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Couperin.

Publié le 25/10/2013

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couperin
Couperin. famille de musiciens français, originaire de Chaumes-en-Brie (Seine-et-Marne). Elle a compté des musiciens (organistes et compositeurs le plus souvent) parmi ses membres pendant six générations et eut la charge de l'orgue de l'église Saint-Gervais, à Paris, de 1653 à 1830. Louis Couperin, 1626-1661, né à Chaumes-en-Brie. Connu surtout par le témoignage de Jacques Champion de Chambonnières qui l'admirait, il fut le protégé du diplomate Abel Servien et le premier Couperin à tenir l'orgue de Saint-Gervais. Il a composé plus de deux cents pièces pour clavier, qu'on n'a redécouvertes qu'au XXe siècle, dont un tiers pour l'orgue, au contrepoint très irrégulier, et deux tiers pour le clavecin, avec des effets harmoniques et rythmiques très expressifs. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats clavecin France - Arts - Musique - Le classicisme François Couperin (dit le Grand), 1668-1733, né à Paris, neveu de Louis. On lui doit l'une des oeuvres les plus subtiles de la musique française. Orphelin à 10 ans, il fut pris en charge par l'organiste Jacques Thomelin et, dès sa dix-huitième année, hérita du poste et du domicile de son père, Charles Couperin, à Saint-Gervais. Sa situation se raffermit encore quand, en 1689, il épousa Marie-Anne Ansault, dont la famille était fortunée, et obtint privilège royal d'impression et vente de sa musique. C'est alors qu'il publia ses Pièces d'orgue (deux Messes). En 1693, Louis XIV le nomma organiste du roi et le chargea d'enseigner le clavecin à ses enfants. Règles pour l'accompagnement et l'Art de toucher le clavecin (1717) font état de ses conceptions. Il participa à l'activité musicale de la cour, remplaçant Jean Henri Danglebert comme « ordinaire de la musique de la chambre du roi pour le clavecin «, d'abord dans les faits, puis en titre en 1717. De cette période à Versailles datent des motets dont trois Leçons de ténèbres (1703, 1704, 1705), quatre livres de Pièces de clavecin (1713-1730), les Concerts royaux (1714-1715) et les Goûts réunis ou Nouveaux Concerts royaux (1724), ainsi que les Nations (sonates en trio, 1726) et des Pièces de viole (1728). Peu à peu, il céda ses offices aux membres de sa famille et celui d'organiste du roi à Louis Marchand. De sa formation d'organiste, il retint une solide technique contrapuntique, mais il fut aussi un adepte de la musique italienne. Il sut y adjoindre un style tout de finesse ainsi qu'un art subtil des agréments. Le XXe siècle a redécouvert les qualités rares de ce musicien français et Maurice Ravel l'a honoré dans un Tombeau de Couperin (1919). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats chaconne clavecin Dufourcq Norbert Forqueray - Forqueray Antoine France - Arts - Musique - Les XVIIIe et XIXe siècles polyphonie Ravel Maurice suite - 2.MUSIQUE Les livres Couperin François, page 1296, volume 3

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