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La Belgique est-elle encore un État fédéral ?

Publié le 01/09/2012

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a) une gestion institutionnelle peu adaptée Taux de chômage (2005) : 5,4% en Flandres, 11,8% en Wallonie. L’Etat fédéral contrôle certains domaines, en particulier l’emploi et la sécurité sociale. Or les flamands voudraient contrôler la Sécu au niveau régional car ils ne veulent pas payer pour les wallons… Ce processus mettrait fin à la raison d’être d’un Etat fédéral ! + Les clivages culturels, linguistiques, politiques… Casse tête administratif concernant la langue officielle… Le régime fédéral est le théâtre des nombreux clivages opposant les 2 communautés belges, ce qui provoque son impuissance et son inaction, à l’image par exemple de la crise politique qui suivit les élections fédérales de juin 2007 (incapacité à former un gouvernement).

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« 1->le séparatisme : extrême droite flamande (VB, 19% en 2007) et parti nationaliste (N-VA) ; estimation 10% des flamands sont séparatistes, mais succès des partisséparatistes (25% des voix flamandes).

Scénario peu réaliste en raison de la localisation de Bruxelles Capitale (contrairement à la Tchécoslovaquie)2->le rattachisme : Rassemblement Wallonie-France (RW-F), O, 5 % des voix francophones.3->le fédéralisme approfondi, renforcement du système libéral : majorité des partis flamands.

Opinion publique favorable à 45,8% en Flandres et 16,6% en Wallonie.Le scénario le plus probable.4->le statu quo : majorité des partis francophones (« demandeurs de rien ») dont le PS, MR, ECOLO.6->le retour à une Belgique unitaire :aucun parti ne défend cette option.

L'opinion publique wallonne y est favorable à 44% en 2007 ! (11,4% des flamandsseulement) Conclusion La Belgique est donc paradoxale par de nombreux aspects : secouée par des tensions internes, elle est aussi le symbole de l'Europe unie (Bruxelles capitale del'Europe) et sert en quelque sorte de « laboratoire fédéral »… Bien que l'opinion publique reste attachée à l'unité du pays, les partis flamands et wallons défendent les intérêts (économiques) de leur communauté/région (politiquepragmatique), contribuant à la formation de deux sociétés parallèles.

Cependant la Belgique doit aussi être qualifiée de fédéralisme consociatif c.à.d.

qui permet auxsociétés profondément divisées de sauvegarder la stabilité démocratique du régime (pacification des clivages sociaux et économiques) : Alexander De Croo,président du VLD « les belges sont des frères siamois, la Belgique est indivisible »Si le fédéralisme est à adapter sur le plan constitutionnel, il semble donc improbable qu'il disparaisse.. »

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