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La Gauche et le Congrès de Tours

Publié le 09/11/2012

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Républicaine, l'Action Libérale, les Nationalistes et une partie des radicaux. Le Cartel des Gauches

associe 4 groupes : les radicaux indépendants, les radicaux-socialistes, les républicains socialistes, des

socialistes indépendants et la SFIO. En 1924 le Cartel obtient la victoire en raison de la division de la

droite. La gauche obtient 48,3% et la droite 51,7% mais le Cartel obtient une majorité de sièges : 327

contre 254 pour la droite et les premiers députés communistes.

La deuxième guerre mondiale rallie les socialistes et les communistes contre le fascisme. Après la prise

du pouvoir par Hitler et les événements de 1934 en France, l’Internationale communiste recommande

une nouvelle ligne, moins sectaire. Le 10 janvier 1936, socialistes, communistes et radicaux se mettent

d'accord sur un « programme commun «. Au printemps, le Front populaire gagne les élections. Le Parti

Communiste soutient le gouvernement de Blum sans y participer. Début juin 1936, la direction du Parti

Communiste appelle à l’arrêt de la grève générale spontanée qui s’est déclenchée peu avant, et qui

permettra l’obtention des congés payés. Sur le plan syndical, la CGTU, communiste, et la CGT dont elle

avait fait scission après le congrès de Tours, fusionnent à nouveau.

« une doctrine politique visant à améliorer les structures existantes, économiques et sociales, par des modifications légales progressives.

Ils créent la Confédération des Socialistes Indépendants en 1898. Les Broussistes sont antimarxistes et réformistes, ils créent la Fédération des Travailleurs Socialistes Français en 1882.

Les Allemanistes, partisans de Jean Allemane, antimilitaristes, se rallient dans le Parti Ouvrier Socialiste Républicain en 1890.

Les Guesdistes, partisans de Jules Guesde, crée le Parti Ouvrier Français en 1880.

C’est numériquement le parti le plus important qui contrairement aux Indépendants ou aux Broussistes soutiennent les idées marxistes.

Ces dernières, issues de Karl Marx, considèrent que « l’émancipation des travailleurs doit être l’œuvre des travailleurs eux même » ; les travailleurs doivent donc prendre part concrètement au mouvement de la lutte des classes contre le capitalisme.

Les Blanquistes, partisans d’Edouard Vaillant, ont créé le Parti Révolutionnaire Français en 1898.

L’anarchisme est aussi une des idéologies virulentes de gauche à la fin du XVIIIème siècle ; c’est une conception utopique de l’organisation politique des hommes.

On décèle donc trop d’idéologies différentes au sein de la gauche. En 1901 deux partis socialistes se forment autour d’un programme révolutionnaire, pour le Parti Socialiste de France, et d’un réformiste, pour le Parti Socialiste Français.

C’est un pas vers l’unification du parti.

En 1905 les principaux groupes socialistes de l’époque sont regroupés dans la Section Française de l’Internationale Ouvrière, ainsi la IIème Internationale tente d’unifier les partis socialistes.

Il reste au sein même de ce groupe les divergences de point de vue déjà existantes.

La cohésion ne sera jamais totale. La guerre divisera les opinions.

Tout d’abord les socialistes s’opposent à la guerre et votent des motions en juillet 1914 concernant l’ensemble de leurs attitudes en temps de guerre, prévoyant ainsi des manifestations et des grèves générales.

Toutefois, à la suite de l’assassinat de Jean Jaurès, le parti perd un membre clé et dès le 2 Août de la même année la SFIO se rallie à la politique de défense nationale ne respectant pas leurs principes « internationaux ».

Ce ne sera qu’en 1918 que les membres du parti s’opposant à la guerre redeviendront une majorité.

Le contexte de guerre a nettement fragilisé le parti socialiste et divisé ses membres ; nombreux sont ceux conquis par les idéologies communistes émergeant dans toute l’Europe.

B.

La gauche internationale : l’émergence d’un nouveau courant politique. Les Internationales sont des ententes entre les partis socialistes européens, puis communistes.

La Première Internationale est née de l’entente entre les classes ouvrières françaises et anglaises.

Elle est fondée le 28 septembre 1864 et sera constituée des syndicats britanniques, des émigrés politiques socialistes, des associations de travailleurs allemands et des proudhoniens français.

La IIème Internationale, aussi appelée l’Internationale Socialiste, est créée en 1889.

Elle inclue la Section Française de I‘ Internationale Ouvrière la SFIO et précède la IIIème Internationale qui sera intégrée par une large majorité de ce parti lors du Congrès de Tours.

Elle impose des conditions à ses membres, ainsi on verra apparaître en France la Section Française Internationale Communiste qui se distinguera de la Section Française de I‘ Internationale Ouvrière. En 1917, on assiste au renversement du Tsar en Russie avec la révolution russe qui aboutira au coup d’état de Lénine et des Bolchéviks, qui tenterons de mettre en place un régime communiste.

Ils répandront en Europe cette doctrine jusqu’à ce qu’elle aboutisse à l’existence d’un Parti Communiste dans différents Etats.

II La scission du Parti Socialiste à l’origine d’un nouveau : Les oppositions au sein de la Section Française Socialiste Ouvrière se concrétiserons lors du Congrès de Tours : Théâtre d’une scission historique au sein de la gauche française (A) ; et auront par la suite de. »

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