volonté de Damas de s'assurer le contrOle d'une partie de la résistance palestinienne.

Orga­ nisation très centralisée, elle se compose de combat­ tants traités et payés comme de véritables soldats.

Ceux­ ci perçoivent un salaire mensuel de 30 ill 50 dollars, ils émargent à la caisse du Baas et reçoivent leur équipe­ ment de l'armée syrienne elle-même.

Au contraire, selon d'autres analyses, AI-Saika apparaîtrait plutôt comme une manœuvre des Palestiniens s'efforçant par ce biais d'exploiter les autorités syriennes en feignant de combattre sous ses drapeaux.

Il est vraisemblable que cet objectif politique est l'enjeu d'une luHe de ten· dances à l'intérieur même du groupe.

5 La police secrète syrienne exerce une étroite surveil­ lance sur les Palestiniens qui, bien que jouissant théorl· quement des droits civiques, n'ont toujours pas le droit en 1975 d'obtenir un passeport.

Leur situation n'est donc pas du tout comparable à celle qu'ils ont pu imposer au Liban, où dix-sept camps de réfugiés font figure d'état dans l'état, avec une très solide organisation militaire et politique.. »