Redshifts anormaux
Publié le 12/02/2012
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L'idée d'un univers en expansion à partir d'une sorte d'explosion originelle ne s'était pas imposée sans rencontrer de vives résistances. Cependant les astrophysiciens les plus réticents avaient fini par s'incliner devant l'impossibilité oi.t ils se trouvaient de proposer une autre explication solide du décalage vers le rouge de la lumière des galaxies. Or, depuis quelques années, diverses observations remettent en cause l'explication du décalage spectral par un effet Doppler....
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4 D'autres fa~ sont rapprochés de ces •observations.
Si l'on évalue les distances des pulsars d'après leur redshift, leur répartition dans l'espace présente des ano- 111811es dont l'explicatiOn est très litigieuse.
Le Soleil lui même pose un problème.
Son spectre montre ùn léger redshift, bien plus faible que celui des galaxies, mals
néanmoins ..
mesurable par les moyens actuels.
On ne
l'attribue pas à t'effet Doppler (car la distance moyenne de la Terre a~ Soleil varie très peu), mals è un effet gravitationnel prévu par Einstein : la masse du Soleil
décale très légèrement la longueur d'onde de la lumière qu'il émet Cet effet est calculable, et .11 se trouve que le décalage vers le rouge est supérieur à :ta valeur trou vée.
La différence constitue un redaldlt anormaL
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La fréquence d'Observ,tion des redshlfts.
anormaux
a fait naftre diverses théories.
Ce~lnes, avec Arp et
Ambartsoumian, s'appuient.
sur le fait que les noyaux de nombreuses galaxies peuvent 6)ecler 6 grande vResse des masses de metltre.
D'autres, avec Hoyle, supposent que les particules de criatlon récente n'ont pas la
même masse et donc ne 1'8J0Ment pas la lllêma longueur
d'onde que les particules que l'on cennatt sur la Terre.
· Enfin les astronomes tninçais Pac.ker et Vlgiar proposent
une Interaction entra photons, qui rendrait compta.
des
redshifts normaux et anormaux.
et pourrait infirmer les théories admettant rexpanslon de l'univar&..
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