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démocrate, Parti (États-Unis) (partis politiques).

Publié le 21/05/2013

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démocrate, Parti (États-Unis) (partis politiques). 1 PRÉSENTATION démocrate, Parti (États-Unis) (Democratic Party), l'une des deux grandes formations politiques des États-Unis. 2 L'« ÈRE DE JACKSON « ET L'ANTIFÉDÉRALISME Andrew Jackson Élu en 1828, Andrew Jackson devient le 7e président des États-Unis (1829-1837). Fils d'immigrants, il marque une rupture dans la vie politique américaine en représentant les intérêts des fermiers et des petits entrepreneurs de l'Ouest contre les riches industriels du Nord. Cette politique, poursuivie par son successeur et dauphin Martin Van Buren (1837-1841), est connue sous le nom de « démocratie jacksonienne «. En faisant un usage inédit de son droit de veto et en défiant le pouvoir du Congrès, Andrew Jackson a également contribué à renforcer le rôle du président. Culver Pictures Le Parti démocrate américain tire ses origines du Parti démocrate-républicain fondé dans les années 1790 par Thomas Jefferson pour s'opposer à la politique de George Washington et d'Alexander Hamilton. Ce nouveau parti, libre-échangiste et opposé à une trop grande centralisation du pouvoir politique, se scinde en deux factions, le Parti démocrate et le Parti national républicain, pendant la campagne présidentielle de 1828, qui se solde par la victoire du candidat démocrate Andrew Jackson. Les démocrates dominent la vie politique jusqu'en 1860. Dans les années 1830, sous la présidence d'Andrew Jackson (1829-1837) puis de Martin Van Buren (1837-1841), ils formulent les positions qui les caractérisent jusqu'à la fin du siècle. Méfiants à l'égard du pouvoir fédéral, ils souhaitent le recours à la puissance nationale dans les affaires étrangères lorsque les intérêts américains se voient menacés, tandis qu'ils insistent sur le rôle très prudent, voire inexistant, que doit jouer l'État en matière de politique économique et sociale. Ils ont pour principaux adversaires les whigs (qui ont absorbé le Parti national républicain en 1834), partisans d'une utilisation du pouvoir central pour mener une politique de promotion, de régulation et de réforme de la société. Le Parti démocrate recrute alors surtout parmi la population pauvre de l'Ouest et les nouveaux immigrants employés dans les villes du Nord. Cependant, alors qu'il étend ses positions en faveur des droits de chacun des États au détriment du pouvoir central à la question de l'extension de l'esclavage dans tout nouvel État, il soutient indirectement la clause esclavagiste et recueille de plus en plus de suffrages sudistes. 3 LA QUESTION DE L'ESCLAVAGE ET L'ÉLECTORAT SUDISTE À partir du milieu des années 1850, la question de l'esclavage oppose fortement les démocrates du Sud à ceux du Nord. Ces divisions et les nombreuses défections au sein de l'électorat démocrate nordiste permettent au nouveau Parti républicain, emmené par Abraham Lincoln, d'enlever la présidence en 1860. Refusant de voter les mesures de fin...

« Harry S.

TrumanCulver Pictures Les forces progressistes qui agissent alors au sein du Parti démocrate déterminent un changement majeur dans ses orientations politiques : il devient partisan d’uneintervention énergique de l’État sur les plans économique et social, se prononçant en faveur d’une redistribution plus équitable des richesses et d’une meilleure protectiondes plus faibles dans une société de plus en plus complexe.

La crise de 1929 et l’arrivée au pouvoir de Franklin D.

Roosevelt (1933-1945) avec sa politique du New Deal, nefont que renforcer cette nouvelle conviction.

Roosevelt, qui remporte quatre élections présidentielles successives, imprime une marque capitale sur le parti, auquels’identifient de plus en plus d’électeurs, en particulier au sein de la population afro-américaine.

Il parvient à unir les démocrates au sein d’une coalition qui rassemble lesconservateurs du Sud et les libéraux du Nord et qui perdure avec l’élection de Harry S.

Truman (1945-1953) puis sous la présidence du républicain Dwight D.

Eisenhower(1953-1961). 5 LA RADICALISATION À GAUCHE Lyndon Johnson (discours)Discours du président américain Lyndon Johnson, prononcé le 31 mars 1968.

C'est à cette occasion qu'il annonce la limitation del'engagement américain au Viêt Nam, mais également sa volonté de ne pas se représenter pour un second mandat : « Je nerechercherai ni n'accepterai la nomination de mon parti pour un nouveau mandat de président.

»« I shall not seek, and I will notaccept, the nomination of my party for another term as your President.

»Aimable autorisation de Gordon Skene Sound Collection.

Tous droits réservés./UPI/THE BETTMANN ARCHIVE L’élection de John F.

Kennedy (1961-1963) apporte une nouvelle touche de prestige au Parti démocrate, qui promulgue un ensemble de lois ambitieuses atteignant leurapogée avec la politique en faveur d’une « Grande Société » mise en œuvre par le président Lyndon Baines Johnson (1963-1969). John Fitzgerald KennedyAprès son élection en 1961, John Fitzgerald Kennedy devient le plus jeune président des États-Unis.

Il est assassiné à Dallas ennovembre 1963.Culver Pictures Tandis que les républicains, à la suite de leur défaite cuisante en 1963, posent les fondements d’une force conservatrice qui s’avèrera gagnante, les démocrates sontaffaiblis, au cours des années 1960, par de nombreuses tensions provoquées en partie par l’engagement des États-Unis dans la guerre du Viêt Nam.

Le développement dumouvement antiségrégationniste dans les États du Sud déclenche également de profondes divisions.

C’est dans ce contexte que se forme au sein du Parti démocrate uneforte composante de gauche, qualifiée de liberal, ouverte à des thèmes neufs et controversés (féminisme, contreculture, écologie, etc.) ; mais, tandis qu’ils renforcent leurs positions au sein des minorités ethniques, des mouvements de défense des droits civiques et des syndicats, les démocrates perdent le soutien des classes moyennes, descroyants (surtout protestants) et de leur base électorale blanche sudiste, qui tourne le dos à l’ancienne tradition démocrate pour se réfugier auprès d’une doctrinerépublicaine plus rassurante.. »

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