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L'APRÈS-GAULLISME. L'UNION DE LA GAUCHE. LA CONTESTATION. L'ÉLECTION DE VALÉRY GISCARD D'ESTAING.

Publié le 29/11/2018

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L'UNION DE LA GAUCHE. L'élection du président de la République au suffrage universel direct place depuis 1962 la vie politique française sous le signe du fait majoritaire et de la bipolarisation. Désormais, une coalition de partis stable et disciplinée est la condition d'une victoire électorale et donc de l'alternance. Or, face à la droite majoritaire rassemblée sous la bannière gaulliste, la gauche offre le visage de la division entre un parti communiste puissant qui sort peu à peu de son isolement et une gauche non communiste éclatée mais en voie d'unification. Partisan de l'union de la gauche, François Mitterrand prend la tête d'un parti socialiste rénové, produit

 

de la fusion de l'ancienne SFlO, de divers clubs et, de la Convention des institutions républicaines, au congrès d'Épinay en juin 1971. Dès lors peut s'engager la deuxième étape de la stratégie unitaire pour la victoire qui aboutit, en juin 1972, à la signature du programme commun par le PS et le PCF, rejoints par les radicaux de gauche. Coalition électorale, l'union de la gauche prévoit aussi la formation d'un gouvernement en commun et de vastes perspectives politiques.

L'APRÈS-GAULLISME. La retraite politique du général de Gaulle en 1969 puis sa mort l'année suivante mettent fin à douze ans de pouvoir gaullien. Pour la majorité politique, l'ère de la personnalisation du pouvoir s'achève, celle du gaullisme électoral fondé sur la «machine» UDR commence. Après la disparition de son chef historique, la droite se regroupe autour de Georges Pompidou qui, tout en assurant la continuité du gaullisme, souhaite l'ouverture. Ainsi, Jacques Chaban-Delmas est désigné à la tête du gouvernement. Mais les divergences entre les courants de la majorité conduisent le chef de l'Etat à tenter une relance politique. Au printemps 1972, le

 

président soumet à référendum l'élargissement de la CEE, afin de regrouper les forces de droite, puis revient à un gaullisme plus orthodoxe avec la désignation de Pierre Messmer à la tête du gouvernement. Mais le clivage s'accentue entre centristes, libéraux et gaullistes orthodoxes. La mort prématurée de Georges Pompidou en 1974 précipite la fin du gaullisme majoritaire pour laisser la place à une «majorité nouvelle», élargie au centre, conduite par Valéry Giscard d'Estaing.

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