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LE SERMENT DES HORACES de DAVID

Publié le 01/08/2012

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Le Serment des Horaces apparaît à juste titre comme le manifeste du néo-classicisme en peinture et rompt radicalement avec l'art léger et séduisant de Boucher. Le thème est tiré d'un épisode célèbre de l'histoire romaine et exalte le sacrifice individuel ainsi que le patriotisme....

« LE SERMENT DES HORACES 1784 Peintre français Biographie (2:; Jacques Louis David naît en 1748 à Paris au sein d 'une famille de commerçants aisés.

En 1766, Je jeune homme entre sur .

recommandation de Boucher , auquel il est apparenté, dans J'atelier de Vîen, ' peintre d'histoire d'inspiration classique et maître du «style pompéien».

En 1770, il échoue pour la première fois au prix de Rome qu'il n'obtiendra qu'en 1774 avec Antiochus ;'et Stratonice.

ll part à Rome l'année suivante, où il s'intéresse d'abord à la peinture bolo­ naise et aux caravagesques.

Mais 1a visite des chantiers de fouilles d'Herculanum et de Pompéi bouleverse sa vision au point qu'il affirme avoir subi alors une « opération de la cataracte».

.En 1780, David rentre à Paris : avec lui, une impressionnante série de dessins d'après l'antique qui lui servira de _répertoire icono­ graphique jusqu'à sa mort.

A Paris, il est reçu à l'Académie grâce à Bélisaire où s'affirment déjà les prémices du néo-classicisme.

n retourne ensuite à Rome, où il réalise Le Ser­ ment des Horaces.

Le thème républicain de ce chef-d'œuvre servira à David lors des événe­ ments de 1789.

Ami de Robespierre, David prend parti pour la cause révolutionnaire ; il sera élu député de Paris à la Convention.

La Mort de Marat (musée de Bruxelles), reste une des œuvres les plus fortes de cette période.

Emprisonné à la chute de Robes­ pierre, David bénéficie de l'amnistie de 1795 etretrouve la faveur du public avec Les .Sabi­ nes (1799 , musée du Louvre, Paris).

Bientôt il s'enthousiasme pour le jeune Napoléon Bonaparte dont il peint /de nombreux portraits.

En 1804 il est nommé Premier peintre de l 'Empereur et réalise le Couronne­ ment de l'Empereur et de l'Impératrice en 1806-1807 (musée du Louvre , Paris).

Après la chute de Napoléon, David est exilé à Bruxelles où il meurt en 1825.

XVIIf.nxt siècles Huile ur toile 330 x 425 cm Analyse ....., Le Serment des Horaces apparaît à juste titre comme le manifeste du néo-classicisme en pein­ ture et rompt radicalement avec l'art léger et séduisant de Boucher.

Le thème est tiré d'un épi­ sode célèbre de l'histoire romaine et exalte le sacrifice individuel ainsi que le patriotisme.

La scène est située dans une architecture à l'antique particulièrement dépouillée et sobre qui souligne la composition de l'œuvre.

Les figures sont en effet organisées en trois groupes , scandés par les colonnes et les arcades : le père au centre exhorte ses fils à la victoire et leur tend les armes ; à gau­ che les trois guerriers jurent de vaincre ou de mourir ; à droite les femmes éplorées se désespè­ rent ; la main paternelle vient coiffer la pyramide.

L'antiquité devient ici un modèle idéal, tant moral qu 'es thétique.

Les figures évoquent des statues et des bas -reliefs romains , les détails des armes, des sandales et des drapés sont étudiés avec un souci d'exactitude archéologique.

Cette vision d'une antiquité héroïque s'exprime dans un style pictural tout à fait nouveau : des lignes droi­ tes, des couleurs limitées, une lumière égale .

Enfin, l'artiste a choisi ici de représenter Je moment où l'intensité dramatique est à son comble et fixe ses personnages dans une immobi­ lité définitive.

L'œuvre C Le tableau , une commande de Louis XVI, fut exposé en 1784 au palais Mancini qui était alors le siège de l'Académie de France à Rome.

Il fut ensuite présenté au Salon de 1875 où on lui fit un accueil triomphàl, puis au Salon de 1791 .

Sept ans plus tard, il fut transf éré au musée de l'École fran­ çaise à Versailles alors en cours d'organisation.

En 1803, la grande toile est accrochée au musée du Luxembourg jusqu 'à la mort de David et elle entre en 1826 au musée du Louvre.

Du même peintre : PICT O 596 à 604 Photo Giraudon, Paris e Nardini Editore, 1992.

VPC l.arousse-l.affont pour l' édition française.

1992 .

RH0-25 /. »

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