Interaction photon-photon

« rendre compte de leur éclat apparent.

Déchus de leur piédestal d'objets ultra-brillants, ils représenteraient une phase normale, mais brève, de la vre des galaxies.

4 Le redshift anormal du disque solaire s'explique de même par le fait que les rayons du Soleil, avant de nous parvenir, franchissent un espace riche en photons.

Ainsi comprend-on que le spectre d'une radiosource qui .

va passer derrière le Soleil subisse un redshift presque égal au sien : les deux radiations traversant le même nuage de photons sont altérées de façon Identique.

5 Enfin, toujours d'après .I.e même principe, on peut retrouver la loi de Hubble en admettant que la lumière émise par des objets très lointains perd progressivement de l'énergie par collision avec le rayonnement è 3 °K qui remplit l'espace cosmique.

Ce rayonnement devrait trou­ ver une autre explication que le " Big Bang "· L'hypo­ thèse de l'univers en expansion devrait en effet être abandonnée pour revenir à la conception première d'Einstein, celle d'un univers quasi statique, existant éter­ nellement sans origine ni fin dans le temps, et dont les fluctuations seraient purement locales.

6 L'hypothèse de la masse non nulle du photon, sur laquelle reposent ces spéculations, se heurte à de sérieuses difficultés tant du point de vue de la relatlvlté que de l'électrodynamique quantique.

Cependant Pecker et Vigier ne considèrent pas ces difficultés comme insur­ montables.

Ils se proposent· d'approfondir leur théorie et de mettre au point des tests décisifs, tant par l'obser­ vation astronomique qu'en laboratoire, en utilisant notam­ ment le faisceau lumineux intense d'un laser .. »