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VÉLASQUEZ : ÉSOPE

Publié le 15/09/2012

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Les deux personnages grecs du philosophe et du fabuliste évoquent d'une certaine manière les vagabonds que Ribera était seul à mettre en scènepour incarnerles philosophes et les savants de l'Antiquité : Archimède, Démocrite ou Diogène. Mais, ce qui chez Ribera est encore d'une minutie presque flamande...

« f VÉLASQUEZ ÉSOPE 1639-1640 Peintre espagnol Analyse ♦'Vélasquez fait le portrait du célèbre fabu liste grec, Ésope, qui vécut aux Vlle-vie siècles avant notre ère. Le vieilécrivain, vêtu d'une tunique marron, tient dans la main droite un livre pesant tandis qu'il cache sa main gauche dans le revers de son vêtement. Ésope observe lespecta teur d'un regard à la fois méditatifet ironique, caractéristique dumoraliste.

Sesvêtements misé rables font allusion à la pauvreté des artistes et des philosophes. Vélasquez donne ainsi à ce splendide portrait un côté un peu burlesque.La matière et les couleurs assez denses font penser à l'époque sévillane ou à la première décennie madrilène. L'artiste, indubitablement, reprendles ocres et les gris qu'ilutilisait précédemment mais avec une touche rapide qui atteint une fluidité plus proche de l'aquarelle que de la peinture à l'huile. Comme dans Ménippe, portrait du philosophe cynique grec du IIIe siècle avant notre ère, la technique est aisée et libre.

Vélasquezréussit à créer un effet de profondeur en amplifiant les jeux d'ombre et de lumière. Les deux personnages grecs du philosophe et du fabuliste évoquent d'une certaine manière les vagabonds que Ribera était seul à mettre en scène pour incarner les philosopheset les savants de l'Antiquité : Archimède (voirci-contre), Démocrite ou Diogène. Mais, ce qui chez Ribera est encore d'une minutie presque flamande et d'un réalisme obsessionnel dans lesdétails est, chez Vélasquez, beaucoup plus libre et synthéti que, et rendu avec une technique biendifférente. %) Jusepe de Ribera, Archimède (1630), musée du Prado, Madrid. Du même peintre : PICTO 400 à 415 e NardiniEditore, 1993. VPC Larousse-Latfont i MUSEE DU PRADO MADRID XVIIe siècle Huile sur toile 179 x 94 c L'œuvre ULe tableau fut exécuté, vers 1639-1640, pour la décoration de la Torre de la Paradaoù il se trouvait jusqu'en 1703. Il fit partie, comme Ménippe, des collections royales du palais du Prado, de 1714 à 1794.

Les deux tableaux entrèrent, en 1819, au musée du Prado où nous pouvons les admirer actuellement. Archives Nardini Photo Joseph Martin, Madrid. 21-15. »

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