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Turquie.

Publié le 15/04/2013

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turquie
Turquie. 1 PRÉSENTATION Turquie, en turc Türkiye, pays du Proche-Orient situé dans le sud-est du continent européen et dans le sud-ouest du continent asiatique. Sa capitale est Ankara, tandis que sa plus grande ville est Istanbul. La Turquie est bordée au nord-ouest par la Bulgarie et la Grèce, au nord par la mer Noire, au nord-est par la Géorgie et l'Arménie, à l'est par l'Iran, au sud par l'Irak, la Syrie et la mer Méditerranée, et à l'ouest par la mer Égée. 2 LE PAYS ET SES RESSOURCES 2.1 Relief Le territoire de la Turquie couvre une superficie de 779 452 km². Il est composé de cinq régions géographiques : la région de Marmara, la région égéenne et méditerranéenne, la côte de la mer Noire, l'Anatolie centrale et l'Anatolie orientale. La région de Marmara est formée de plaines et de collines. Elle s'élève à l'est, marquant la transition avec la grande chaîne de montagnes, le Kuzey Anadolu Da?lar? (ou chaîne Pontique), qui ourle le littoral de la mer Noire. Les littoraux égéen et méditerranéen sont constitués de plaines étroites dominées par le Taurus, la deuxième chaîne de montagnes du pays. La plus vaste région géographique de Turquie est l'Anatolie centrale. Elle est faite de plateaux, de bassins et de massifs en partie volcaniques. L'Anatolie orientale est la partie la plus montagneuse, c'est là que se trouve le Grand Ararat (A?r ? Da??) qui culmine à 5 165 m (voir monts Ararat), le lieu où se serait échouée, d'après la Bible, l'arche de Noé. 2.2 Hydrographie Peu praticables pour la navigation à cause des rapides, les cours d'eau turcs jouent un rôle important pour l'alimentation des centrales hydroélectriques. Le plus long d'entre eux, le Kizil Irmak (1 150 km), se jette dans la mer Noire. Le Büyükmenderes est remarquable par ses courbes innombrables qui ont donné naissance au mot méandre. Le Tigre et l'Euphrate prennent leur source dans l'est de la Turquie et se jettent dans le golfe Arabo-Persique. 2.3 Climat Les côtes méditerranéenne et égéenne de la Turquie ont un climat typique du milieu méditerranéen. Toutes les cultures caractéristiques de ce milieu s'y retrouvent : olives, agrumes et vigne. L'Anatolie centrale jouit d'un climat continental avec des étés chauds et des hivers plus froids, la steppe plus adaptée domine. L'Anatolie orientale connaît une continentalité plus importante encore. 2.4 Flore et faune La végétation est formée de pâturages, de forêts et de flore alpine sur les sommets. Le bord de la mer Noire, au climat plus doux, accueille des forêts humides à feuilles caduques. L'Anatolie du Sud-Est enregistre les plus hautes températures estivales de toute la Turquie. On trouve différents mammifères comme le sanglier, le loup dans les montagnes, ainsi que le chameau et le buffle dans les endroits les plus reculés. Le poisson abonde en particulier dans les détroits. 3 POPULATION ET SOCIÉTÉ 3.1 Démographie La population de la Turquie était de 71 892 807 habitants en 2008, dont 67,3 p. 100 en zone urbaine. La densité moyenne de population en 2008 était de 93,3 habitants au km2, Istanbul et les régions côtières étant les régions les plus densément peuplées. Le taux de natalité s'élevait la même année à 16,1 p. 1 000, tandis que le taux de mortalité atteignait 6 p. 1 000. L'espérance de vie était de 73 années. Le territoire turc a accueilli des groupes ethniques et culturels très variés (voir Asie Mineure). Les ancêtres nomades des Turcs d'aujourd'hui sont venus d'Asie centrale au XIe siècle apr. J.-C. Ils ont conquis les empires arabe et byzantin et dirigé le pays. Ils ont influencé de manière déterminante la langue, la culture et la religion turques. En 1990, 10 p. 100 de la population appartenait à des groupes ethniques différents : les Grecs, les Kurdes, les Arabes, les Arméniens et les Juifs. 3.2 Découpage administratif et villes principales La Turquie est divisée en 80 provinces (il), elles-mêmes divisées en arrondissements puis en communes. En 2007, Istanbul comptait 11 174 257 habitants et Ankara, la capitale, 3 428 000 habitants. Izmir comptait 2 409 000 habitants. 3.3 Langue et religion La langue officielle de la Turquie est le turc. Entre 10 et 15 p. 100 de la population parle une langue maternelle différente, généralement le kurde ou l'arabe. L'islam est la religion de 98,3 p. 100 de la population (essentiellement sunnites). 3.4 Éducation À la naissance de la République, plus de 90 p. 100 de la population était analphabète. Mustafa Kemal Pacha, qui avait pour objectif de moderniser son pays, mit alors en place un système d'enseignement moderne inspiré de modèles européens. Ses successeurs le généralisèrent et, en 2000, 85,2 p. 100 des adultes étaient alphabétisés. 3.5 Culture La Turquie a vu ses traditions artistiques islamiques de l'Empire ottoman se transformer peu à peu en une tradition artistique plus laïque, davantage tournée vers l'Occident (voir art de l'islam). Toutefois, les peintres turcs d'aujourd'hui luttent pour s'affranchir de l'influence occidentale. La sculpture n'a pas connu le même développement que la peinture et les monuments publics sont généralement des représentations héroïques d'Atatürk et des événements de la guerre d'indépendance. Les premiers textes de poésie turque survivent dans la poésie épique des Kirghizes ; leur épopée, le Manas, a été transmise oralement à travers les âges. Les premiers textes de poésie mystique écrits par Yunus Emre et d'autres poètes du XIVe siècle inspirèrent une poésie lettrée à la cour appelée « littérature du divan «. De nombreux critiques considèrent Kemal Tahir comme le plus grand auteur turc moderne. On trouve à Istanbul, Edirne, Brousse (voir Bursa) et dans d'autres villes, des églises chrétiennes transformées en mosquées ainsi que des mosquées construites par le célèbre architecte turc Mimar Sinan. Le palais du Sultan (Topkapý Sarayý) est aujourd'hui un musée abritant les trésors impériaux et les reliques du prophète Mahomet. D'autre part, le musée des Civilisations anatoliennes d'Ankara possède des collections impressionnantes d'art hittite et phrygien. La Turquie possède plus de 330 quotidiens qui ont pour la plupart un tirage limité. Le Cumhuriyet, le Sabah, le Hürriyet, le Milliyet et le Türkiye figurent parmi les plus grands quotidiens du pays (tous publiés à Istanbul). L'État dirige quatre réseaux de radios nationales et cinq chaînes de télévision, mais il existe également des chaînes privées. 3.6 Institutions et vie politique La République turque a été proclamée le 29 octobre 1923 par Mustafa Kemal. À l'exception d'une brève période durant laquelle une junte militaire s'est emparée du pouvoir en 1960-1961, la Turquie est restée une démocratie parlementaire jusqu'en 1980. À cette date, l'armée a repris le contrôle du pays ; une nouvelle Constitution a alors été ratifiée par référendum en 1982 et un gouvernement civil rétabli à la fin de 1983. L'armée conserve cependant un rôle informel fondamental dans la vie politique de la Turquie en tant que garante du système laïque instauré par Mustafa Kemal. 3.6.1 Pouvoir exécutif La Constitution de 1982 instaure un régime parlementaire. Le président de la République est le chef de l'État, le garant de la Constitution, le représentant de la République et de l'unité de la nation, et le commandant en chef des armées. Élu pour sept ans par le Parlement, il jouit de prérogatives importantes ; il peut notamment opposer son veto à des projets de loi, et nomme des juges. Le président de la République désigne le Premier ministre qui dirige le gouvernement. Pour pouvoir être nommé à cette fonction, le Premier ministre doit également être député. 3.6.2 Pouvoir législatif Le pouvoir législatif est détenu par la Grande Assemblée nationale, un parlement unicaméral qui comprend 550 membres désignés au suffrage universel pour cinq ans. Pour envoyer des représentants à la Grande Assemblée nationale, les partis politiques doivent obtenir au moins 10 p. 100 des suffrages exprimés au niveau national. 3.6.3 Partis politiques Le multipartisme n'existe véritablement en Turquie que depuis 1946. Face à l'émiettement du paysage politique, un seuil de 10 p. 100 des suffrages pour pouvoir être représenté à l'assemblée a été instauré par la suite. Le Parti républicain du peuple (CHP), fondé par Mustafa Kemal, reste l'un des deux principaux partis d'une gauche très divisée, avec le Parti de la gauche démocratique (DSP, social-démocrate). La droite traditionnelle, représentée notamment par le Parti de la Mère patrie (ANAP, droite libérale) et le Parti de la juste voie (DYP, conservateur) de Tansu Ciller, connaît au tournant des années 2000 un important déclin au profit de l'extrême droite (opposée notamment à l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne), représentée par le Parti d'action nationaliste (MHP), et surtout du Parti de la justice et du développement (AKP) de Recep Tayyip Erdogan, issu de la mouvance islamiste. La Constitution interdisant les formations ouvertement religieuses ou particularistes, des partis islamistes ou défendant les revendications de la minorité kurde sont régulièrement interdits. À l'issue des élections de juillet 2007, l'AKP détient la majorité absolue des sièges de la Grande Assemblée nationale (341 sièges), contre 112 au CHP, 71 au MHP, et 26 à des candidats indépendants (pro-kurdes pour la plupart). 3.6.4 Défense nationale En 2004, l'armée turque comptait environ 515 000 hommes. La Turquie est membre de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN). Elle appartient également à l'Organisation des Nations unies (ONU) et est membre associé de l'Union européenne. 4 ÉCONOMIE Le produit intérieur brut (PIB) de la Turquie était, en 2004, de 402,7 milliards de dollars, soit 5 400 dollars par habitant. Environ 27 p. 100 du produit intérieur brut (PIB) provenait de l'industrie, 10 p. 100 de l'agriculture et 64 p. 100 des services. Plus précisément, l'économie repose sur le tourisme, l'industrie automobile et le secteur du textile. L'amélioration des conditions économiques, constatée sous la présidence de Turgut Özal (1989-1993), a permis une certaine prospérité ; cependant, la situation économique déjà préoccupante, a été aggravée par les dépenses liées à la guerre menée contre la guérilla kurde dans le sud-est du pays. Le taux de croissance est ainsi passé de 7 p. 100 en 1993 à 1,5 p. 100 pour la période 1995-2000, tandis que la dette extérieure du pays demeurait l'une des plus élevées au monde (98 milliards de dollars en 2001). En 2001, la Turquie a été frappée de plein fouet par la plus grave crise économique et financière de son histoire provoquée par la défaillance de son système bancaire qui a mis le pays en état de quasi cessation de paiements. Grâce au soutien du FMI, qui a prêté à la Turquie 18,6 milliards de dollars, le pays a retrouvé la voie d'une forte croissance. Le gouvernement de Recep Tayyip Erdogan a mis en oeuvre une politique économique très rigoureuse qui lui a permis de ramener son taux d'inflation à 7,7 p. 100 en 2005, son plus bas niveau depuis trente ans, une nouvelle livre turque ayant été introduite en ja...
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« 3.5 Culture La Turquie a vu ses traditions artistiques islamiques de l’Empire ottoman se transformer peu à peu en une tradition artistique plus laïque, davantage tournée vers l’Occident(voir art de l’islam).

Toutefois, les peintres turcs d’aujourd’hui luttent pour s’affranchir de l’influence occidentale.

La sculpture n’a pas connu le même développement que la peinture et les monuments publics sont généralement des représentations héroïques d’Atatürk et des événements de la guerre d’indépendance.

Les premiers textes depoésie turque survivent dans la poésie épique des Kirghizes ; leur épopée, le Manas, a été transmise oralement à travers les âges.

Les premiers textes de poésie mystique écrits par Yunus Emre et d’autres poètes du XIVe siècle inspirèrent une poésie lettrée à la cour appelée « littérature du divan ».

De nombreux critiques considèrent Kemal Tahir comme le plus grand auteur turc moderne. On trouve à Istanbul, Edirne, Brousse ( voir Bursa) et dans d’autres villes, des églises chrétiennes transformées en mosquées ainsi que des mosquées construites par le célèbre architecte turc Mimar Sinan.

Le palais du Sultan (Topkapý Sarayý) est aujourd’hui un musée abritant les trésors impériaux et les reliques du prophète Mahomet.D’autre part, le musée des Civilisations anatoliennes d’Ankara possède des collections impressionnantes d’art hittite et phrygien. La Turquie possède plus de 330 quotidiens qui ont pour la plupart un tirage limité.

Le Cumhuriyet, le Sabah, le Hürriyet, le Milliyet et le Türkiye figurent parmi les plus grands quotidiens du pays (tous publiés à Istanbul).

L’État dirige quatre réseaux de radios nationales et cinq chaînes de télévision, mais il existe également des chaînesprivées. 3.6 Institutions et vie politique La République turque a été proclamée le 29 octobre 1923 par Mustafa Kemal.

À l’exception d’une brève période durant laquelle une junte militaire s’est emparée du pouvoiren 1960-1961, la Turquie est restée une démocratie parlementaire jusqu’en 1980.

À cette date, l’armée a repris le contrôle du pays ; une nouvelle Constitution a alors étératifiée par référendum en 1982 et un gouvernement civil rétabli à la fin de 1983.

L’armée conserve cependant un rôle informel fondamental dans la vie politique de laTurquie en tant que garante du système laïque instauré par Mustafa Kemal. 3.6. 1 Pouvoir exécutif La Constitution de 1982 instaure un régime parlementaire.

Le président de la République est le chef de l’État, le garant de la Constitution, le représentant de la Républiqueet de l’unité de la nation, et le commandant en chef des armées.

Élu pour sept ans par le Parlement, il jouit de prérogatives importantes ; il peut notamment opposer sonveto à des projets de loi, et nomme des juges. Le président de la République désigne le Premier ministre qui dirige le gouvernement.

Pour pouvoir être nommé à cette fonction, le Premier ministre doit également êtredéputé. 3.6. 2 Pouvoir législatif Le pouvoir législatif est détenu par la Grande Assemblée nationale, un parlement unicaméral qui comprend 550 membres désignés au suffrage universel pour cinq ans.

Pourenvoyer des représentants à la Grande Assemblée nationale, les partis politiques doivent obtenir au moins 10 p.

100 des suffrages exprimés au niveau national. 3.6. 3 Partis politiques Le multipartisme n’existe véritablement en Turquie que depuis 1946.

Face à l’émiettement du paysage politique, un seuil de 10 p.

100 des suffrages pour pouvoir êtrereprésenté à l’assemblée a été instauré par la suite.

Le Parti républicain du peuple (CHP), fondé par Mustafa Kemal, reste l’un des deux principaux partis d’une gauche trèsdivisée, avec le Parti de la gauche démocratique (DSP, social-démocrate).

La droite traditionnelle, représentée notamment par le Parti de la Mère patrie (ANAP, droitelibérale) et le Parti de la juste voie (DYP, conservateur) de Tansu Ciller, connaît au tournant des années 2000 un important déclin au profit de l’extrême droite (opposéenotamment à l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne), représentée par le Parti d’action nationaliste (MHP), et surtout du Parti de la justice et du développement(AKP) de Recep Tayyip Erdogan, issu de la mouvance islamiste.

La Constitution interdisant les formations ouvertement religieuses ou particularistes, des partis islamistes oudéfendant les revendications de la minorité kurde sont régulièrement interdits. À l’issue des élections de juillet 2007, l’AKP détient la majorité absolue des sièges de la Grande Assemblée nationale (341 sièges), contre 112 au CHP, 71 au MHP, et 26 àdes candidats indépendants (pro-kurdes pour la plupart). 3.6. 4 Défense nationale En 2004, l’armée turque comptait environ 515 000 hommes.

La Turquie est membre de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN).

Elle appartient également àl’Organisation des Nations unies (ONU) et est membre associé de l’Union européenne. 4 ÉCONOMIE Le produit intérieur brut (PIB) de la Turquie était, en 2004, de 402,7 milliards de dollars, soit 5 400 dollars par habitant.

Environ 27 p.

100 du produit intérieur brut (PIB)provenait de l’industrie, 10 p.

100 de l’agriculture et 64 p.

100 des services.

Plus précisément, l’économie repose sur le tourisme, l’industrie automobile et le secteur dutextile. L’amélioration des conditions économiques, constatée sous la présidence de Turgut Özal (1989-1993), a permis une certaine prospérité ; cependant, la situationéconomique déjà préoccupante, a été aggravée par les dépenses liées à la guerre menée contre la guérilla kurde dans le sud-est du pays.

Le taux de croissance est ainsipassé de 7 p.

100 en 1993 à 1,5 p.

100 pour la période 1995-2000, tandis que la dette extérieure du pays demeurait l’une des plus élevées au monde (98 milliards dedollars en 2001).

En 2001, la Turquie a été frappée de plein fouet par la plus grave crise économique et financière de son histoire provoquée par la défaillance de sonsystème bancaire qui a mis le pays en état de quasi cessation de paiements.

Grâce au soutien du FMI, qui a prêté à la Turquie 18,6 milliards de dollars, le pays a retrouvé lavoie d’une forte croissance.

Le gouvernement de Recep Tayyip Erdogan a mis en œuvre une politique économique très rigoureuse qui lui a permis de ramener son tauxd’inflation à 7,7 p.

100 en 2005, son plus bas niveau depuis trente ans, une nouvelle livre turque ayant été introduite en janvier 2005.

La reprise est réelle avec un taux decroissance du PIB qui s’élève en moyenne à 7,5 p.

100 à partir de 2002, même si le taux de chômage reste élevé : en 2005, le chômage atteignait 10,3 p.

100.

Lesinvestissements étrangers sont en forte progression (9,7 milliards de dollars en 2007 contre 1 milliard en 2000).

Le taux de croissance atteint 9,9 p.

100 en 2004. La population active turque comptait en 2006 environ 27,4 millions de personnes.

En 2005, environ 29,5 p.

100 de cette main-d’œuvre était employée dans l’agriculture,24,7 p.

100 des actifs travaillaient dans l’industrie et 45,8 p.

100 dans le secteur des services.

Le principal syndicat est la Confédération des syndicats turcs. 4.1 Agriculture Depuis 1950, la production agricole de la Turquie a augmenté grâce à la mécanisation, à l’utilisation des engrais et au choix de meilleures variétés de plantes, mais la. »

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