La Première Guerre Mondiale en France
Publié le 31/01/2012
Extrait du document
D.M. d'Histoire, Composition :
En 1914, la France connaît une époque de prospérité : la Belle Epoque, les différents pays européens et la France s'ouvre alors sur La Première Guerre Mondiale, débutée au mois d'août 1914 qui a été l'un des plus grands massacres de toute l'Histoire, par son ampleur mais aussi ses conséquences. Et pourtant, initialement le peuple pensait à une guerre courte, mais elle s'est avérée brutale, longue et épuisante. Les différentes alliances vont transformer ce conflit en un affrontement mondial dans lequel les pays mobilisent toute leur population tant à l'arrière qu'au front. En quoi la Première Guerre Mondiale est-elle une guerre inédite par son ampleur, sa durée et ses conséquences ? Dans un premier temps nous analyserons les différents aspects de la guerre à travers les nouveaux moyens employés pour l'emporté, puis dans un second temps nous étudierons les différentes étapes de cette guerre et enfin dans un troisième temps nous verrons les conséquences de cette guerre.
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Enfin, les civils sont également mobilisés à l'arrière.
Même si l'idée de pacifisme est présente
au début du combat, elle s'estompe peu à peu avec l'idée de mener un juste combat contre
l'Allemagne, un combat presque attendu et portant le nom de Revanche.
Ainsi, les civils se réunissent
dans un senti ment patriotique appelé "l'Union Sacrée" dans le but de combattre l'Allemagne.
Une
partie des hommes étant au front, les usines manquent de main d'œuvre.
La France a fait appel à ses
colonies mais on embauche aussi des femmes et c'est à partir de cette da te qu'elles prennent une
place plus importante dans la société en prouvant qu'elles peuvent maintenir un foyer en l'absence
"du chef de famille", en travaillant.
Ainsi, l'Etat met en place d'importants moyens humains mais aussi économiques.
Il est suivi p ar la
population restée à l'arrière et c'est probablement ce qui lui a permis de tenir dans ce combat.
L'annonce de la Première Guerre Mondiale n'a été une surprise pour personne.
La France s'y
préparait déjà depuis 1870 et voulait sa revanche sur les territoires perdus d'Alsace et de Moselle.
Même si une partie des français était encore réticente : les pacifistes menés par Jean Jaurès se
rallièrent à la guerre après son assassinat le 31 juillet 1914 dans un sentiment patriotique.
Le pays
entre peu à peu e n guerre, une guerre qu'il imagine comme courte.
Mais cette illusion vole en éclats
dès les premiers combats.
Ainsi, le premier grand massacre fut la bataille de la Marne du 6 au 13
septembre 1914 qui stoppa l'invasion allemande.
Le front se stabilise petit à petit.
Mais cette
stabilisation va faire bousculer la guerre de mouvement en guerre de position.
La stratégie initiale
qui était de se faire succédées des manœuvres rapides afin de vaincre l'ennemi (le plan Schlieffen qui
devait durer 6 semaines) est o ubliée et laisse place à une guerre de position ou d'usure dans laquelle
les armées s'enterrent dans des tranchées et tentent d'épuiser l'adversaire.
Cette guerre va mobiliser
toute les ressources de la nation.
Les conditions de vie dans les tranchées sont très difficiles.
Ainsi, les
soldats s'enterrent dans des tranchées séparées par un "no man's land" terme signifiant "terre sans
hommes" et désignant bien les conditions difficiles de combat et les nombreux morts au front.
La guerre d'usure qui commence au début de 1915 va très rapidement imposer ses règles .
Le
but n'est plus d'effectuer un mouvement de troupes décisif mais de percer le front par une offensive
brutale et ponctuelle et inévitablement sanglante.
La manière de combattre change radicalement à
p artir de cette période.
De nombreuses offensives sont tentées tant à l'Est où près de 2 millions de
russes périssent face aux allemands mais aussi à l'Ouest comme lors de la bataille de Verdun
marquée par sa durée (du 21 février au 19 décembre 1916) mais aussi par le nombre de morts et de
blessés qui avoisine les 600 000 et se solde par une reconquête française mais aucune avancée du
front.
Les seules terres conquises sont des villages ruinés et des paysages dévastés.
De plus, les
soldats souffrent énorméme nt au front : les stratégies et les techniques sont nouvelles tout comme
les souffrances.
Le surnom donné à ces combattants : "les poilus" car souvent mal rasés, montre bien
les conditions de vie et de combat difficiles au sein des tranchées.
En effet, ces conditions sont
horribles de part le manque d'hygiène au milieu des rats et des cadavres, trop nombreux pour être
tous évacués.
Le ravitaillement est fait par ce que l'on appelle "La Voie sacrée" : une route faute de
transports ferroviaires.
Pour les renf orts envoyés le combat commence ici, souvent attaqué le
ravitaillement ne parvient que rarement jusque dans les tranchées.
Malgré cela, les soldats restent
solidaires et unis dans un sentiment patriotique, une véritable société de guerre s'instaure autour
d'eux afin de maintenir le moral des troupes..
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