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Les amphibiens.

Publié le 18/10/2013

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Les amphibiens. Les amphibiens représentent une étape décisive de l'évolution animale : ils ont été les premiers vertébrés à posséder des organes et des membres permettant, à la fois, la respiration et le déplacement sur la terre ferme. Le terme amphibiens, construit à partir des mots grecs amphi ( « des deux côtés «) et bios ( « vie «), indique que ces animaux ont tendance à mener une double vie : même les espèces les plus terrestres restent liées au milieu aquatique, ou humide, au moins pour leur reproduction ou le développement des jeunes. La classe des amphibiens, autrefois appelée batraciens, regroupe de nombreux vertébrés aquatiques, semi-aquatiques ou terrestres fréquentant les eaux douces du monde entier. Les amphibiens actuels, dont les reptiles sont les descendants directs, ont fait leur apparition à la fin du dévonien. Actuellement, il en existe plus de trois mille espèces, les plus connues étant les grenouilles, les crapauds et les salamandres. Les corrélats batraciens crapaud grenouille salamandre vertébrés Origine et évolution La classe des amphibiens rassemble un très grand nombre de tétrapodes fossiles, qui conquirent les continents grâce au perfectionnement de leur respiration pulmonée et de leur mobilité. Les anoures remontent au trias et les urodèles, au crétacé inférieur. Les apodes sont inconnus à l'état fossile. L'origine des amphibiens, leurs relations phylétiques et leur classification demeurent sujettes à controverses. Leurs ancêtres sont recherchés soit chez les dipneustes, soit plus vraisemblablement chez les crossoptérygiens rhipidistiens. Les ichthyostégaliens (dévonien supérieur de l'hémisphère nord) en sont les plus anciens représentants. Les étroites similitudes ostéologiques des structures crâniennes des amphibiens et de leurs ceintures avec celles des rhipidistiens du dévonien inférieur renforcent l'hypothèse d'une relation directe avec ces derniers. Les amphibiens primitifs portaient un revêtement écailleux ou cuirassé, et leur peau était idéalement imperméable, leur permettant d'éviter la dessiccation en milieu continental. La respiration par la peau des amphibiens actuels est une acquisition secondaire et tardive. Les diverses classifications des formes fossiles se fondent sur les différents types de vertèbres, les modifications progressives de la structure crânienne et/ou des ceintures pectorales et pelviennes, l'évolution du revêtement dermique et la production de types dentaires particuliers. Les labyrinthodontes, tous fossiles, se caractérisent par des dents dont la couronne présente des replis labyrinthiques. Les corrélats anoures apodes dipneustes fossile labyrinthodontes urodèles Les livres amphibiens - les amphibiens fossiles, page 240, volume 1 Classification et caractères généraux actuels On compte environ 3 100 espèces actuelles d'amphibiens, réparties en 21 familles et en 3 ordres : les anoures, les urodèles et les apodes. Absents des zones polaires et au-delà de 4 000 m d'altitude, ils fréquentent les eaux douces. Certains anoures, comme le discoglosse peint (Discoglossus pictus), crapaud des marécages du bassin méditerranéen, supportent un milieu aquatique saumâtre. Le squelette des amphibiens est fragile. Les côtes, très courtes, n'arrivent pas au sternum. Chez les anoures, les vertèbres caudales, soudées, constituent l'urostyle (squelette de la colonne vertébrale). La peau est nue, ou comporte de petites écailles dans le cas des apodes. La respiration est branchiale chez les formes aquatiques. Chez les formes semi-aquatiques et terrestres, elle est partiellement cutanée et surtout pulmonaire ; les côtes étant atrophiées, seuls les muscles de la déglutition interviennent dans la respiration. Les amphibiens captent des informations sur l'environnement par le toucher, au moyen de papilles sensorielles, et par l'olfaction, surtout développée chez les anoures, pourvus de l'organe de Jacobson. Alors que les apodes et les espèces cavernicoles sont aveugles, les anoures et de nombreux urodèles ont une acuité visuelle élevée, uniforme sur toute la rétine, qui leur permet de chasser à vue. L'oeil est protégé par une paupière. L'ouïe des urodèles est moins perfectionnée que celle des anoures, qui possèdent oreille moyenne et tympan. Les amphibiens sont poïkilothermes, c'est-à-dire à température variable. Ils supportent mal les températures négatives et hibernent. Ils sont ovipares ou vivipares incubants. L'oeuf et la larve se développent normalement dans l'eau, mais il y a de nombreuses exceptions. Le coeur est formé de deux oreillettes et d'un ventricule. La plupart possèdent, au moins sur la mâchoire supérieure, des dents coniques. Ils se nourrissent de petits invertébrés ; quelques espèces, comme la grenouille rieuse (Rana ridibunda), consomment les jeunes des autres amphibiens et même leurs propres larves. Certaines se nourrissent aussi de petits rongeurs et d'oisillons. Les amphibiens, surtout lorsqu'ils sont jeunes, ont la faculté de régénérer leurs membres et leur queue endommagés. La plupart changent de peau au fur et à mesure de leur croissance ; beaucoup mangent leur propre mue. Les trois ordres se différencient nettement par la morphologie de leurs représentants. Les corrélats discoglosse hibernation ovoviviparité poïkilotherme (animal) squelette - L'endosquelette des vertébrés Les anoures. Le terme, dérivé du grec, signifie « sans queue «. Les anoures sont en effet dépourvus de queue à l'état adulte. Ils comprennent environ 2 700 espèces de grenouilles, rainettes et crapauds, réparties en 12 familles. Leur corps est court, trapu, ovoïde. La langue, épaisse, fixée à l'avant de la bouche, se projette au dehors pour capturer la nourriture, sauf chez les crapauds de la famille des discoglossidés. La reproduction a lieu au printemps, dans l'eau le plus souvent. Les pattes du mâle se couvrent de callosités qui l'aident à s'agripper au dos de la femelle : celle-ci émet des ovocytes groupés en masse gélatineuse, aussitôt arrosés de semence par le mâle. Après incubation, une petite larve, appelée têtard, sort de l'oeuf, se fixe sur des plantes aquatiques et se développe dans l'eau. Le têtard respire par des branchies externes, en houppe, remplacées par des branchies internes avant la métamorphose. Peu à peu, ses deux membres postérieurs se développent, ses branchies font place à des poumons, sa peau s'épaissit, ses pattes antérieures apparaissent, sa queue s'atrophie. Cette métamorphose, d'une durée variable selon les espèces, fait de la larve un adulte tétrapode prêt à gagner le milieu terrestre. Durant la période de reproduction, le crapaud accoucheur (Alytes obstetricans), d'Europe de l'Ouest, a un comportement spécifique. Il frotte les flancs de la femelle pour qu'elle expulse les oeufs. Il les féconde et entortille leur chapelet autour de ses pattes postérieures. Après la fécondation, réalisée sur terre, fait rare chez les anoures, il maintient les oeufs humides pendant quelques semaines, puis s'installe dans l'eau pour leur éclosion. Le pipa, crapaud américain, dépose les oeufs fécondés dans les alvéoles du dos de la femelle. La plus grande famille de crapauds, considérée également comme la plus évoluée, est celle des bufonidés, à laquelle appartient le crapaud commun (Bufo bufo) d'Europe et d'Asie, apprécié des maraîchers comme auxiliaire de destruction des insectes. La grenouille agile (Rana dalmatina), d'Europe de l'Ouest et du Sud-Est, a les membres postérieurs très allongés. Longue de 12 cm, elle peut faire des bonds de 2 m. Plusieurs espèces du genre Rana sont consommées par l'homme. La grenouille verte (Rana esculenta), dont la chair est un élément de la gastronomie française, peut atteindre 8 cm de long ; elle s'éloigne rarement de l'eau. Occupant une zone qui s'étend de l'Europe centrale et méridionale jusqu'au Japon, la rainette verte (Hyla arborea), longue de 4 cm, a, sous les doigts et les orteils, des organes adhésifs lui permettant d'être arboricole. Les crapauds ont la peau verruqueuse, contrairement aux grenouilles. La peau des anoures contient des glandes venimeuses dont le produit irrite les muqueuses. Dans certains cas, il est mortel : le venin de la grenouille dendrobate a été utilisé par les Indiens de Guyane pour fabriquer des flèches empoisonnées. Les corrélats alyte anoures crapaud discoglosse grenouille larve - 1.ZOOLOGIE rainette têtard Les urodèles. À l'état adulte, les espèces de cet ordre (environ 300) conservent leur queue ; leur corps, allongé, est pourvu de deux ou quatre pattes. La famille des salamandridés, à la peau garnie de glandes venimeuses, est l'une des mieux représentées. Elle comprend 4 genres principaux : les salamandres, les tritons, les euproctes et les pleurodèles. Longue de 20 cm, la salamandre terrestre (Salamandra salamandra) habite les forêts de feuillus d'Europe et du nord-ouest de l'Afrique. On l'a considérée à tort comme un animal surnaturel capable de traverser le feu. La salamandre noire (Salamandra atra), plus petite, ne se rencontre que dans les régions alpines. Toutes deux sont vivipares incubantes (les oeufs éclosent à l'intérieur de leur corps), avec une gestation d'une à deux années. La salamandre géante du Japon (Megalobatrachus japonicus), avec 1,50 m de long, est le plus grand amphibien actuel. Il existe environ 60 espèces de tritons, dont 9 appartiennent au genre Triturus , réparties dans l'hémisphère nord. Ils vivent en milieu aquatique, au moins pendant la période de reproduction, durant laquelle on observe une transformation physique du mâle, pour la parade nuptiale : sa peau revêt des couleurs vives, et une crête se développe sur son dos. La famille des protéidés est notamment représentée par le protée anguillard (Proteus anguinus ), inconnu en France, qui vit dans les eaux souterraines d'Europe centrale. La famille des pléthodontidés (175 espèces) vit surtout en Amérique : en Europe, elle n'est représentée que par deux espèces du genre Hydromantes, l'une propre à l'Italie péninsulaire, l'autre à la Sardaigne. La famille des ambystomidés comprend environ 25 espèces en Amérique du Nord et au Mexique, soumises au phénomène de la néoténie : ils parviennent rarement au stade adulte, et se reproduisent à l'état larvaire. L'ambystome du Mexique est désigné par le terme local axolotl. Les corrélats néoténie protée salamandre triton [2] urodèles Les apodes ou gymnophiones. Ils ont un corps allongé, dépourvu de membres et n'habitent que les régions tropicales et subtropicales. Certaines espèces atteignent 1,30 m de long. La plupart sont ovovivipares. On les classe en trois familles. Uniquement présents en Amérique du Sud, les typhlonectidés ont une vie aquatique. Les ichthyophiidés et les céciliidés sont terrestres, au moins au stade adulte, et n'ont pas de branchies. De nombreuses espèces sont actuellement menacées, leurs biotopes (marais, forêts, dunes, étangs, rivières) étant détériorés par la pollution, les pluies acides, les pesticides, l'urbanisation et le comblement des marécages. Les corrélats apodes cécilie ovoviviparité protection de la nature - La mise en oeuvre de la conservation de la nature - La sauvegarde des espèces menacées Les corrélats incubation - 1.ZOOLOGIE métamorphose - 2.ZOOLOGIE mue néoténie ovoviviparité Les médias amphibiens - la métamorphose des têtards amphibiens - quelques espèces d'amphibiens menacées et protégées Les livres amphibiens - la rainette verte, page 240, volume 1 amphibiens - crapaud accoucheur, page 241, volume 1 amphibiens - salamandre terrestre ou commune (Salamandra salamandra), page 241, volume 1 amphibiens - morphologie et anatomie de la grenouille, page 242, volume 1 amphibiens - phases de développement d'un anoure, la grenouille, page 242, volume 1 amphibiens - Cécilie (Afrocaecilia tainata), page 243, volume 1 amphibiens - l'axolotl, larve de l'ambystome (Ambystoma mexicanum), page 243, volume 1 amphibiens - protée anguillard (Proteus anguineus), page 243, volume 1 Les corrélats animal (règne) - Classification - Les vertébrés - Les amphibiens Les médias amphibiens - le jeu de la course aux grenouilles Les indications bibliographiques Atlas de répartition des amphibiens et reptiles de France, Société herpétologique de France, Paris 1989. D. Kirshner, Reptiles et amphibiens, Bordas, Paris, 1993. G. Matz et D. Weber, Guide des amphibiens et reptiles d'Europe, Delachaux et Niestlé, Neuchâtel, 1988. R. Thorn, les Salamandres d'Europe, d'Asie et d'Afrique du Nord, Lechevalier, Paris, 1976.

« fossile labyrinthodontes urodèles Les livres amphibiens - les amphibiens fossiles, page 240, volume 1 Classification et caractères généraux actuels On compte environ 3 100 espèces actuelles d'amphibiens, réparties en 21 familles et en 3 ordres : les anoures, les urodèles et les apodes.

Absents des zones polaires et au-delà de 4 000 m d'altitude, ils fréquentent les eaux douces.

Certains anoures, comme le discoglosse peint ( Discoglossus pictus ), crapaud des marécages du bassin méditerranéen, supportent un milieu aquatique saumâtre.

Le squelette des amphibiens est fragile.

Les côtes, très courtes, n'arrivent pas au sternum.

Chez les anoures, les vertèbres caudales, soudées, constituent l'urostyle (squelette de la colonne vertébrale).

La peau est nue, ou comporte de petites écailles dans le cas des apodes.

La respiration est branchiale chez les formes aquatiques.

Chez les formes semi-aquatiques et terrestres, elle est partiellement cutanée et surtout pulmonaire ; les côtes étant atrophiées, seuls les muscles de la déglutition interviennent dans la respiration.

Les amphibiens captent des informations sur l'environnement par le toucher, au moyen de papilles sensorielles, et par l'olfaction, surtout développée chez les anoures, pourvus de l'organe de Jacobson.

Alors que les apodes et les espèces cavernicoles sont aveugles, les anoures et de nombreux urodèles ont une acuité visuelle élevée, uniforme sur toute la rétine, qui leur permet de chasser à vue.

L'œil est protégé par une paupière.

L'ouïe des urodèles est moins perfectionnée que celle des anoures, qui possèdent oreille moyenne et tympan.

Les amphibiens sont poïkilothermes, c'est-à-dire à température variable.

Ils supportent mal les températures négatives et hibernent.

Ils sont ovipares ou vivipares incubants.

L'œuf et la larve se développent normalement dans l'eau, mais il y a de nombreuses exceptions.

Le cœur est formé de deux oreillettes et d'un ventricule.

La plupart possèdent, au moins sur la mâchoire supérieure, des dents coniques.

Ils se nourrissent de petits invertébrés ; quelques espèces, comme la grenouille rieuse ( Rana ridibunda ), consomment les jeunes des autres amphibiens et même leurs propres larves.

Certaines se nourrissent aussi de petits rongeurs et d'oisillons.

Les amphibiens, surtout lorsqu'ils sont jeunes, ont la faculté de régénérer leurs membres et leur queue endommagés.

La plupart changent de peau au fur et à mesure de leur croissance ; beaucoup mangent leur propre mue.

Les trois ordres se différencient nettement par la morphologie de leurs représentants. Les corrélats discoglosse hibernation ovoviviparité poïkilotherme (animal) squelette - L'endosquelette des vertébrés Les anoures. Le terme, dérivé du grec, signifie « sans queue ».

Les anoures sont en effet dépourvus de queue à l'état adulte.

Ils comprennent environ 2 700 espèces de grenouilles, rainettes et crapauds, réparties en 12 familles.

Leur corps est court, trapu, ovoïde.

La langue, épaisse, fixée à l'avant de la bouche, se projette au dehors pour capturer la nourriture, sauf chez les crapauds de la famille des discoglossidés.

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