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Commentaire compose la debacle d'emile zola

Publié le 12/10/2014

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zola
Le texte Voici un extrait de "La Débâcle", écrit en 1892 par Emile Zola. Préalable : La Débâcle raconte l’effondrement du Second Empire au terme de la guerre franco-prussienne (1870). Le roman s’achève sur la répression sanglante qui a mis fin à la Commune de Paris (28 Mai 1871). Jean Macquart, bouleversé par la mort d’un ami contemple, dans les dernières pages du roman, la capitale incendiée par les Communards désespérés. Voici donc le texte : Jean, plein d’angoisse se retourna vers Paris. A cette fin si claire d’un beau dimanche, le soleil oblique, au ras de l’horizon, éclairait la ville immense d’une ardente lueur rouge. On aurait dit un soleil de sang, sur une mer sans borne. Les vitres de milliers de fenêtres braisillaient, comme attisés sous des soufflets invisibles ; les toitures s’embrasaient, telles que des lits de charbon ; les pans de muraille jaunes, les hauts monuments, couleur de rouille, flamb...
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« milieu du flamboiement de ce royal coucher d'astre, dans lequel Paris achevait de se consumer en braise. Alors, Jean eut une sensation extraordinaire.

Il lui sembla, dans cette lente tombée du jour, au-dessus de cette cité en flammes, qu'une aurore déjà se levait. Vocabulaire relatif au texte : - braisillaient : brillaient d'une lueur rougeâtre - fascine : fagot de bois sec - la caserne Lobau : lieu où étaient fusillés les Communards condamnés par la cour martiale. Sujet : Vous ferez de ce texte un plan détaillé de commentaire composé.

Vous pourrez par exemple étudier comment l'écrivain donne vie et signification au spectacle tragique de Paris incendié. Corrigé Examen du texte Ce texte est une description encadrée par une phrase initiale et un court paragraphe final qui la rattachent au récit. • Le thème : Paris incendié, et plus précisément la fin de l'incendie. • La description se fait selon l'ordre suivant : - Le soleil couchant sur Paris - L'incendie - Une sensation extraordinaire • Les temps verbaux : l'imparfait, temps duratif ; mais aussi le passé-simple • Le champ lexical dominant est celui du feu associé aux couleurs chaudes : « braisillaient , s'embrasaient, flambaient, brûlant ».

Il y a aussi le champ lexical de la violence ; « râle des fusillés, saccagés,. »

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