piano.

piano. n.m., instrument à clavier et à cordes frappées, issu du clavicorde dont les tangentes percutant les cordes ont été remplacées par des marteaux garnis de feutre. Le mot piano est une abréviation de l'italien pianoforte, nom forgé par son inventeur Bartolomeo Cristofori (1709), l'instrument pouvant jouer avec force ou en douceur. Depuis son invention au XVIIIe siècle, il a constamment fait l'objet d'améliorations. Les différents modèles de piano. Il en existe plusieurs : le piano carré, premier modèle de piano, qui rappelle le clavecin par sa forme ; le piano à queue, qui existe en plusieurs tailles selon la puissance désirée, depuis le grand piano de concert jusqu'au quart de queue baptisé « crapaud » par Gounod ; enfin, le piano droit, dont les cordes sont placées verticalement. Il existe également des pianos à pédalier et des variantes, parfois très fantaisistes, comme le piano à double clavier ou le piano à clavier demi-ovale. Mécanique. Le clavier embrasse l'étendue de sept octaves plus quelques notes, la plus grande après celle de l'orgue. Le clavier est fait de touches blanches pour les notes diatoniques et de touches noires pour certaines altérations, l'ensemble étant accordé chromatiquement suivant le tempérament égal. Chaque touche agit par l'intermédiaire d'un levier sur le marteau qui frappe les cordes. Chaque note a trois cordes dans le registre aigu, une ou deux dans le grave. Un échappement à ressort rejette le marteau en arrière dès qu'il a frappé les cordes. Un étouffoir retombe sur ces dernières lorsque l'exécutant lâche la touche. Le double échappement, créé par Sébastien Érard en 1822, permet la répétition très rapide des notes, offrant de nouvelles possibilités à la virtuosité. Deux ou trois pédales agissent sur le timbre et le volume. Parmi les grands facteurs de piano, on peut citer plus particulièrement Érard (privilège accordé par Louis XVI en 1785), Pleyel et Gaveau pour la France ; Bechstein et Pape en Allemagne, ainsi que Steinweg qui émigra en 1850 aux États-Unis et américanisa son nom en Steinway ; Yamaha au Japon. La technique et la sonorité du piano n'ont cessé de se perfectionner au gré des exigences des compositeurs, des interprètes et des facteurs. Si les romantiques lui firent jouer tant le rôle d'un confident que celui d'un orchestre, le XXe siècle chercha à mettre en valeur sa dimension percussive (Béla Bartók, Arnold Schönberg) et mena des recherches sur le timbre (piano préparé de John Cage). Le piano électrique reproduit un son proche du piano acoustique, soit en conservant le principe des cordes frappées - dont le son est alors capté par des micros, sans caisse de résonance -, soit par une reproduction synthétique et analogique du piano acoustique. Piano et jazz. Le piano occupe une place primordiale dans l'histoire du jazz et même dans sa préhistoire (le ragtime). Ce sont les pianistes qui, dans une large mesure, ont été responsables de la définition d'un langage harmonique spécifique et très évolutif, tout en développant une approche percussive du clavier qui en fait le coeur de la section rythmique. Ils dirigent parfois de grands orchestres (Count Basie, Duke Ellington), mais s'expriment le plus souvent en solo, trio ou petites formations. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats jazz - Une « musique d'art » d'essence populaire Les livres instruments de musique - le pianiste Glenn Gould, page 2547, volume 5 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Albéniz Isaac Antheil George Arrau Claudio Ashkenazy Vladimir Aubert Louis Backhaus Wilhelm Badura-Skoda Paul Barber Samuel Barbizet Pierre Barenboïm Daniel Basie (William, dit Count) Bechstein Benedetti Michelangeli Arturo Berman Lazar Naoumovitch Beroff Michel Bley Paul Boëly Alexandre Pierre François Brailovski Alexander Brendel Alfred Cage John Casadesus Chopin Frédéric François clavecin clavicorde clavier Cole (Nathaniel Adams, dit Nat « King ») Collard Jean-Philippe Corea (Armando Anthony, dit Chick) Cortot Alfred Cristofori (Bartolomeo di Francesco) Cziffra György Dalberto Michel Dargomyjski Aleksandr Sergueïevitch De Pachmann Vladimir Diémer Louis Domino (Antoine, dit Fats) Duchâble François-René Dussek Johann Ludwig (ou Jan Ladislav) Ellington (Edward Kennedy, dit Duke) Érard Estrella Miguel Angel Evans (William John, dit Bill) Evans Gil Février Jacques Fischer Edwin François Samson Garner Erroll Gaveau Gieseking Walter Gould Glenn Guilels Emil Grigorievitch Hancock Herbie Haskil Clara Helffer Claude Henderson James Fletcher Hofmann Joseph Horowitz Vladimir Ibrahim (Adolph Johannes « Dollar » Brand, dit Abdullah) instruments de musique - La tradition occidentale - Le XIXe siècle Jarrett Keith jazz - Une « musique d'art » d'essence populaire Kalkbrenner Friedrich Katchen Julius Kempff Wilhelm Kocsis Zoltán Larrocha (Alicia Larrocha y de La Calle, dite Alicia de) Levinas Michael Lévy Lazare Lhevinne (Iosip Arkadievitch Levin, dit Josef) Lipatti (Constantin, dit Dinu) Liszt Franz Long Marguerite McGregor Chris Monk Thelonious Sphere Moore Gerald Morton (Ferdinand LaMenthe, dit Jelly Roll) Moscheles Ignaz Nat Yves Neuhaus Heinrich Perahia Murray Perlemuter Vlado Peterson Oscar Petrucciani Michel piano mécanique Pires Maria João Pleyel Pollini Maurizio Powell (Earl Rudolph, dit Bud) Rachmaninov Sergueï Vassilievitch Reinecke Carl Richter Sviatoslav Teofilovitch Rosen Charles Rubinstein Artur Sauer (Emil von) Schiff András Schnabel Artur Schönberg Arnold Scriabine Aleksandr Nikolaïevitch Selva Blanche Serkin Rudolf Silver Horace Solal Martial Steibelt Daniel Gottlieb Steinway and Sons Tansman Alexandre Tatum (Arthur, dit Art) Taylor Cecil Percival Thalberg Sigismund Tilson-Thomas (Michael Tomashevsky, dit Michael) Tipo Maria Tomásek Vacláv Jan Krtitel Viñes Ricardo Waldteufel Émile Waller (Thomas, dit Fats) Wiéner Jean Wittgenstein Paul Zimerman Krystian Les médias piano piano mécanique Les livres instruments de musique, page 2551, volume 5