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Conférence de la CSCE à Helsinki

Publié le 26/03/2019

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Conférence de la CSCE à Helsinki

Le 1er août 1975, 35 États d'Europe et d'Amérique du Nord signent l'acte final de la Conférence sur la Sécurité et la Coopération en Europe (CSCE}. Il en résulte un dialogue fructueux qui contribue au désarmement et à la confiance entre les États.

 

Tous les États d'Europe - à la seule exception de l'Albanie - le Canada et les États-Unis participent à la Conférence de la CSCE qui s'ouvre à Helsinki en juillet 1973. Les délégués de ces nations signent, deux ans plus tard, le communiqué final. Ce projet d'une Conférence sur la sécurité est dû à l'initiative des États du Pacte de Varsovie. Malgré son scepticisme sur les résultats à attendre d'une telle réunion, l'Ouest accepte la proposition et l'étend aux problèmes liés aux droits de l'homme, graves questions qui vont prendre une importance de plus en plus grande.

Conférence de la CSCE, en 1975 : Erich Honecker, Gerald Ford et Bruno Kreisky

L'intérêt de la CSCE tient avant tout dans les négociations elles-mêmes qui, par les contacts réguliers qu'elles entraînent, représentent une étape décisive dans le processus de détente. Celui-ci s'est amorcé à la fin des années 60 avec, pour préalable, le traité de non prolifération des armes nucléaires et l'acceptation des négociations SALT sur la limitation de l'armement stratégique entre les États-Unis et l'URSS, survenus au cours de l'année 1969.

 

Les États signataires de la CSCE s'engagent de façon non contractuelle à reconnaître dix principes

fondamentaux : 1, le respect de la souveraineté des États; 2, le renoncement à la menace et au recours à la violence ; 3, l'inviolabilité des frontières ; 4, le respect de l'intégrité territoriale des États ;

« 19 83) et Vienne (1986- 1989) per­ me ttent non seulement de pr o­ gresser dans le respect des droits de l'homm e, mais facilitent l'instau­ ration d'entretiens sur la réduction de l'arme ment convent ionnel en Eur ope et sur des mesur es de détente et de sécurité.

Au cour s de la Conférence au somme t de s Ch efs d'État et de gouvernement qui se tient à Paris en 19 90, les États présents signent la Char te de Paris qui entérine la fin de la guerre froide.

Les changemen ts survenus en Europe de l'Est et les accords obtenus aboutissent à une modification de l'objet de la CSCE.

Désormais, il ne s'agit plus d'abord d'armement et de droits de l'homme, mais de la garantie du processus démo cratique dans le s pays de l'Eur ope de l'Est ainsi que de la restructuration de leurs économies.

L'Albanie, les États baltes et, un peu plus tard, la Géorgie, la Croatie et la Slovénie et tous les membr es de la Commu nauté des États indépendants re joignent les premier s sig natai res.

Institutions européennes 1949 Conseil de l'Eu rope Né du désir d'empêcher de nouvelles guerres en Europe, le Conseil de l'Eur ope, dont le siège est à Strasbourg, a été fondé par dix États européens.

Il vise à protéger l'individu de la dictature et de l'oppression et à promou­ voir l'expansion des valeurs fondamentales de la démo­ cratie.

En outre il doit contri· buer à assurer la sta bili té sociale et politique.

1953 Cour de justice européenne La Cour de Justice euro­ péenne, fixée à Luxembourg, doit unifier les normes de la justice en Europe.

En cas de contesta tion, ses jugements l'em portent sur le droit national de chaque État.

Le tribunal suprême de l'Union européenne est composé de treize juges et de six avocats généraux.

1960 L'OCDE L'organisation de coopéra­ tion et de développement éc onomiqu es rempla ce I'OECE (l'Organisation euro­ péenne de coopération économique).

Elle assure la coordination de la politique des États membres.

Outre les pays de la Communauté européenne et de l'Associa­ tion européenne des pays de libre échange (AELE), en font partie des États tels que la Turquie.

Au milieu des an­ nées 90 se pose la question de l'admission des démo­ craties de l'Eur ope de l'Est.

19 75 CSCE La conférence, qui débute à Helsinki le 3 juill et 1973 et qui porte sur la sécurité et la coopération en Europe, débouche deux ans plus tard sur la sign atur e de l'acte final.

La CSCE devient un des principaux moyens mis en œuvre pour assurer la politique de détente en Europe.

En 1994, ses mem­ bres décident un renforce­ ment instituti onnel de la Conférence qui change de nom et devient l'Organi­ sation de la sécurité et de la coopération en Europe (OSCE), se voya nt ainsi attribuer le statut officiel d'une organisation interna­ tionale.

1975 Séance de la Cour de justice européenne au Luxembourg Rencontre de l'OCDE à Paris : le ministre des Affaires étrangères australien Andrew Peacock et le secré taire de l'OCDE Emil Van Lennep 127. »

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