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Genève.

Publié le 28/10/2013

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Genève. ville de Suisse et chef-lieu du canton de Genève. 170 200 habitants, dans une agglomération de 424 000 habitants. Située de part et d'autre du Rhône, à sa sortie du lac Léman, carrefour international, Genève est une des villes les mieux situées d'Europe. L'industrie, dominée par l'horlogerie, la bijouterie, la fabrication d'instruments de précision, la confection et la chocolaterie, ne joue qu'un rôle secondaire ; Genève est surtout un centre financier, commercial, intellectuel, touristique et diplomatique, d'allure très cosmopolite. Les principaux monuments sont la cathédrale Saint-Pierre, élevée du Xe au XIIIe siècle, en partie reconstruite au XVIe siècle, église protestante depuis 1536 ; le monument de la Réformation, à la gloire des fondateurs du protestantisme ; le palais des Nations, construit dans les années trente, qui, après avoir abrité la Société des Nations, sert maintenant aux services européens de l'ONU. En été, un jet d'eau colossal signale la ville de très loin. Dans une île du Rhône se dresse la statue de Jean-Jacques Rousseau, Genevois de naissance. Plus de deux cents organisations, parmi lesquelles la Croix-Rouge internationale, le Bureau international du travail (BIT) et l'Organisation mondiale de la santé (OMS), ont leur siège permanent à Genève. L'aéroport de Cointrin assure les communications qu'exigent les activités internationales de la ville. Histoire. Un village sur pilotis existait sur les bords du lac Léman dès l'époque néolithique. La nation allobroge s'y établit (d'où le nom de Colonia Allobrogum, devenu Geneva au Moyen Âge), puis la domination romaine, au IIe siècle avant J.-C., en fit un centre commercial actif. La ville, partie intégrante du royaume de Lothaire après le partage de Verdun (843), fut intégrée en 888 au royaume de Bourgogne, puis appartint au Saint Empire (1032). Après le XIe siècle, les comtes de Genève cherchèrent à établir leur pouvoir en luttant à la fois contre les évêques de la ville, qui étaient soutenus par les empereurs, et contre les comtes de Savoie. Les habitants jouèrent de ces rivalités pour conquérir leurs libertés municipales. Le comte Amédée de Savoie acheta le comté de Genève en 1401, puis, devenu pape sous le nom de Félix V, prit le titre d'évêque de Genève et le contrôle de la ville. La résistance des habitants s'organisa : ils se divisèrent en « Eidgenots « (patriotes) et « Mamelucs « (partisans de la Savoie). Grâce à son alliance avec Fribourg et Berne, Genève conquit enfin son indépendance par le traité de Saint-Julien en 1530. La ville était alors devenue un pôle artisanal et commercial important, qui avait fondé sa prospérité sur des « foires « réputées. Partisans de la Réforme, les Genevois chassèrent alors leur évêque, et la ville devint une République libre (1533). Calvin s'y établit en 1536 et fit de Genève, jusqu'à sa mort (1564), sa capitale spirituelle, accueillant les réfugiés des guerres de Religion (1567, premier jeûne pour protester contre la répression à Lyon) et faisant régner une dure discipline (exécution du théologien hérétique Michel Servet). La lutte contre les ducs de Savoie, qui avait repris après 1570, s'acheva par l'attaque infructueuse de CharlesEmmanuel Ier , surnommée « l'Escalade « en 1602. La Savoie renonça alors à Genève définitivement. La ville prit rapidement son essor, devenant un centre bancaire, artisanal (horlogerie) et intellectuel (l'Académie de Genève avait été fondée, dès 1559, par Théodore de Bèze et Calvin). Elle restait néanmoins gouvernée par un patriciat fermé, au moralisme rigoureux, contre lequel éclata en 1790 une révolution, inspirée de celle de la France et qui proclama, en 1792, l'égalité des citoyens. En 1798, la ville fut occupée par les troupes françaises, annexée et intégrée au département du Léman ; libérée par les troupes autrichiennes, elle entra en 1814 dans la Confédération helvétique et se donna une Constitution libérale en 1847. Lieu d'asile politique, plaque tournante de la diplomatie et de la finance, la ville, grâce à son statut de neutralité, accueillit également de nombreux réfugiés. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Suisse - Histoire Les conférences de Genève. Sous ce nom, on désigne d'abord une conférence internationale qui se tint du 26 avril au 20 juillet 1954 sur les problèmes coréens et indochinois, et qui réunit les délégués de dixneuf pays, parmi lesquels ceux de l'Alliance atlantique, la Chine et l'URSS. Elle ne réussit pas à régler le problème de la partition de la Corée. En revanche, sous l'impulsion de Pierre Mendès France devenu président du Conseil le 18 juin 1954, elle aboutit à un accord de cessez-le-feu en Indochine. Les accords de Genève prévoyaient également le partage du Viêt-nam en deux zones (de part et d'autre du 17e parallèle) et l'organisation d'élections libres dans tout le pays dans un délai de deux ans. Du 18 au 23 juillet 1955, une conférence « au sommet « réunit le président des ÉtatsUnis, le général Eisenhower, le président du Conseil français, Edgar Faure, le Premier ministre britannique, Eden, et le chef du gouvernement soviétique, Boulganine. Les problèmes abordés furent ceux d'une éventuelle réunification de l'Allemagne, de la sécurité européenne, de la question du désarmement et des contacts entre le bloc occidental et le bloc oriental. La conférence n'aboutit à aucune décision concrète, mais révéla les prémices d'une détente dans les relations internationales. Une autre conférence eut lieu du 27 octobre au 27 novembre 1955 en vue de régler les mêmes problèmes, conférence à laquelle participaient les ministres des Affaires étrangères de France, d'Union soviétique, de Grande-Bretagne et des États-Unis. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Viêt-nam - Histoire - Guerre d'Indochine et guerre du Viêt-nam Les conventions de Genève. À l'initiative du comité international de la Croix-Rouge, une convention internationale fut conclue à Genève, en 1864, sur la protection des malades et des blessés militaires en temps de guerre et sur l'inviolabilité des organisations médicales militaires. Celles-ci recevaient pour emblème une croix rouge sur fond blanc. La convention fut révisée en 1906 et en 1929. Une convention sur la protection des populations civiles en temps de guerre y fut également signée en 1949. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Calvin Jean Croix-Rouge Escalade Léman (lac) OIT (Organisation internationale du travail) OMS (Organisation mondiale de la santé) Réforme Rousseau Jean-Jacques Savoie Suisse - Géographie - L'organisation de l'espace Suisse - Géographie - Les aspects humains Suisse - Géographie - Les conditions naturelles - Climat et végétation Suisse - Histoire Viêt-nam - Histoire - Guerre d'Indochine et guerre du Viêt-nam Les natifs de ce lieu Amiel Henri Frédéric Appia Adolphe Argand Émile Bally Charles Bloch Ernest Candolle (Augustin Pyrame de) Cherbuliez Victor Christiné Henri Cingria Charles-Albert Colladon Daniel Cramer Gabriel De La Rive Auguste Ducommun Élie Dunant Henri Fazy (Jean Jacob, dit James) Ferrière Adolphe Goretta Claude Haldas Georges Liotard Jean Étienne Martin Frank Necker de Saussure (Albertine Adrienne de Saussure, dite Mme) Necker Jacques Novarina Valère Panzera Charles Petitot Jean Pictet Raoul Pierre Pinget Robert Pradier (Jean-Jacques, dit James) Rousseau Jean-Jacques Saussure (Ferdinand de) Simon (François, dit Michel) Sismondi (Jean Charles Léonard Simonde de) Soutter Michel Starobinski Jean Tanner Alain Thalberg Sigismund Toepffer Rodolphe Victor Paul-Émile Wissmer Pierre Les médias Suisse - carte physique Suisse - carte politique Les livres Genève - vue générale du site et de la ville, page 2138, volume 4 Genève - les quais et avenues de la ville neuve, page 2138, volume 4 Genève - le monument de la réformation, page 2138, volume 4

« Sous ce nom, on désigne d'abord une conférence internationale qui se tint du 26 avril au 20 juillet 1954 sur les problèmes coréens et indochinois, et qui réunit les délégués de dix- neuf pays, parmi lesquels ceux de l'Alliance atlantique, la Chine et l'URSS.

Elle ne réussit pas à régler le problème de la partition de la Corée.

En revanche, sous l'impulsion de Pierre Mendès France devenu président du Conseil le 18 juin 1954, elle aboutit à un accord de cessez-le-feu en Indochine.

Les accords de Genève prévoyaient également le partage du Viêt-nam en deux zones (de part et d'autre du 17 e parallèle) et l'organisation d'élections libres dans tout le pays dans un délai de deux ans. Du 18 au 23 juillet 1955, une conférence « au sommet » réunit le président des États- Unis, le général Eisenhower, le président du Conseil français, Edgar Faure, le Premier ministre britannique, Eden, et le chef du gouvernement soviétique, Boulganine.

Les problèmes abordés furent ceux d'une éventuelle réunification de l'Allemagne, de la sécurité européenne, de la question du désarmement et des contacts entre le bloc occidental et le bloc oriental.

La conférence n'aboutit à aucune décision concrète, mais révéla les prémices d'une détente dans les relations internationales. Une autre conférence eut lieu du 27 octobre au 27 novembre 1955 en vue de régler les mêmes problèmes, conférence à laquelle participaient les ministres des Affaires étrangères de France, d'Union soviétique, de Grande-Bretagne et des États-Unis. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Viêt-nam - Histoire - Guerre d'Indochine et guerre du Viêt-nam Les conventions de Genève. À l'initiative du comité international de la Croix-Rouge, une convention internationale fut conclue à Genève, en 1864, sur la protection des malades et des blessés militaires en temps de guerre et sur l'inviolabilité des organisations médicales militaires.

Celles-ci recevaient pour emblème une croix rouge sur fond blanc.

La convention fut révisée en 1906 et en 1929.

Une convention sur la protection des populations civiles en temps de guerre y fut également signée en 1949. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Calvin Jean Croix-Rouge Escalade Léman (lac) OIT (Organisation internationale du travail) OMS (Organisation mondiale de la santé) Réforme Rousseau Jean-Jacques Savoie Suisse - Géographie - L'organisation de l'espace Suisse - Géographie - Les aspects humains Suisse - Géographie - Les conditions naturelles - Climat et végétation Suisse - Histoire Viêt-nam - Histoire - Guerre d'Indochine et guerre du Viêt-nam Les natifs de ce lieu Amiel Henri Frédéric Appia Adolphe Argand Émile Bally Charles Bloch Ernest Candolle (Augustin Pyrame de). »

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