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diplomatie - relations internationales.

Publié le 22/05/2013

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diplomatie - relations internationales. 1 PRÉSENTATION diplomatie, pratiques et institutions formant le cadre dans lequel les États conduisent leurs relations extérieures pacifiques. Par définition, la guerre ne relève pas du champ de la diplomatie. L'histoire de la diplomatie se confond avec celle de l'émergence de relations internationales entre entités politiques organisées. Toutefois, s'il existait déjà entre les cités autonomes de la Grèce antique des relations diplomatiques relativement développées et régulières, assurées par des messagers et des envoyés des gouvernants, les missions diplomatiques permanentes ne virent le jour qu'au XVe siècle, dans l'Italie de la Renaissance. En 1455, le duc de Milan, Francesco Sforza, établit à Gênes la première ambassade connue. L'institution se généralisa des républiques italiennes à toute l'Europe. Sous le règne de Louis XIII apparut en France, en 1626, une administration centrale spécialisée dans les affaires étrangères. L'exclusivité de la conduite des relations extérieures ne fut cependant conférée au ministère des Affaires étrangères qu'en 1810. 2 RÔLE DE LA DIPLOMATIE 2.1 Missions La diplomatie constitue une activité gouvernementale spécialisée : les agents diplomatiques d'un État mettent en oeuvre la politique extérieure de celui-ci, en ayant pour mission de la relayer à l'étranger. Les diplomates ont une triple mission de représentation, d'information et de négociation. L'établissement de relations diplomatiques ne peut se faire que sur la base d'un accord mutuel entre deux États : les diplomates représentent l'État dont ils sont les agents auprès de l'État qui les accréditent et ont pour charge de développer les relations amicales entre les deux pays, dans les domaines politique, économique, culturel et social. Dans la mesure o...

« Parce qu’ils représentent l’État, les diplomates ont toujours joui d’un statut particulier.

La coutume a longtemps régi seule les questions de préséance et d’immunités.

Cesrègles furent intégrées dans le droit international par une première convention adoptée par les États européens au congrès de Vienne, en 1815.

Le statut des diplomates estactuellement gouverné par la convention de Vienne de 1961, signée sous l’égide des Nations unies.

Les diplomates se classent en trois catégories : les ambassadeurs,légats et nonces pontificaux, accrédités par les seuls chefs d’État et qui représentent le dirigeant de leur nation ; les envoyés et ministres plénipotentiaires ; les chargésd’affaires, accrédités auprès du ministre des Affaires étrangères. Deux principes fondamentaux, l’extraterritorialité et l’immunité, régissent le statut des diplomates à l’étranger.

Ils ont pour vocation de permettre à ceux-cil’accomplissement de leurs fonctions à l’abri de toute contrainte ou pression.

Au nom du principe d’extraterritorialité, les bâtiments des missions diplomatiques sontinviolables, de même que les communications entre les agents diplomatiques et leur ministère.

L’extraterritorialité protège les agents diplomatiques, leurs familles etl’ensemble du personnel de toute arrestation.

Les ambassades sont ainsi un lieu d’asile pour toute personne qui y est accueillie.

En 1979, la violation de l’extraterritorialitéde l’ambassade des États-Unis en Iran, où un commando de la Révolution islamique séquestra une cinquantaine de membres du personnel durant quatorze mois, provoquaune grave crise entre les deux pays. Bénéficiant de l’immunité, les agents diplomatiques ne peuvent être poursuivis devant une juridiction de l’État où ils exercent leurs fonctions, même s’ils commettent undélit ou un crime, que celui-ci ait trait ou non à leur fonction.

En retour, ils ont le devoir de respecter les lois du pays d’accueil et de s’abstenir d’intervenir dans ses affairesintérieures.

Ceux qui violent les lois locales sont généralement expulsés vers leur pays d’origine comme personae non gratae. En cas de guerre, le pays d’accueil est tenu de permettre aux diplomates des nations belligérantes de quitter le pays.

S’il intervient une rupture des relations diplomatiques,le pays d’accueil doit continuer à respecter et à protéger les locaux de la mission.

Dans cette situation, les pays concernés confient généralement la garde de leurs missionset de leurs intérêts à un tiers, acceptable par chacune des parties. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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