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La Sclérose en plaques

Publié le 17/02/2012

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Cent ans après avoir été nommée par Charcot, la sclérose en plaques reste une maladie dont la cause est obscure, le développement individuel Imprévisible et à laquelle la médecine n'a pas trouvé de remède. Cette maladie est pourtant l'une des plus communes du système nerveux. Elle semble bien située géographiquement, frappant surtout les pays de l'Amérique du Nord et du nord de l'Europe. Un effort de recherche important est accompli par de nombreuses associations dans les régions du monde les plus touchées....

« 4 Ces observations suggèrent une comparaison avec la poliomyélite : les pays sous-dévetoppés seraient mieux immunisés que les pays riches, et les résidents blancs moins exposés que leurs compatriotes métropolitains.

La raison en est désormais bien connue : l'infection par le virus chez Tentant (alors que la paralysie ne se déclare qu'occasionnellement) confère l'immunité.

L'in­ fection à l'âge adulte se traduit, elle, par la paralysie.

Les progrès de l'hygiène dans les pays riches ont eu comme fâcheuse conséquence de supprimer l'immuni­ sation du jeune âge.

5 Les tissus cérébraux de certains malades atteints de sclérose en plaques présentent, au microscope électro­ nique, des images virales.

Cependant aucun germe trans¬ missible n'a pu être isolé.

On n'y doit pas voir un argu­ ment sérieux contre l'intervention d'un virus, ces germes pouvant persister dans la cellule à l'état de simple acide nucléique. De plus la recrudescence de la maladie dans certaines îles nordiques particulièrement coupées du monde a pu être mise en corrélation avec leur occu­ pation par des Écossais.

Or l'Écosse est une région où sont enregistrés le plus grand nombre de cas.

Cette corré­ lation sous-entend donc la transmission.

6 L'agent viral ne semble pas suffisant cependant.

On estime depuis 1975 que les malades sont atteints de déficiences immunitaires graves.

Cette faiblesse per­ mettrait le développement de virus aussi banals que ceux de la rougeole ou des oreillons.

Une fois le système nerveux central atteint, les germes sont pratique­ ment invulnérables et peuvent commencer leur œuvre de destruction.. »

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