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Puccini Giacomo, 1858-1924, né à Lucques, compositeur italien.

Publié le 30/11/2013

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Puccini Giacomo, 1858-1924, né à Lucques, compositeur italien. Sa vocation lyrique fut éveillée par une représentation d'Aïda en 1876, à Pise. Profondément enracinée dans la tradition « mélodiste » de l'opéra italien, l'oeuvre de Puccini manifeste des ressemblances avec la dramaturgie verdienne, dont elle constitue le plus beau développement au début du XXe siècle. Puccini, héritier de Verdi. Par la concentration extraordinaire de ses intrigues - l'action, très dense, de Tosca ( 1900) ou de Turandot (1924) se déroule en vingt-quatre heures -, comme par la responsabilité écrasante dévolue à l'interprète, acteur autant que chanteur, Puccini est bien l'héritier direct de Verdi, avec lequel il partageait cette même exigence inflexible envers le livret, travaillé dans ses moindres détails. En écho à cette réflexion verdienne : « Donnez-moi un sujet et l'opéra est fait », Puccini déclarait : « Le fondement d'un opéra est le sujet et son traitement dramatique », prenant, comme son aîné, largement part à son élaboration. Guidé par un sens inné du théâtre et du « visuel », il pouvait imposer des scènes et des situations non prévues par ses librettistes, Luigi Illica et Giuseppe Giacosa, avec lesquels il travailla constamment de 1896 (la Bohème) à 1904 (Madame Butterfly). Un monde clos. Formant avec ces derniers une association idéale que Ricordi (l'éditeur principal) appelait la « sainte Trinité », Puccini put créer un univers extrêmement resserré, invariablement centré sur un personnage féminin vulnérable, condamné à mourir pour avoir trop aimé. Telles furent les destinées de Manon (Manon Lescaut, 1893), Mimi (la Bohème, 1896), Tosca (1900), Madame Butterfly (1904), La Fanciulla del West (1910), Suor Angelica (1918) et Turandot (1924-1926), héroïnes sensuelles et tragiques dont les noms forment, de façon caractéristique, les titres de sept opéras sur douze. La remarquable constante lyrique du style de Puccini, soulignée par une orchestration dans laquelle les cordes jouent un rôle dominant, doublant ou quadruplant la mélodie vocale, insuffla à tous ses ouvrages un élan vital irrésistible, qui dépassait le simple réalisme inhérent au mouvement vériste inauguré dans Tosca. Ce génie mélodique fut pourtant vivement critiqué par la nouvelle génération des compositeurs italiens (Gian Francesco Malipiero, Alfredo Casella, Fausto Torrefranca). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Alfano Franco Italie - Arts - Musique Italie - Arts - Musique - Les XIXe et XXe siècles Manon Melba (Helen Porter Mitchell, dite Mme Nellie) Ricordi Tosca Les livres opéra - Tosca (1900), de Giacomo Puccini, page 3588, volume 7 Puccini Giacomo, page 4163, volume 8 Italie - représentation du Turandot de Giacomo Puccini à la Scala de Milan, vers 1930, page 2634, volume 5

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