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Les réseaux sociaux face au drame des ouighours : les enjeux de la connaissance d’un crime contre l’humanité

Publié le 09/10/2022

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« Les réseaux sociaux face au drame des ouighours : les enjeux de la connaissance d’un crime contre l’humanité Je pense qu’on peut tous dire avoir été touché par les ouighours et les témoignages partagés à leurs sujets à la radio, télévision et surtout les réseaux sociaux ce qui est mon cas. En effet, les réseaux sociaux occupent une part de plus en plus importante dans l’information.

On estime par ailleurs que le nombre d’utilisateurs Instagram s’élève à plus d’un milliard.

En quoi les réseaux sociaux sont-ils un point fondamental de la connaissance du drame Ouighours ? Nous verrons dans un premier temps qui sont les ouighours et quelles crimes sont orchestrés contre eux avant de voir en quoi les réseaux sociaux aident à informer le monde sur la situation notamment en la personne de Raphael Glucksmann. I) Première partie Les Ouïghours (littéralement « unité ») sont un peuple turcophone et à majorité musulmane sunnite habitant la région autonome ouïghoure du Xinjiang en Chine et en Asie centrale.

Leur population est estimée à environ 25 millions de personnes en Asie centrale, tandis qu'ils sont estimés à 12 millions en Chine, par le gouvernement.

D'après le Uyghur Human Right Project, depuis 2014, des Ouïghours sont placés par le gouvernement chinois dans des camps d'internement. En réalité, le problème ouighours est plus ancien.

Le gouvernement chinois a profité du 11 septembre 2001 pour vendre son programme anti-terroriste à l’étranger.

Il a obtenu l’extradition de militants ouïghours de plusieurs pays, dont le Pakistan et le Kazakhstan.

Vingt-six Ouïghours (au moins) ont été capturés en Afghanistan et au Pakistan et détenus à Guantanamo.

Dans les années 2010, commencerait l’internement dans des camps de rééducation chinois. En août 2018, un comité d'experts des Nations unies estime qu'un million d'Ouïghours seraient détenus dans des camps d'internement et que deux millions d'entre eux le seraient dans des « camps politiques d'endoctrinement ». L'idéologie communiste serait inculquée aux détenus qui subissent des tortures et sont forcés à manger du porc et à boire de l'alcool.

En mars 2017, le gouvernement chinois interdit le port du voile islamique pour les femmes et le port de barbes considérées comme « anormales » pour les hommes.

Une campagne de stérilisation forcée des femmes en âge de procréer serait également appliquée.

Il y a notamment plusieurs témoignages de femmes sur les réseaux sociaux qui évoquent des viols et une stérilisation forcée. Cependant, le président chinois Xi Jinping dément cette information.

La Chine présente aussi les camps dit de « transformation par l’éducation » comme des écoles.

D’après la Chine, des mesures de « rééducation » sont nécessaires pour prévenir la radicalisation et le terrorisme. II) Deuxième partie Grace aux réseaux sociaux, les photos, vidéos et témoignages se sont multipliés pour élargir la connaissance sur le traitement des ouighours.

Ils ont aidé à la sensibilisation sur le sujet. Au mois de mars 2020, une 1ère vague de mobilisation en soutien à la communauté musulmane de Chine, les Ouïghours, a vu le jour sur les Réseaux Sociaux (Facebook, Instagram & Twitter). À l’initiative de cette action, Raphaël Glucksmann,.... »

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