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adaptation n.

Publié le 15/04/2014

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adaptation n. f. 1. Action d'adapter, de s'adapter. L'adaptation d'un organisme à son milieu. 2. Action d'adapter une oeuvre; oeuvre adaptée. Une adaptation de Shakespeare au cinéma. / CINÉ. Mise en forme cinématographique d'un sujet, d'une idée ou d'une oeuvre littéraire. Les divers stades de l'adaptation sont: le synopsis (bref résumé du sujet), le traitement ou continuité (récit développé) et le découpage, ou découpage technique, également appelé scénario (répartition du récit en scènes et séquences). 3. BIOL. Harmonie entre les caractères morphologiques et physiologiques d'un être vivant et son milieu, lui permettant d'y survivre et de s'y multiplier. V. Encycl. 4. PÉDAG., PSYCHOPHYSIOL. V. Encycl. Encycl. - BIOL. Adaptation. L'adaptation comprend le processus de modification d'un individu à son environnement, le résultat de cette modification dans un temps et un milieu précis, les caractères qui favorisent sa survie. On distingue deux types d'adaptation. L'adaptation induitive concerne les mutations physiologiques et les modifications du comportement. L'adaptation génétique procède de la sélection naturelle. L'individu retient les modifications qui l'avantagent selon son environnement. Si certaines de ces mutations se trouvent mises aussitôt à contribution, d'autres, en revanche, précèdent le changement de milieu ( préadaptation). Par ailleurs, une espèce qui a déjà muté développe ses facultés adaptatives. Plusieurs phénomènes de préadaptation sont à considérer. La résistance des bactéries à certains antibiotiques, par exemple, ne provient pas de l'action directe du produit, mais de la destruction des cellules sensibles. Les cellules résistantes vont alors pouvoir se multiplier. Certains Insectes résistant à un pesticide avec lequel ils auront été mis en contact s'adaptent au nouvel environnement et reforment la population, obligeant, lorsqu'on veut les éliminer, soit à changer de produit, soit à en augmenter les doses. Plus le stock génétique d'une population est important, plus la préadaptation se trouve favorisée, surtout si les modifications de l'environnement sont très progressives. Si les réactions adaptatives restent difficiles à analyser, on connaît des groupes animaux ou végétaux qui, bien que très éloignés dans la classification, se ressemblent fortement parce qu'ils appartiennent à des milieux similaires. Leurs réponses aux contraintes de l'environnement sont identiques. C'est le phénomène de convergence. Les animaux aquatiques possèdent plutôt un corps hydrodynamique, en fuseau comprimé afin d'offrir le moins possible de résistance à l'eau. La forme régulière et les téguments lisses des poissons se retrouvent aussi chez les Cétacées et les Insectes. Ainsi, le dauphin, le marsouin et la baleine, notamment, sont pisciformes, munis d'un cou très court et dépourvu de mobilité. Certains Insectes aquatiques connaissent de profondes modifications au niveau des membres. Les bons nageurs comme les dyptiques, les hydrophiles, les gyrins (Coléoptères) possèdent des membres transformés en rames. Le gyrin présente également un système de vision transformé. Ses yeux, divisés en deux moitiés, lui permettent, pour la partie supérieure, de voir dans le milieu aérien et, pour la partie inférieure, d'observer le milieu aquatique. Il est des Insectes aquatiques qui ont une morphologie externe mal adaptée. Certains marchent sur l'eau, comme les larves d'æschnes, d'autres effectuent des contorsions, comme les larves de moustiques. L'adaptation au vol des Oiseaux, des Insectes et des Mammifères provient du développement de leurs ailes qui, malgré des origines diverses, possèdent une fonction identique. Le phénomène de convergence existe également chez certains végétaux. Les plantes grasses, comme les agaves, les joubarbes et les sédums, possèdent des organes aériens charnus, gorgés d'eau. Elles présentent des adaptations qui leur permettent d'absorber rapidement l'eau et de la stocker. Les Euphorbiacées et les Cactacées, plantes grasses du désert, se ressemblent tellement qu'il faut attendre leur floraison pour les distinguer. L'adaptation demeure un phénomène complexe. Ce processus de l'évolution du vivant diffère d'une espèce à l'autre. Il a fallu des dizaines voire des centaines de millions d'années à certaines adaptations pour se développer, au rythme très lent des modifications écologiques. - PSYCHOPHYSIOL. Modification de la sensibilité et de la réactivité de l'organisme, sous l'influence d'une stimulation* répétée ou prolongée. Chez l'enfant, J. Piaget a décrit deux mécanismes principaux de l'adaptation: l'assimilation et l'accommodation. Dans l'assimilation, le sujet part de ses capacités* et cherche à les exercer dans son milieu, en les modifiant. Dans l'accommodation, le sujet modifie ses schèmes antérieurs pour adapter sa conduite à une nouvelle situation.

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