Devoir de Philosophie

Effet Hall : des Nobel à répétition

Publié le 05/12/2018

Extrait du document

La mécanique quantique n’est pas réservée à l’infiniment petit. Quand les particules microscopiques perdent leur individualité et forment ensemble des systèmes uniques, leur comportement collectif engendre des effets quantiques observables à notre échelle tels que la supracon-duction ou la superfluidité. De plus, quand les possibilités de mouvement des particules sont limitées à une surface plane, on découvre des phénomènes inconnus en trois dimensions, un monde surprenant peuplé d’entités aux caractéristiques impossibles dans l’espace ordinaire. Ces deux types d’effets sont au centre de la physique actuelle ; ils se trouvent réunis dans l’effet Hall quantique fractionnaire.

En 1998, l'Académie suédoise décide, pour la deuxième fois en treize ans, de couronner par le prix Nobel de physique les recherches consacrées à l'effet Hall. En 1985, la découverte de l'effet Hall quantique a valu cette prestigieuse récompense à Klaus von Klitzing. Cette fois, il s 'agit de l'effet Hall quantique fractionnaire, mis en évidence par Horst Strômer et Daniel Tsui et interprété par Robert Laughlin.

 

Si ce phénomène reste parfaitement inconnu du commun des mortels,

 

il intrigue les physiciens depuis plus de cent ans.

Liens utiles