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Coup d'éclat international, le président Richard Nixon à Pékin

Publié le 26/03/2019

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Coup d'éclat international, le président Richard Nixon à Pékin

1972

La visite à Pékin de Richard Nixon en février 1972 fait la une de toute la presse. Pour la première fois depuis des décennies, les deux pays reprennent leurs relations au plus haut niveau, instaurant ainsi une période de détente.

Relations de la Chine avec l'Occident

Richard Nixon (à droite) et le Premier ministre Zhou Enlai (à gauche, à ses côtés) passent en revue les troupes à Pékin.

En dépit des antagonismes entre la Chine communiste et les États-Unis, les contacts n'ont jamais cessé, même après la création de la République populaire de Chine en 1949. À partir de la fin des années 50, l'ambassadeur des États-Unis à Varsovie rencontre régulièrement son homologue chinois, ne serait-ce que pour échanger les protestations de leurs pays respectifs. En janvier 1970, les deux parties prennent en même temps l'initiative d'organiser une rencontre au plus haut niveau. Les Chinois offrent cette possibilité et les Américains acceptent d'envisager l'envoi d'une délégation dans la capitale chinoise. Mais cette première tentative échoue à cause de la guerre qui se déroule au Vietnam et au Cambodge.

 

En décembre 1970, la République populaire de Chine fait parvenir, par l'entremise du Pakistan, un message au diplomate américain Henry Kissinger. Une évolution s'amorce alors, dont personne ne mesure l'importance. En avril 1971, la Chine invite cinq pays - dont les États-Unis - à l'occasion d'un tournoi de tennis de table. Et c'est le Premier ministre Zhou Enlai lui-même qui reçoit les sportifs, inaugurant ainsi la diplomatie dite du ping-pong.

 

Les négociations politiques se poursuivent en coulisses, tout en restant secrètes, ignorées du grand public et même du Secrétaire d'État William Rogers. Une décision économique aplanit la voie : en juin 1971, les États-Unis lèvent les barrières commerciales contre la Chine. Pour la première fois depuis la guerre de Corée, la Chine peut exporter ses produits vers les États-Unis et être payée en dollars.

 

En juillet 1971, Henry Kissinger passe, dans le plus grand secret, du Pakistan en Chine, pour négocier avec Zhou Enlai. Le 15 juillet, le

président américain annonce sa visite en République populaire de Chine, en réponse à l'invitation de Zhou Enlai.

« Richard Nixon (à droite) et le Premier min istre Zhou Enlai (à gauche, à ses côtés) passent en revue les troupes à Pékin.

Coup d'éclat international, le président Richard Nixon à Pékin La visite à Pékin de Richar d Nixon en février 1972 fait la une de toute la presse.

Pour la première fois depuis des décennie s, les deux pays reprennent leurs relations au plus haut niveau, instaurant ainsi une période de détente.

E n dépit des an tagonismes entre la Chine commun iste et les États- Unis, les contac ts n'ont jamais cessé, même après la créat ion de la Répu blique popu­ lair e de Chine en 1949.

À partir de la fin des années 50, l'am bassa deur des États -Unis à Varsovie rencontre ré gul ièrem ent son homologue chi nois, ne sera it-ce que pour échanger les protes tations de leur s pays respectifs.

En janvier 1970, les deux parties prennent en même temps l'initiative d'organiser une rencontre au plus haut niveau.

Les Chi nois offrent cette possibil ité et les América ins acceptent d'envi­ sager l'envoi d'une délégation dans la capitale chinoise.

Mais cette première tentative échoue à cause de la guerre qui se déroule au Vietnam et au Cambodge.

En décem bre 1970 , la Répu­ blique populaire de Chine fait par venir , par l'entremise du Pakistan, un message au dip lomate am éricain Henry Kissinger.

Une év olu tion s'amor ce alor s, don t personne ne mesure l'importance.

En avri l 19 71, la Chine invite cinq pay s - dont les États -Uni s - à l' occasion d'un tournoi de tennis de table.

Et c'est le Premier ministre Zhou Enlai lui-même qui reçoit les sportif s, inaugur ant ainsi la diplo­ matie dite du ping-pong.

Les négociations politiques se pour suivent en cou lisses, tout en restant secrètes, ignorées du grand public et même du Secrétaire d'État Wi lliam Roger s.

Une décision éco nomique aplanit la voie : en juin 1971, les États -Unis lèvent les barr ières commer ciales contre la Chine.

Pour la première fois depuis la gu erre de Corée, la Chine peut exporter ses produits vers les États­ Unis et être payée en dollars.

En juill et 1971, Henry Kissinger passe, dans le plus grand secret, du Pakistan en Chine, pour négocier avec Zhou Enlai.

Le 15 juil let, le pr ésident américain ann once sa visite en Répu blique populaire de Chine, en réponse à l'in vitation de Zhou Enlai.

L'anticommun iste in flexible qu'est Richar d Nixon a ainsi l'audace de franch ir le pas qui sacrifie ses relations diplomatiques avec un allié fidèle de l'Amérique, Taï wan, dirigé par l'an ticom­ mun iste Tchang Kai-chek.

Une atmosphère amicale marque les entretiens de Nixon et de Zhou Enlai En octo bre 1971, l'Asse mb lée génér ale des Nations unies ap­ prouve, à une courte majorité, le tra nsfert du siège de Taïwan à la Chine populaire.

Quatre mois plus tard, le 21 février 1972, le président Ni xon arrive à Pékin.

Outre Zhou Enlai, il est reçu par le président du parti commun iste chinois.

Les deux délégations soulignent avec insis­ tanc e leur volonté d'établir une coexistence pacifique.

Le 28 février 1972, les gouver­ nemen ts chin ois et américains signent à Pékin et à Washington le communiqué de Shanghai qui pr évoit un rappr ochemen t plus im portant.

Richard Nix on parle à cette occasion d'une «sema ine qui a changé le monde >>, parce que vien t de s'amor cer un rése au de relations internati onales entre deux adversaires idéologique s, dont tous les contacts étaient ju squ'al ors bloqué s par l'Union sovié tique.

Relations de la Chine avec l'Occident 1966-1967 Isolationnisme À la suite de la Révolution culturelle la République popu­ laire rompt les relations diplo­ matiques avec de nombreux pays.

Pékin rappelle presque tous ses ambassadeurs qui sont rempla cés par des commissaires politiques.

Le commerce extérieur baisse.

En aoOt 1967, les Gardes rouges prennent en charge le minis­ tère des Affaires étrangères.

13 mars 1972 Normalisation Après le rapprochement entre la Chine et les Ëtats­ Unis, les relations avec les autres pays retrouvent une certa ine normalisation : la Chine et la Grande-Br etagne élèvent les consulats au rang d'am bassades.

Londres veut être le premier pays à recon­ naître la République popu­ laire, mais Pékin refuse cette proposition, en raison des relations que le royaume britannique maintient avec Taïwan.

L'Italie reconnaît la Chine en 1971.

Le 26 octobre de la même année, la Chine est admise à l'ONU, Taïwan en étant expulsée.

La Chine devient membre permanent du Cons eil de sécurité.

Le président Pompidou se rend en visite officielle à Pékin en septembre 1973.

Octobre 1972 Scheel à Pékin Le min istre des Affaires étrangères ouest-allemand, Walter Scheel, se rend en Chine.

Après quoi l'ambas­ sade de l'Allema gne de l'Oue st reprend ses activités le 1•• décembre 1972 et l'am bassade de Chine, le 20 juin 1973.

Lorsqu'en 1964 des diplom ates de Bonn avaient eu des entretiens avec l'amb assade de Chine en Suisse, les Ëtats-Unis avaient exercé une très forte pression.

Janvier 1975 Strauss dans l'empire du milieu Avec le président de la CSU et Min istre président de la Bavière, Josef Strauss, c'est un autre homme politique de haut niveau qui se rend en Chine.

À sa surprise il est reçu non seulement par le premier minis tre Zhou Enlai, mais aussi par Mao Zhé dong lui-même.

1972 Parade à Pékin Georges Pompidou à Pékin en 1973 Le minis tre des Affaires étrangères Walter Scheel avec sa femme Mildred en Chine 67. »

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