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RELIGIONS ET LES PHILOSOPHIES DANS L’ASIE CENTRALE de Gobineau

Publié le 15/10/2015

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 Ouvrage du comte Joseph-Arthur de Gobineau (1816-1882), publié en 1865. C’est un des plus importants ouvrages que Gobineau ait consacré à l’Asie Centrale, et particulièrement à la Perse, où il vécut de 1855 à 1858 et de 1861 à 1863, comme ministre de France. A côté du Traité des écritures cunéiformes et de l'Histoire des Perses, les Religions et les philosophies dans l'Asie centrale forment, avec Trois ans en Asie, dont elles constituent le complément, et les Nouvelles asiatiques, œuvres d’imagination, une trilogie consacrée à la mentalité, aux mœurs, à la civilisation persane ; car ce que Gobineau entend ici par Asie centrale, c’est avant tout la Perse et accessoirement, les pays environnants, la Syrie, l’Irak, le nord de l’Inde. Gobineau expose tout d’abord l’utilité de sa démarche. Il est devenu indispensable de connaître l’Asie, explique-t-il, parce qu’elle est à l’origine de notre manière de penser et du contenu même de notre pensée, naais aussi parce qu’avec le développement du commerce européen, nous nous trouvons dans la nécessité de mieux pénétrer la mentalité des peuples avec lesquels nous serons appelés à avoir des relations de plus en plus suivies. Dans un premier chapitre, qui est une merveille de perspicacité pyschologique, Gobineau définit le « caractère moral et religieux des Asiatiques », en général ; il y signale le goût des Asiatiques pour les spéculations théologiques, leur propension au syncrétisme qui les conduit aux plus étonnantes contradictions, leur habitude de divaguer, leur absence de « bon sens », traits qui nous rendent si difficile la compréhension de leur caractère. Ainsi chaque Asiatique à la fois appartiendra par sa naissance à une certaine religion, y croira et la pratiquera ; il ne manquera pas cependant de se laisser séduire par des doctrines, non seulement totalement étrangères mais encore rivales, dont il changera d’ailleurs à toute occasion. Passant de ces principes généraux à un cas plus particulier, Gobineau analyse « l’islamisme persan » ; pour cela, il remonte jusqu’à Mahomet et au Coran, définissant dans une admirable analyse l’apport du Prophète 

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