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Chamberlain Arthur Neville

Publié le 01/04/2019

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Chamberlain Arthur Neville Homme politique britannique * 18.3.1869, Birmingham + 9.11.1940, Heckfield

 

Fils de Joseph Chamberlain et demi-frère de Sir Austen Chamberlain, il mène une brillante carrière politique avant de prendre la tête du gouvernement. Élu député conservateur en 1918, il est ministre de la Santé en 1923 puis de 1924 à 1929, chancelier de l'Échiquier en 1923 et 1924, puis de 1931 à 1937, période durant laquelle il s'emploie à redresser l'économie de son pays, ébranlée par la crise de 1929 (dévaluation de la livre, retour au protectionnisme). En 1937, il succède à Baldwin au poste de Premier ministre et tente de résister à l'expansion allemande par une politique d'apaisement. Ainsi, lorsque la crise germano-tchèque éclate en 1938, il engage des négociations avec Hitler (rencontres à Berchtesgaden et à Godesberg) et signe les accords de Munich. Mais ses espoirs de sauver la paix en Europe échouent à l'annexion de la Tchécoslovaquie par les Allemands au début de l'année suivante. Dès lors, il intensifie la politique d'armement de son pays (renforcement des forces armées, modernisation de l'aviation, service militaire obligatoire) et conclut, avec Édouard Daladier, un traité de garantie avec la Pologne. L'invasion de la Bohême et de la Moravie par Hitler en septembre 1939 déclenche le début de la Seconde Guerre mondiale avec l'entrée en guerre de la Grande-Bretagne et de la France. Après la défaite des troupes alliées en Norvège en mai 1940, qui donne lieu à une séance mémorable à la Chambre des communes, Chamberlain s'efface au profit de Winston Churchill. Il reste cependant quelque temps encore au gouvernement comme président du Conseil privé du roi.

« Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)Neville Arthur Chamberlain 1869-1940 Fils de Joseph Chamberlain et demi-frère de sir Austen, ses études à Rugby, puis à Mason College à Birmingham, l'orientent vers les affaires.

Il se lance, mais sans succès, dans la culture du sisal, dans le domaine de son père, à l'île d'Andros aux Bahamas (1890-1897).

Il devient par la suite une figure marquante dans la vie politique et économique de Birmingham.

Élu en 1911 au conseil municipal, l'année de son mariage avec Annie Vere, il joue un rôle actif à la Chambre de commerce et devient Lord-Maire (1915-1916).

En dépit de l'opposition des banques, il fonde la première caisse d'épargne municipale.

Un moment nommé, par Lloyd George, directeur du service national pour développer les industries de guerre, il est au sortir de cette guerre, élu député conservateur.

Il entre au gouvernement en 1922, occupe différents postes, dont celui de chancelier de l'Échiquier (1923-1924 et 1931-1937).

Il succède à Baldwin comme Premier ministre en 1937 et fait désormais des Affaires étrangères son principal objet.

Il adopte envers Hitler, qu'il rencontre à Berchtesgaden, le 15 septembre 1938, lorsque l'Allemagne s'apprête à entrer en Tchécoslovaquie, une politique d'apaisement.

Prêt à n'importe quel sacrifice pour éviter la guerre, il se présente comme “ l'homme de la paix ”, accepte l'autonomie des Sudètes, population de langue allemande en Tchécoslovaquie, puis même leur rattachement de principe au Reich.

Le 22 septembre, à l'entrevue de Godesberg, Hitler prétend occuper ces territoires dès le 1er octobre.

Chamberlain fait alors une suprême tentative pour sauver la paix : à Munich, le 29 septembre, au cours d'une conférence à quatre, Chamberlain, Daladier et Mussolini admettent les exigences d'Hiller ; on distingue dans ces territoires quatre zones que les troupes du Reich occuperaient successivement, les Tchèques doivent les avoir évacuées avant le 10 octobre, sans y détruire aucune installation industrielle ou militaire.

Après l'occupation de Prague en mars 1939, Chamberlain comprend qu'il s'est trompé sur Hitler ; il adepte une politique de fermeté et se résigne à engager le Royaume-Uni dans la guerre.

Mais, n'ayant plus l'autorité nécessaire, il démissionne le 10 mai 1940, quand l'Allemagne lance son attaque sur la Hollande, la Belgique et la France. Il meurt, brisé par ses échecs, quelques mois après.. »

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