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Paliotto

Publié le 07/04/2015

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Paliotto. Mot italien. Partie antérieure de l'autel, généralement décorée en relief ou en marqueterie; habituellement, il est en marbre, mais on trouve aussi des matériaux plus précieux, comme l'ivoire, l'argent, ou les mosaïques.

 

Palladianisme. Terme par lequel on indique un courant de l'architecture anglaise s'exprimant entre les XVIIe et XVIIIe siècles, lancé par Inigo Jones, et basé sur une interprétation des formes architecturales d'Andrea Palladio. La fortune du palladianisme, qui eut dans l'architecte William Kent un de ses partisans les plus convaincus, est confirmée par la diffusion de ses modèles, en particulier celui de la villa, dans les colonies britanniques de la côte atlantique de l'Amérique du Nord, jusqu'au début du XIXe siècle.

 

Palmette. Motif décoratif constitué par des feuilles de palmier stylisées, disposées en éventail.

 

Panoplie. Motif décoratif particulièrement répandu à la Renaissance et pendant l'époque néoclassique, consistant en une composition à base d'armes, de cuirasse et de casque.

 

Papier peint. Les papiers peints destinés à la décoration des murs ont été produits dès le début du XVIIe siècle, à partir de matrices en bois imprimées sur des feuilles déjà coloriées à la main.

 

Paradis. Dans les églises paléo-chrétiennes et romanes, la cour en plein air située devant l'église, et entourée d'un portique sur ses quatre côtés.

 

Parastate. Pilier engagé dans un mur , il se distingue du pilastre, ou lésène, avec laquelle on le confond souvent, par sa fonction portante.

 

Parement. Ce mot désigne soit la surface extérieure d'un mur revêtu de pierres de taille, soit des ornements d'église changeant en fonction de la liturgie.

 

Pastel. Technique picturale basée sur l'utilisation de petits crayons appelés pastels, obtenus en modelant une pâte faite de pigments purs en poudre et d'eau rendue agglutinante par des substances diverses , le support peut être du papier ou une toile à trame fine. 

 

Pastillage. Procédé de décoration semblable au stuc, à base d'éléments en relief faits d'un mélange de plâtre et de farine, souvent dorés ou coloriés.

 

Patine. Pellicule semi-transparente qui se forme avec le temps sur les tableaux et sur les sculptures sous l'action de la lumière, de l'eau, de la fumée, etc. On désigne par patine artificielle le traitement des surfaces en bronze ou en marbre effectué par l'artiste selon des procédés particuliers.

 

Pavillon. Construction à l'intérieur d'un jardin ou d'une zone fermée, souvent reliée à d'autres du même genre, avec lesquelles elle constitue un ensemble stable ou au contraire provisoire.

 

Peinture, techniques de. Voir aquarelle, encaustique, fresque, gouache, huile, pastel, sgraffite.

 

Pendentif. Partie de la voûte en forme de triangle sphérique, qui permet de passer du plan carré de la base à la forme circulaire de la calotte d'une coupole.

 

Péristyle. Cour intérieure entourée de colonnes.

 

Perspective. Partie de la géométrie descriptive visant à permettre la représentation sur une surface plane de corps à trois dimensions considérés sous un angle particulier. Les deux principaux types de perspective sont: la perspective linéaire, obtenue par la convergence idéale de la ligne des corps représentés vers un foyer situé à l'infini, et la perspective aérienne, qui parvient à traduire la distance réelle par la dégradation de la lumière et des couleurs.

 

Perspective (plan en). En architecture, dessin en projection orthogonale de l'extérieur d'un bâtiment.

 

Piédestal. Socle soutenant une statue, un pilier ou une colonne.

 

Piédouche. Elément saillant, en forme de console ou de chapiteau, qui soutient l'imposte d'un arc ou d'une voûte.

 

Piédroit. Montant vertical servant de support à un arc, une voûte, etc.

 

Pigne. Elément décoratif en pierre ou en argile ayant la forme d'une pigne de pin, mais de dimensions supérieures, placé parfois sur le faîte d'un bâtiment, à une des extrémités.

 

Pile. Gros pilier destiné à des fonctions particulières de soutien.

 

Pilier. Elément vertical de soutien des arcs, des linteaux, et des voûtes, normalement rectangulaire (mais pouvant être également polygonal, cruciforme, etc). Il comprend parfois, comme la colonne, une base et un chapiteau. Le pilier cruciforme, caractéristique du style roman, porte une colonne engagée sur chacun des quatre côtés , le pilier fasciculé, caractéristique du style gothique, est formé de plusieurs colonnes réunies en un seul bloc. 

 

Pinacle. Synonyme de flèche.

 

Pinacothèque. Collection de tableaux ou de peintures.

 

Pittoresque. Ce qui se prête à une représentation peinte, dotée de qualités qui sont essentiellement l'irrégularité et le plaisant désordre. L'esthétique du pittoresque naît en Angleterre au début du XVIIIe siècle, où elle subit une évolution constante tout au long du siècle, en rapport étroit avec la question du rapport art-nature. L'expression la plus valable du pittoresque est le jardin-paysage anglais. L'association entre paysage et ruines est considérée comme extrêmement stimulante: au plaisir qu'éveille la nature s'ajoutent des rêveries fantastiques ou sentimentales, débouchant sur le sublime.

 

Placage. Technique utilisée pour revêtir une surface en bois de qualité médiocre, d'une mince pellicule de bois précieux, acajou, bois d'ébène, noyer, etc.

 

Plan. Les indications les plus fréquentes se rapportant à la forme du plan d'un édifice sont les adjectifs: central, lorsque les structures sont disposées autour d'un point central et se correspondent symétriquement, cruciforme, typique des architectures chrétiennes (voir Croix) , ellipitique, en forme d'ellipse, libre, c'est-à-dire non lié à des schémas, longitudinal, au développement symétrique par rapport à un axe vertical médian.

 

Plastique (1). En sculpture, l'art de modeler des figures et des objets avec des matériaux souples comme la cire, l'argile, etc. 

 

Plastique (2). On utilise l'adjectif "plastique" pour définir un tableau dont les images ont un relief marqué, et une sculpture dont les masses sont vigoureusement définies.

 

Plate-bande. Indique de façon générale l'ensemble des pierres qui constituent une architrave.

 

Pleurant. Désigne une figure sculptée placée sur un monument funéraire et représentée en pleurs , fréquente dans la sculpture française des XVe et XVIe siècles.

 

Plinthe. Elément de la colonne.

 

Pluteus. Balustrade faite de plaques de marbre ou de bois, ajourées ou gravées, servant à séparer les différentes parties d'une église, en particulier le choeur et la tribune des chantres. Voir aussi transenne.

 

Podium. Soubassement d'un édifice, en particulier d'un temple.

 

Poinçon. Outil en acier terminé par un coin servant à graver l'endroit et l'envers d'une monnaie ou d'une médaille.

 

Pointe. Élément typique de l'architecture gothique, en forme de triangle isocèle, surmontant une façade ou un portail. Voir aussi gâble.

 

Pointe sèche. Méthode de gravure en creux, caractérisée par l'utilisation d'un instrument, dit pointe sèche, qui permet de tracer de fins sillons, superficiels ou profonds selon la pression exercée, mxais aussi des barbes que l'on peut utiliser, ou éliminer avec un racloir: elle est parfois associée au burin et à l'eau-forte.

 

Pointillage. Technique de gravure en creux semblable au mezzo-tinto dans le rendu du clair-obscur et souvent combinée avec la manière de crayon. La matrice de cuivre est recouverte d'un réseau serré de petits pointillés pratiqués au burin, plus ou moins profonds , puis on grave sur ce fond le dessin voulu, en général à l'eau-forte, on procède finalement à l'encrage et à l'impression.

 

Pointillisme. Voir Néo-impressionnisme.

 

Polyptyque. Tableau ou relief composé de trois parties ou plus, subdivisées par des cadres. S'il est formé de trois panneaux, il est appelé triptyque: les panneaux latéraux peints prennent le nom de volets, ou antes.

 

Poncif. Voir carton.

 

Pont-levis. Elément du château.

 

Porcelaine. Céramique particulière dont la pâte, brillante avec des reflets nacrés, blanche et compacte, est obtenue par un mélange de kaolin, de feldspath, de quartz et d'argile, cuits à des températures très élevées. Répandue en Chine à partir du IIIe siècle, elle n'est produite en Europe que vers le début du XVIIIe siècle.

 

Portail. Porte extérieure d'une église ou d'un palais, surtout lorsqu'elle est monumentale.

 

Portant. Adjectif utilisé pour désigner un élément architectural de support.

 

Portée. Ouverture en forme d'arc dans une construction, servant parfois au passage (dans l'arc de triomphe, par exemple).

 

Portique. Galerie ouverte avec colonnade, le plus souvent à l'extérieur et au rez-de-chaussée d'un édifice, peut faire fonction d'abri, ou servir simplement de décoration.

 

Post-impressionnisme. Ce terme ne définit pas un mouvement artistique particulier, mais signale le climat dans lequel opèrent des personnalités particulières ou des groupes pratiquant des recherches précises. Tous sont marqués par la tendance à surmonter les affirmations formelles de l' impressionnisme. La période en question couvre les années entre 1885 et 1905 environ, et l'on considère comme représentants de ces différentes tendances post-impressionnistes des artistes tels que Paul Cézanne, Paul Gauguin, Vincent van Gogh, Henri de Toulouse-Lautrec, Henri Rousseau et des courants tels que le néo-impressionnisme et le symbolisme.

 

Poterie. En particulier, variété de céramique poreuse, blanche, couverte de vernis transparent et brillant, fabriquée en Angleterre à partir du XVIIIe siècle.

 

Poussée. Pression exercée latéralement par un élément d'un édifice sur un autre élément.

 

Prédelle. Base peinte ou sculptée figurant dans la partie inférieure d'un polyptyque ou d'un retable , elle est habituellement subdivisée en panneaux et a un thème analogue à celui de l'ouvrage central.

 

Préraphaélites. Nom par lequel on désigne les représentants d'un mouvement artistique d'empreinte romantique né en Angleterre vers le milieu du XIXe siècle. La Confrérie préraphaélite se constitue à Londres en 1848, à l'initiative des peintres William Holman Hunt et John Everett Millais, du poète et peintre Dante Gabriel Rossetti et d'autres artistes mineurs. Contre l'académisme de la culture officielle et les méfaits de la société industrielle, les préraphaélites visent à la récupération d'un art plus spontané, s'inspirant de la nature, qu'ils pensent trouver chez les peintres du passé, jusqu'à Raphaël (d'où leur nom). Les thèmes de leur peinture oscillent entre les sujets d'inspiration contemporaine et les sujets historiques, littéraires ou religieux (on peut déceler dans cet aspect une influence des Nazaréens). Les préraphaélites exerceront une grande influence sur les courants artistiques de la fin du XIXe siècle, de l'art nouveau au symbolisme.

 

Profil. Coupe perpendiculaire d'un bâtiment ou d'un élément architectural (corniche, etc.).

En architecture, dessin en projection orthogonale de l'extérieur d'un bâtiment.

 

Pronaos. Avant-corps d'un temple grec. Il devint par la suite un élément architectural isolé, à l'extérieur ou à l'intérieur de la façade d'un édifice.

 

Propylées. Entrée monumentale, avec colonnes et portiques extérieurs et intérieurs, dans les édifices sacrés, les palais, les places, souvent précédés d'un escalier.

 

Proscenium (proskénion, en grec). Espace destiné aux acteurs dans le théâtre classique, appelé aussi avant-scène.

 

Prothyron. Dans la maison romaine, pièce de l'entrée , dans l'architecture romane, petit édicule placé devant le portail d'une église et formé de deux colonnes, reposant souvent sur des statues de lions couchés (stylophores), et soutenant une voûte en berceau.

 

Protomé. Tête ou partie antérieure du corps d'un animal (souvent un lion), mais aussi d'un monstre, utilisée comme ornement dans des éléments architecturaux (corniches, consoles, frontons, etc.).

 

Purisme. Mouvement artistique italien apparu dans le sillage des Nazaréens. En se réclamant d'une conception morale de l'art, il reconnaît comme modèles de style les primitifs, de Cimabue au premier Raphaël, dont il exalte la simplicité dans le style et dans la composition. Le terme de purisme est utilisé pour la première fois en 1833, mais la codification précise des conceptions de ce mouvement ne se fait qu'en 1843, avec le véritable "manifeste" écrit par A. Bianchini, Du purisme dans les arts, signé par le Nazaréen Johann Friedrich Overbeck, par le peintre Tommaso Minardi et par le sculpteur Pietro Tenerani. Le purisme se répand à Rome et en Toscane.

 

Putéal. Margelle circulaire ou polygonale d'un puits.