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Galaxies de Seyfert

Publié le 14/02/2012

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En 1943, l'astrophysicien américain K. Seyfert publia une liste de douze galaxies pourvues d'un noyau très petit et très lumineux assurant à lui seul jusqu'à la moitié de leur éclat total. Les spectres des noyaux faisaient apparaître des raies très brillantes et très larges sur un fond continu, témoignant de l'existence, dans ces noyaux, de Jets de gaz animés d'énormes vitesses entre 1 000 et 4 000 km/s (et pouvant même aller jusqu'A 8 500 km/s). Au début, l'étude de Seyfert ne suscita que peu d'attention. Après la. déêouverte des radiogalaxies l'importance de ces phénomènes apparut dans la perspective plus générale de l'activité des noyaux galactiques...

« l'émission Infrarouge doubler en quelques mois ou même en quelques jours, ce qui aecrott l'énigme de la SQurce d'énergie, 4 D'après Vorontaov-VIélamtnov ,et d'autres astrophysi­ ciens soviétiques qui o~t étudié ces objets, la masse totale du gaz luminescent dans les noyaux atteint des dizaines de millions de masses solaires.

Des spectres pris à l'observatoire Llck avec la caméra électronique de Lallemand ont montré un noyau formé de plusieurs nuages éjectés l des vitesses différentes.

5 L'étude des particularités .spectrales des galaxies a révélé d'autres types plus ou moins apparentés aux galaxies de Seyfert : galaxies N à forte luminosité, et noyau très lumineux avec des varldons d'Intensité allant du simple au quadruple au cours de quelques' dizaines d'années ou de quelques mols ; galaxies de Markarlan émettant fortement dans le bleu et l'ultraviolet ; galaxies ultraVIolettes de ·Haro ; galaxies compactes de Zwicky, dont la densité en· étoiles est cent fols plus élevée que dans la nébuleuse d'Andromède ou dans notre Galaxie.

A quoi s'ajoutent des galaxies presque entièrement cons­ tituées d'hJdropne pur, avec st~ulement quelques étoiles très brUiantes, et des galaxies aux formes monatrueuses, Impossibles l faire entrer dans la, classification de Hubble-Sandage.

8 Devant cette étonnante d..,.ralté et l'Impossibilité d'expliquer par une acUvlté stellaire l'énergie dégagée par certains noyaux galactiques, les astrophysiciens s'ac­ cordent l penser qu'il existe une Ugnée évolutive s'éten­ dànt depuis les galaxies · de Seyfert, et quelques eutres types de galaxies • particulières •, Jusqu'aux quasars.

Mais sur les processus phplques en caUSe, le champ des hypothèses demeure largement ouvert .. »

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