Compétitivité de l'électricité nucléaire

« duite en 1979 fixaient le caul du kWh (en centimes) a 4,85, soit un peu plus de Ia moltie du coat du kWh fourni par les centrales classiques (9,56).

Une certaine detente 'Rant intervenue en 1975 sur le prix du Wrote brut, les estima- tions etablies au debut de 1976 pour le coOt du kWh pro- duff en 1985 ont restreint cet ecart, les coots respectifs &ant 7,6 et 11,5, soft un rapport nuclealrenuel de 0,66. Mais ces estimations supposent des centrales nucleaires fonctionnant a pleine charge, soit 6 600 heures par an, ce qui est superieur a Ia resin& 4 Toujours sur la meme base, on admet que les grandes centrales nucleaires sont competitives des que le prix du fuel depasse 1,6 centime la thermie, soit 4,5 dollars le badl de fuel, ce qui correspond a environ 6,5 a 7,5 dollars le baril de Wrote brut.

Ces prix sont voisins de Ia moitie des prix actuels, dont une baisse massive apparatt haute- ment improbable dans les decennies a venir.

Meme un fonctionnement deficient des centrales nucleaires - aux environs de 4 000 heures par an - ne parait pas suscep- tible de remettre en cause I'avantage acquls par le nuclealre sur le coOt du kWh produit. 5 Le principal facteur susceptible de remettre en cause ces previsions - du moins en France - est Ia revision en hausse du rapport du coOt d'investissement d'une centrale nuclealre au coot d'investissement d'une centrale classique. Estime a 1,35 en 1970, 11 est passe a 1,55 en 1973 et a plus de 1,70 en 1976.

La cornparaison entre les differentes fille- res ne fait pas ressortir de difference evidente quant au coOt du kWh.

La merge d'Incertitude est plus forte pour les surregenerateurs ; mais ils presentent I'avantage d'être tres peu sensibles aux variations du prix de ['uranium.



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